Monsieur Caparin bonjour,
Je suis content de vous recevoir dans ce studio parce que, pour tout dire, je trouvais personnellement que l'on n'avait plus beaucoup de personnalités de droite à ce micro.
Voilà la chose réparée. Et je suis vraiment content que vous ayiez accepté de venir.
Si vous le permettez, nous allons commencer par une question très simple :
Pourquoi faire de la politique ? Pour vous, cela a t il encore vraiment un sens ?
Véritablement, hormis les valeurs morales qui, somme toute, ne changent rien au porte monnaie des Frôceux, qu'est ce qui vous distingue d'un gouvernement qui désire baisser le salaire minimum garanti, encadrer strictement les médias et favoriser la croissance au détriment peut être, certains le disent, des plus modestes ?
Cela pourrait passer pour du passéisme mais pourquoi pas. Ce qui m'intéresse moi c'est justement vos idées.
Et quand vous me dites que vous souhaitez voir le salaire négocié branche par branche, je m'interroge. Cela ne va t il pas créer des différences préjudiciables aux salariés avec d'un côté des salariés de grosses boites, bien représentés et défendus par leurs délégués soit syndicaux soit du personnel et de l'autre des salariés de petites et moyennes entreprises, seuls devant une direction qui représentent souvent 10 à 20% des effectifs de l'entreprise quand on ne parle pas de 30 à 40% et qui ne pourront pas peser dans les négociations.
Bien, passons à un autre sujet : la Syrie.
On le sait le sujet cohabite avec la plupart des autres sujets frôceux depuis quelques temps déjà. Vincent Valbonesi, alors premier ministre, avait réagi, suivi d'un Laurent de Montredon limite "va t'en guerre", avec désormais un Maxime Dellas plus dans la retenue, retenue que ne partage pas, selon nos sources, Monsieur le Ministre d'Etat François Bertrand.
Et vous ? Quel est votre avis ?
Lorsqu'une frôceuse entend à la radio que des enfants ont été utilisés comme boucliers humains, elle transpose le visage de ses enfants sur ces "boucliers" innocents.
Lorsqu'un frôceux entend à la radio que des gens sont torturés à longueur de journée pour avoir osé dire qu'ils n'étaient pas d'accord, il frissonne d'effroi.
La seule réponse est-elle réellement "circulez, y a rien à voir" ?
Dernier sujet sur lequel j'aimerais vous entendre : la droite frôceuse.
On le sait chaque camp a ses hauts et ses bas mais autant dire que la droite de notre pays vit un long sommeil. Le RPR semble lui redonner des couleurs, et encore nous pouvons en douter lorsque l'on voit l'omniprésence du PSD au sein même du gouvernement.
Etes vous la nouvelle droite frôceuse ?
Ce sont les rumeurs qui disent cela. Vous confirmez l'attitude du parti de Vincent Valbonesi ?
Je vous remercie et à très bientôt sur PAB.
Je suis content de vous recevoir dans ce studio parce que, pour tout dire, je trouvais personnellement que l'on n'avait plus beaucoup de personnalités de droite à ce micro.
Voilà la chose réparée. Et je suis vraiment content que vous ayiez accepté de venir.
Si vous le permettez, nous allons commencer par une question très simple :
Pourquoi faire de la politique ? Pour vous, cela a t il encore vraiment un sens ?
Vous semblez animé de bonnes intentions. Mais vous n'êtes pas le premier ni le seul à dire cela aujourd'hui.Monsieur Bonnardot, je fais de la politique car j'aime la Frôce. J'ai un projet pour notre pays, celui de le relever et de le sauvegarder afin qu'il ne disparaisse pas dans cet espèce de magma mondialiste que tous les autres politiques frôceux désirent. Pour répondre à votre seconde question, oui cela a un sens. L'Union des Patriotes Frôceux est un des rares parti politique frôceux à porter une voix différente, un projet innovant. Nous assumons notre place à la droite de l'échiquier politique et nous ne nous vendrons pas pour quelques maroquins ministériels.
Véritablement, hormis les valeurs morales qui, somme toute, ne changent rien au porte monnaie des Frôceux, qu'est ce qui vous distingue d'un gouvernement qui désire baisser le salaire minimum garanti, encadrer strictement les médias et favoriser la croissance au détriment peut être, certains le disent, des plus modestes ?
Monsieur Carapin, c'est intéressant car vous représentez certainement une "race" différente des autres politiques.Tout d'abord, je ne peux que vous inviter à réfléchir, à penser la politique autrement que d'un point de vue strictement économique. Encore heureux que nous défendons nos valeurs, et même si elles n'apportent rien ou n'ajoutent rien au porte-monnaie comme vous dîtes, elles nous apportent le fait d'être frôceux, si ceci ne veut rien dire pour vous c'est une chose, pour moi cela a un sens.
Pour répondre à votre seconde question, soyons clair. L'UPF n'est pas un parti libéral. Nous nous battons pour les frôceux. Pour nous le SMC est une fumisterie, il doit être négocié dans chaque branche professionnelle et adaptée à la réalité économique immédiate. Nous ne sommes en rien comme les libéraux qui veulent le baisser pour engraisser les patrons étrangers, ou comme les socialistes qui refusent qu'on y touche pour caresser leur électorat dans le sens du poil. Nous nous disons clairement, priorité aux frôceux, à leur pouvoir d'achat mais aussi et surtout aux entreprises frôceuses.
Cela pourrait passer pour du passéisme mais pourquoi pas. Ce qui m'intéresse moi c'est justement vos idées.
Et quand vous me dites que vous souhaitez voir le salaire négocié branche par branche, je m'interroge. Cela ne va t il pas créer des différences préjudiciables aux salariés avec d'un côté des salariés de grosses boites, bien représentés et défendus par leurs délégués soit syndicaux soit du personnel et de l'autre des salariés de petites et moyennes entreprises, seuls devant une direction qui représentent souvent 10 à 20% des effectifs de l'entreprise quand on ne parle pas de 30 à 40% et qui ne pourront pas peser dans les négociations.
Monsieur Bonnardot, vous m'avez l'air intelligent, alors laissez-moi vous faire une confidence. Les procès en passéiste, en modernisme, etc, ont toujours servi à masquer un vide politique. On a tenté de nous faire le coup lors des dernières législatives, comme quoi l'UPF serait d'un autre temps, voir des nostalgiques. Non, nous nous sommes justes droit dans nos bottes. Nos valeurs sont atemporelles.
Concernant votre interprétation de mes propos sur les négociations par branche d'activité, permettez-moi de la corriger. Je n'ai jamais parlé de négociations par entreprises mais par branche. Négociation entre représentants des salariés, et non syndicats politisés, représentants patronaux nationaux, les étrangers devront se soumettre aux négociations menées par les firmes nationales, et l'État.
Lors de ces négociations seront pris en compte la réalité économique du pays, l'inflation, le carnet de commandes, les perspectives. Ces négociations seront par branches d'activités et non par entreprises, ainsi, tous les frôceux seront à égalité salariale.
Bien, passons à un autre sujet : la Syrie.
On le sait le sujet cohabite avec la plupart des autres sujets frôceux depuis quelques temps déjà. Vincent Valbonesi, alors premier ministre, avait réagi, suivi d'un Laurent de Montredon limite "va t'en guerre", avec désormais un Maxime Dellas plus dans la retenue, retenue que ne partage pas, selon nos sources, Monsieur le Ministre d'Etat François Bertrand.
Et vous ? Quel est votre avis ?
Mon avis est simple, il reprend le mot d'ordre de notre parti. L'amour de la Frôce. Le problème syrien concerne les syriens. Qui sommes nous pour dire à Damas quel doit être son régime politique, ses actions, sa politique? Moi en tant que patriote, je n'accepterai jamais que Paris, Madrid, Rome ou Washington viennent nous dire comment agir. Alors je m'applique la même règle.
Bien sûr, il semblerait qu'il y ait des massacres, et bien rompons nos relations avec la Syrie, ceci ne changera pas la face du monde, au vu de ce qu'elles étaient mais passé ceci stop.
Mais vous savez que le problème est justement plus compliqué. La question n'est pas de savoir si on doit s'ingérer dans les affaires d'un pays mais de savoir si on se met une main devant les yeux pendant qu'un peuple se fait massacrer. Tout le débat est là. La France s'est vue reprochée son attentiste lors du génocide rwandais, idem pour les casques bleus en Yougoslavie. Chaque fois l'opinion publique, à posteriori, s'indigne que les gouvernements n'aient pas agi. Agir au nom justement de valeurs humaines ou de pas agir sous prétexte du refus de s'ingérer dans les affaires d'un pays.Regardez monsieur Bonnardot, j'ai appris ce soir, comme vous, que notre pays allait envoyé une aide médicale pour un montant de 10 millions de pluzins. Tout d'abord, qui est ce monsieur Bertrand pour annoncer ceci? Le ministre de la Santé, des Affaires étrangères? Non! Celui de la Défense. Donc, ce gouvernement mêle déjà notre armée à un conflit qui ne nous concerne pas. Ensuite, est-il pensable que dans un pays soit disant démocratique comme le nôtre; cette décision soit prise sans que l'Assemblée Nationale ne soit consultée ou même qu'informée?
J'insiste. Le peuple frôceux peut-il se contenter de cette analyse ?Non le problème n'est pas plus compliqué. Ce qui se passe en Syrie est l'affaire des Syriens. Point
Lorsqu'une frôceuse entend à la radio que des enfants ont été utilisés comme boucliers humains, elle transpose le visage de ses enfants sur ces "boucliers" innocents.
Lorsqu'un frôceux entend à la radio que des gens sont torturés à longueur de journée pour avoir osé dire qu'ils n'étaient pas d'accord, il frissonne d'effroi.
La seule réponse est-elle réellement "circulez, y a rien à voir" ?
Très bien.Écoutez, le sentimentalisme à deux pluzins, ca va bien trente secondes. Les Frôceux, ce qui les intéresse est comment finir la fin du mois, quel avenir pour leurs enfants. Et ceci l'UPF y répond. Concernant la Syrie, je l'ai déjà dit, il s'agit d'un pays souverain, qui se gère, se gouverne souverainement. Je ne dis pas que je suis insensible aux souffrances, loin de là, d'ailleurs, nous soutenons la rupture des relations avec ce pays tant que des civils seront tués. Mais tout d'abord, l'UPF refuse de signer un chèque en blanc aux insurgés, que nous ne connaissons pas. Ensuite, ce que je réponds à tous les sentimentalistes, tous les pseudos humanistes: allez jusqu'au bout de votre logique, et demandez à ce que l'on envoi notre armée. Je demande que chacun reste droit dans son raisonnement.
Dernier sujet sur lequel j'aimerais vous entendre : la droite frôceuse.
On le sait chaque camp a ses hauts et ses bas mais autant dire que la droite de notre pays vit un long sommeil. Le RPR semble lui redonner des couleurs, et encore nous pouvons en douter lorsque l'on voit l'omniprésence du PSD au sein même du gouvernement.
Etes vous la nouvelle droite frôceuse ?
Justement parlons du RPR. Il a tenté une première approche et puis s'est complètement écarté de vous après un refus semble-t-il de votre part.Sans ambiguïté, oui. Nous ne sommes pas les seuls, le PPL est un parti aussi de droite, avec lequel nous n'aurons aucun mal à travailler, même si nous ne sommes pas libéraux contrairement à eux, et exception faites de certaines animosités à notre égard.
Nous sommes un parti clairement de droite. Le RPR lui a trahi son camp. Il a choisi de gouverner avec le PSD, sans même tenter un gouvernement d'union des droites, ceci atteste du désert idéologique qui règne dans ce parti. J'espère que cette attitude changera. L'UPF veut participer au réveil de la droite frôceuse, celle des valeurs, de notre dignité nationale
Ce sont les rumeurs qui disent cela. Vous confirmez l'attitude du parti de Vincent Valbonesi ?
Et bien vous posez la question, nous aurons une réponse bientôt.Hé bien les rumeurs se trompent. Le RPR ne s'est jamais approché de nous. Malheureusement, ceci, je pense, est dû à l'attitude de son président qui s'est enfermé dans une certaine posture. L'actualité récente a démontré les limites de cette posture. Je le répète, j'appelle à l'union des droites, nous sommes capables de travailler ensemble. La gauche est capable, parfois, de faire fi de ses divisions, pour gouverner ensemble, et nous nous en serions incapables?
Je vous remercie et à très bientôt sur PAB.