Salle de Réunion - Union pour la Méditérranée

[Joseph Vossen]

Les émissaires Frôceux pourront s'entretenir içi-même, de façon régulière, avec Monsieur le vice-président de la République au sujet de l'Union pour la Méditérranée.

[Dimitri Fevernov]

De retour à Anthelme pour sa nouvelle mission diplomatique à Monaco, Dimitri nota le petit changement de déco notamment au niveau des tapisseries. Il entra dans la salle de réunion et y trouva Joseph Vossen en compagnie d'autres émissaires. Visiblement aimigri et un peu pâle, il avait accepté cette nouvelle mission contre l'avis de sa soeur. Son état de santé ne lui permettait pas vraiment de voyager. Mais il avait tout prévu, il avait même fait déplacer Julian Ramirez son médecin personnel juste pour qu'il s'occupe de lui et il avait planifié des séances de rayons dans une clinique privée à Monaco. Bien évidemment, tout ça restait secret, il y veillait personnellement. Il s'assit à une place libre alors que qu'une petite réunion improvisée commença. Après une courte introduction du Vice-Président, il posa une question qui lui taraudait l'esprit depuis qu'il était dans la confidence du projet :

- Monsieur Vossen, quelles sont les grandes lignes de cette Union pour la Méditerranée ? Avez-vous déterminé s'il s'agissait d'une union économique ou bien militaire, les deux peut-être ? Quel mode de fonctionnement serait prévu ? Un fonctionnement comme celui de l'ONU ou bien plutôt comme celui de l'UE ?

[Daniel Gallon]

Daniel Gallon, chargé des relations avec la Tunisie, venait d'arriver 1 ou 2 minute(s) après Dimitri Fevernov. Il s'asseyait en face du Vice-Président dont il avait pris soin de saluer chaleureusement tout comme Dimitri Fevernov. Il sortit ses dossiers spécifiques au thème.

[Benjamin McGregor]

Benjamin McGregor lui arriva avec ses dossiers concernant Malte sous le bras. Il salua les deux hommes et s'assit.

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon arriva. Il ne savait pas si on l'attendait pour cette réunion mais il s'y incrustait de bon coeur.

- Bien, messieurs. J'imagine que vous avez des questions, des objections, des propositions, des rêves, des idées, bref, votre mot à dire et vos questions à poser. Je suis ouvert à tout tant que cela reste motivé par le désir de bien faire.

Laissez moi cependant orienter quelque peu vos questions. S'il y avait un sous-titre à donner à cette Union pour la Méditerranée, ce serait "une organisation économique, culturelle et humanitaire".

Je vous écoute.

[Joseph Vossen]

Monsieur le Président quelle surprise.
Décidément, il y a du monde en salle de réunion.

[Dimitri Fevernov]

Organisation économique, culturelle et humanitaire, donc. J'ai plusieurs questions à poser. Je ne suis pas là pour signer un chèque en blanc. Sur le principe cette union pour la méditerranée m'intéresse. Néamoins j'ai des points à éclaircir, on va faire par étape :

- Comment va-t-elle fonctionner ?
- Quel pays peuvent y adhérer ? Quels sont les critères ? Ces critères tiennent-ils compte de l'avancée des libertés et de la démocratie ?
- Comment fonctionnera le côté économique ? On est bien d'accord que l'objectif n'est pas de faire comme l'euro et l'Union Européenne ? Pas de monnaie unique en vue ?
- Quels sont les différents points que l'on peut mettre en avant pour convaincre nos interlocuteurs ? De ce que je me souviens, nous n'entretenons pas de bonnes relations avec tous les pays de la Méditerranée.

[Laurent de Montredon]

Comment va-t-elle fonctionner ?
Le but est que l'union fonctionne de façon démocratique mais surtout selon les avis des principaux dirigeants. Pas de fédéralisme mais un conseil de l'Union composé de représentants élus des pays membres et qui auront la compétence de proposition. C'est à dire qu'ils réfléchiront à des projets, qu'ils élaboreront et qui seront ensuite soumis au choix des dirigeants des pays membres qui pourront à leur tour proposer des modifications ou valider le ou les projets.

Quel pays peuvent y adhérer ? Quels sont les critères ? Ces critères tiennent-ils compte de l'avancée des libertés et de la démocratie ?
Les pays pouvant y adhérer ne doivent pas dépasser un certain nombre de population et une certaine richesse. Le but est d'avoir grosso modo un niveau de vie de la population et de richesse du pays moyen entre les pays membres et ce, pour discuter en toute égalité. Je souhaite que ces petits pays insulaires ou côtiers de méditerranée ou même des régions autonomes puissent former une pré-union supposée pouvoir avoir plus de poids lorsque nous approcherons les premiers gros pays européens ou du Maghreb. Et bien sûr, vu la vocation humanitaire de l'Union, il est hors de question de laisser adhérer des pays ne respectant pas les droits de l'homme ou les valeurs de la démocratie.

[Laurent de Montredon]

Comment fonctionnera le côté économique ? On est bien d'accord que l'objectif n'est pas de faire comme l'euro et l'Union Européenne ? Pas de monnaie unique en vue ?
On est bien d'accord; Il est hors de question de s'identifier à l'Europe et à sa monnaie unique. Le volet économique permettra essentiellement via le conseil de l'Union la mise en relation d'entreprises inter-méditerranéennes permettant et favorisant ainsi l'échanges économique à échelle du bassin méditerranéen. Mais chaque pays garderait ses prérogatives en matière économique.
On pourrait imaginer des collaborations plus poussées comme des accords sur des droits de douane diminués ou annulés entre les pays membres de l'Union. Mais ce sont là des pistes qui devront être lancés par le conseil de l'Union lui même.

Quels sont les différents points que l'on peut mettre en avant pour convaincre nos interlocuteurs ? Le but est de convaincre nos interlocuteurs en leur proposant trois grands projets recouvrant eux même les trois champs principaux de l'Union : le volet économique en proposant des accords commerciaux préférentiels à terme, le volet culturel avec l'organisation, ce projet me plait, de jeux méditerranéens accès sur les sports d'eau (voile, kayak, surf ...). Ces jeux seraient organisés à tour de rôle permettant ainsi au pays concerné de redorer son image et surtout d'améliorer son tourisme et ce régulièrement. Et le volet humanitaire avec l'affirmation de nos valeurs et surtout un plus grand poids sur les pays méditerranéens qui à terme, selon toute logique, se retrouveraient isoler à l'échelle méditerranéenne.

Bien sûr, tout cela se discute et cela commence ici même, Si vous pensez avoir de meilleurs arguments je vous écoute. Et si vous avez d'autres propositions, je vous écoute également

[Joseph Vossen]

Très intéressant, Monsieur le Président.

Le premier acte que pourrait entreprendre l'Union, serait de signer une charte pour condamner le régime Syrien et reconnaitre, à titre temporaire, le Conseil National en tant qu'exécutif Syrien.