[Législatives septembre] Débat Ecologie

[Asuka Finacci]

Début du débat : Mardi 4 septembre 21 heures
Fin du débat : Jeudi 6 septembre 21 heures

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[Alessandra Gasparini]

Le débat sur les questions environnementales est primordial, et mérite de s'y attarder de façon sérieuse. J'espère vivement qu'il ne tournera pas seulement autours de la question du nucléaire comme ce fut le cas lors des précédentes élections. Je ne nie toutefois pas l'importance de la question du choix énergétique, et j'aurais l'occasion de m'exprimer la dessus.

Le RSE propose la gratuité des transport en commun. A première vue il s'agit d'une mesure sociale et non écologiste, et pourtant... En instaurant cela nous créons un droit nouveau: le droit au transport. La liberté de circuler ne suffit pas, encore faut-il avoir les moyens de se déplacer. Et c'est là que le bas blesse. De nombreux de nos concitoyens ne peuvent partir en vacances, faute de moyens. Il faut se sortir de la tête que les vacances ne seraient que du luxe, réservée seulement à ceux qui gagnent le plus. Les vacances sont primordiales dans la santé sociale d'un individu, et plus particulièrement dans la construction de l'enfant.

De plus cette mesure relancerait la croissance, car les citoyens se déplaceraient bien plus pour voyager, et consommer. A l'instar des congés payés, cette mesure sera au final bénéfique à l'ensemble de l'économie en développant le secteur des services.

Enfin, et je viens à la question environnementale, la gratuité des transports, fera abandonner la voiture à des millions de nos concitoyens, ce qui aura un impact important sur notre taux d'émission de gaz à effets de serre. Nous savons que les transports individuels sont responsables d'une part non négligeable de ce taux. Nous savons également que cette baisse est la priorité numéro 1 en matière d'écologie, ce qui nous permettra de plus, de respecter le protocole de Kyoto.

[Marc de St Imberb]

Madame Gasparini, je ne doutes pas de vos bonnes intentions, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Les transports en commun sont très mal implantés en Frôce. Les seuls systèmes de transports efficaces en Frôce sont les systèmes aériens. Nos lignes de chemin de fer sont quasiment à l'abandon, aucune compagnie privée ne se risque au système ferroviaire. Avant donc d'instaurer la gratuité d'un système, il faut l'assurer. Le programme du PSD est donc de créer une Compagnie Nationale des Réseaux Ferroviaires Frôceux, qui serait une entreprise publique.

[Benjamin McGregor]

Je rejoins mon ami et estimé collègue Marc de Saint Imberb sur sa remarque quant à la nécessité de moderniser et mettre à jour nos réseaux de transports ferroviaires et urbains, pour prendre plus globalement les trains, trams, bus et métro. Néanmoins, je vous rejoins aussi, Madame Gasparini, sur la nécessité d'atteindre la gratuité dans les transports en communs le plus vite possible, après la modernisation de ceux-ci, cela va de soi.

Et en premier lieu, je pense, à titre personnel, étant donné que je n'en ai pas encore parlé avec mon parti et mes collègues, je ne connais pas leurs opinions sur ce point, je pense donc qu'il serait préférable de commencer la gratuité dans les zones urbaines. Non pas dans le but de créer l'écart entre ceux qui y habitent et ceux qui n'y habitent pas mais pour favoriser les transports en communs au centre des villes et/ou des grosses communes face à l'invasion de l'automobile. Cela va de pair avec notre position officielle au PSD de créer, en concertation avec les collectivités territoriales, des zones de parc-relais, plus communément appelé P+R, afin de désengorger les centres villes par le dépôt de son véhicule a l'entrée de la ville et la prise des transports en communs pour y accéder.

[Alessandra Gasparini]

Monsieur de St Imberb, vous allez nécéssairement devoir vous poser la question de la tarification en vigueur, et ce dès le lendemain de la création de la société de chemin de fer. Il ne s'agit pas là de "mettre la charrue avant les boeuf", mais d'avoir une politique ambitieuse dans ce domaine.

De plus, au delà des transports régionaux il existe aussi les transport municipaux qui répondent aux mêmes critères. Pour avoir observé et analysé de prêt les exemples des villes occidentales qui sont passée à la gratuité totale, je peux vous dire que c'est tout le tissu urbain qui a été redynamisé, les centre ville comme les banlieues. Cela met aussi un frein à la ségrégation spatiale.

[Benjamin McGregor]

Je rejoins votre analyse en ce qui concerne les centres urbains et la nécessité d'instaurer la gratuité avant tout là bas. Et ce pourquoi, je réinsiste auprès des électeurs, nous devons absolument imposer par la force de la loi aux usagers automobiles de laisser leurs véhicules en dehors de la ville. Je ne doute pas que vous me rejoigniez sur ce point.

[Alessandra Gasparini]

Je suis ravi de voir que nous pouvons trouver des terrains d'entente. J'avais quelques craintes à la lecture de l’interview de votre tête de liste.

J'aimerais maintenant aborder une autre proposition du RSE dans ce domaine, qui est la création d'un vaste réseau de fret ferroviaire public, qui rejoint parfaitement les avis exprimés sur la nécessité d'une société nationale ferroviaire. Les voyageurs c'est bien, mais il ne faut pas oublier le transport de marchandises, primordial à la bonne respiration de notre économie. Il faut pour cela un grand service public qui garantisse une fiabilité et un bas coût.

Il faut également enlever les camions de nos routes! Ils polluent, sont dangereux car responsables d'une grande part des accidents. Les sociétés de transports ne les utilisent que parce qu’actuellement, c'est moins onéreux que le ferroutage. Nous ferons donc une loi qui obligera le ferroutage, partout là où le réseau est disponible. Les sociétés de transports, qui réalisent de grands profits, seront toujours gagnantes mais le reste de la société le sera, car nos routes seront plus sûres, et notre air plus respirable.

[Benjamin McGregor]

Le ferroutage général est une idée bonne mais à très long terme. Parce que pour cela, il faut restaurer le réseaux ferroviaires. Mais au final, je vous rejoint.

[Alessandra Gasparini]

Décidément c'est une belle journée pour la gauche.

Nous proposons également au RSE un vaste plan de reforestation des zones urbaines et péri-urbaines qui soufrent d'une trop grande densité et d'un cadre de vie dégradé. Nous savons bien que le fait de vivre dans un environnement le plus préservé possible est une des condition d'une vie plus heureuse. Les temps de l'urbanisme à tout crins sont révolus, et comme pour le règne du tout-auto, il est désormais nécessaire de se tourner vers d'autres formes d'urbanismes et de politique de la ville, plus accès sur le bien-être de nos citoyens. Nous ne sommes toutefois pas dupe, et nous savons bien que ce ne sont pas quelques parcs qui sauverons notre planète, mais cela peut être une avancée majeure dans les conditions de vies des habitants des zones urbaines.

[Benjamin McGregor]

Par contre là, à titre tout à fait personnel, je pense qu'il faut trouver un moyen d'inciter les maires a développer d'une autre manière leur vision de l'urbanisme vers un urbanisme plus vert. Mais je ne pense qu'il soit bon que le Gouvernement central ai une influence directe sur les compétences des mairies elles-même. Je pense qu'inciter ou subventionner les communes " vertes " peut être une bonne chose. A titre personnel, toujours.