[DEBAT OFFICIEL] Intégration de la Sicile

[Henri Quineault]

Mesdames, Messieurs,
Mes chers compatriotes,

je vous demande, si vous le souhaitez, de débattre ici même de l'intégration de la Sicile au sein de la République Frôceuse, tel qu'il sera décidé par un référendum à venir.

Vous êtes libre de vous s'exprimer en votre nom propre ou celui de votre parti politique.

Merci.

Henri Quineault,
Président de la République.

[Hugo Salinovitch]

Pourriez-vous nous confirmer les dates de ce référendum.

[Gavroche Finacci]

C'est la Cour Suprême qui définit les dates et non le Président, si vous avez un argumentaire pour demander le report, il faut l'adresser à monsieur Montgomery et non ici même.

[Hugo Salinovitch]

Monsieur Finacci, je suis libre de m'exprimer où bon me semble, nous sommes encore une démocratie!

[Gavroche Finacci]

Je ne dis pas le contraire, mais demander une chose à une personne qui n'est pas qualifiée pour influer dessus revient à parler à un sourd.

[Hugo Salinovitch]

J'ose espèrer que la personne qui nous convie à un débat sait quand est-ce que ce débat finira et quand on votera.....

[George Montgomery]

Je signale que la Cour Suprême a fait paraître la publication du calendrier électoral pour les échéances électorales à venir. Si quelqu'un souhaite contester la décision de la Cour Suprême, il a la possibilité de déposer un recours avec un argumentaire.

[Dimitri Fevernov]

L'intégration de la Sicile arrive de façon bien trop précipitée. 91% des siciliens ont eu beau accepter le traité et le référendum qui y était joint mais plusieurs questions énormes se soulèvent aujourd'hui, et je vais énoncer les principales :

- Quelles sont les prévisions économiques de cette intégration. Comme l'a judicieusement rappelé Monsieur Finacci, la Sicile a un niveau de vie inférieur au nôtre. Leur intégration dans notre pays va radicalement changer leurs moyens et il y a un risque non négligeable de choc social et économique. Or rien n'est prévu pour pallier à ce problème aujourd'hui.

- Pourquoi la Sicile aurait-elle plus d'autonomie que les autres régions de Frôce ? On part d'un constat simple, les régions actuellement sont égales, à peu de choses près, puisque certaines sont moins peuplée que d'autres. Si une autonomie est accordée, c'est soit à personne, soit à tout le monde.

- Que cache la demande d'autonomie de la Sicile ? Depuis quelques semaines, on entend les soutiens de ce rattachement faire l'éloge de l'autodétermination des peuples. Ce sont les mêmes qui considèrent Gustavo Riga comme un terroriste. Alors quand il s'agit d'une région étrangère, on sollicite vite-vite un référendum et on fait jouer tout son poids diplomatique dans la balance. Par contre quand ça concerne une région à nous, on crie à l'unité du pays et on dit non à un référendum. N'est-ce pas Monsieur Finacci ? Alors je vous renvoie la balle, qu'est-ce qui vous permet de soutenir de l'autodétermination des peuples pour une région italienne et pas pour une région frôceuse ? La lutte pour l'émancipation, ça n'est pas une partir de poker où on peut bluffer pour empocher la mise. C'est un combat qui est quotidien et non sur commande.

- Quand allons-nous mettre la Sicile face au vrai choix qu'elle doit faire ? Ce choix est simple. Soit la Sicile reste italienne, et dans ce cas, à l'Italie de gérer indépendamment de nous cette situation. Soit la Sicile devient frôceuse et dans ce cas, la Frôce la considère comme une nouvelle région, disposant strictement des mêmes droits et engagements que les autres régions de notre pays. Soit la Sicile se déclare autonome et devient un pays à part entière. Mais il n'est pas question que l'on fasse un mix de ces choix. C'est un devoir républicain que d'être clair sur cette question et je regrette que pour certains entretiennent le flou.

[Gavroche Finacci]

Concernant l'économie, n'oublions pas que la Sicile est une ile en marge des activités premières de l'Italie, incluse dans un pays dynamique avec un gouvernement qui n'a aucun intérêt à laisser agir les réseaux mafieux, on peut espérer une amélioration rapide, même s'il ne faut pas se leurrer, le niveau de vie restera un peu en dessous de celui de l'Ile de l'Agrume ou de l'Archipel Cofonoria.

Concernant l'autonomie je me permets de citer la dernière phrase de l'article prévoyant sa mise en place : "Ces mesures seront également appliqués à toutes les régions frôceuses.", tous bénéficieront donc de cette autonomie culturelle qui est légitime au vu de l'importance des langues régionales dans ce pays.

Riga est un terroriste parce qu'il a posé une bombe, pas parce qu'il soutient l'indépendance de l'ile d'Uzarie. S'il y a un mouvement important dans l'Archipel Cofonoria qui a une chance d'aboutir, ça ne me gêne pas personnellement qu'un référendum ait lieu. Pour l'heure ce mouvement n'est pas assez important et n'a pas d'interlocuteur précis pour être considéré comme viable.

La Sicile a eu le choix entre rester italienne ou intégrer la Frôce sur la base d'une réforme qui sera valable pour toutes les régions frôceuses, ça n'a rien d'un choix flou et la réponse a été loin d'être flou, plus de 91 % de oui.

[Hugo Salinovitch]

L'intervention de monsieur Finacci ne fait que renforcer ma volonté de voter Non à ce référendum. En effet, nous ne connaissons rien à la situation économique de la Sicile, et la démonstration précédente l'atteste! En tant que maire, j'ai une question: quel est l'endettement des villes siciliennes?

Concernant l'autonomie, la Sicile serait donc une excuse à la fin de notre Etat, de l'unité de la Frôce!!!! L'unité de notre République va se trouver bradée pour laisser entrer la Sicile.

Toute région entrant en Frôce doit s'adapter à la Frôce et non pas le contraire, ceci est le B-A-BA.