#2 10h - 12h : la Face à Face

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Pierre-Alexandre Bonnardot
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Enregistré le : 06 janv. 2012, 18:44

#2 10h - 12h : la Face à Face

Message par Pierre-Alexandre Bonnardot »

Bonjour à tous. Aujourd'hui, je reçois Gavroche Finacci. C'est un plaisir. Passons aux questions :
PAB Les plus anciens vous connaissent certainement mais les plus jeunes, c'est certainement une autre histoire. Pourriez-vous, dans un premier, vous présenter, nous raconter ce que vous avez fait jusqu'à maintenant avant d'intégrer le DUC ?

FINACCI Bonjour, je suis donc Gino Finacci, même si plus de monde me connait sous le pseudoynme de Gavroche, lié à mes modestes activités lors de la résistance face à la dictature menée par Charles Lacroix de Beaufoy. Suite à diverses sanctions du régime à mon encontre, j'ai été contraint de fuir vers l'Italie, où j'ai exercé le métier de pilote de course, avec un certain succès étant donné que j'ai été récompensé de 2 titres de champion du monde.

Ironiquement, la fin de ma carrière a coïncidé avec la fin de la dictature à quelques mois près, j'ai alors profité des opportunités présentées pour me reconvertir dans la communication, en maintenant en vie quelques modestes chaines de télévision indépendantes et en profitant de mon expérience dans le monde sportif où le rapport aux médias est de plus en plus crucial pour devenir conseiller en communication auprès de diverses formations de centre-droit ou de centre-gauche.

En tant que conseiller, j'ai toujours indiqué à mes clients de privilégier le franc parler et l'offensive tout en évitant l'outrance bien sur, car c'est ce style qui plait à nos concitoyens et je les comprends parfaitement tant la vie politique est plus vivante ainsi. J'ai connu de grandes victoires, comme le succès de la liste RDT en septembre 2009 mais aussi de grands échecs comme mon impossibilité d'aider Moody Ujama à mener sa campagne de février 2008 correctement.

Mais quoi qu'il en soit, j'ai toujours refuser de conseiller des partis extrémistes, les personnes qui incitent à la haine contre une catégorie de la population quelle qu'elle soit ne méritent pas mon attention. Cette haine peut intéresser le peuple, c'est réconfortant de se sentir normal en regardant la catégorie érigée en bouc émissaire, mais elle n'a mené qu'aux pires heures de l'Histoire.

PAB On voit bien que cet impératif de ne pas pactiser avec les extrêmes a, semble t il, guidé votre vie personnelle et surtout votre vie politique, ou de communiquant. Cela a t il été une condition énoncée dans les discussions que vous avez pu avoir avec l'actuel premier ministre lors des tractations entre l'élection de Vincent Valbonesi et la nomination du nouveau gouvernement ?

FINACCI Ceci a été clairement annoncé dans les conditions de participation au DUC en effet, nous refusions catégoriquement qu'un membre du PLC figure dans un Gouvernement de coalition, et monsieur Valbonesi semblait dans la même optique, ce qui a facilité très grandement les négociations.

PAB Mettre de côté le second parti de Frôce est-ce démocratique ? Est-ce tenir compte du vote des Frôceux ? Parce qu'en définitive, vous ne faites qu'imiter la FDF et la gauche frôceuse, qui, en son temps, avait écarté le PRF, premier parti de Frôce !

FINACCI Mettre de côté le second parti dans un gouvernement d'union nationale ou de compromis ce serait antidémocratique. Mais le système qui est actuellement en place est un gouvernement de coalition dont le principe est de réunir un maximum de parlementaires autour d'un projet commun, en ce moment la coalition RPR-DUC-NVA est la mieux représentée, et a donc toute légitimité à former un Gouvernement de coalition comme l'a fait la coalition FDF-REC-RDS lors de la législature précédente. Les institutions donnent raison à ce que la coalition de gauche a fait lors de la dernière législature et à ce que fait l'actuelle coalition de centre-droit dont nous faisons partie en ce moment.

PAB Dans la présentation du DUC, justement, vous indiquez que le DUC "est un parti favorable à la restauration de la Royauté au sein des institutions frôceuses, ainsi qu'à l'autodétermination de la nation sicilienne s'agissant de rejoindre la Frôce". Si la première partie de la phrase me semble tout à fait en cohérence avec la présentation d'un parti, la seconde m'a pour le moins interpelé. Pourquoi dans cette phrase qui introduit votre parti mentionner expressément votre volonté d'émancipation d'un peuple étranger ? C'est quand même tout à fait étrange non ?
Est-ce à cause vos origines italiennes Monsieur Finacci que vous "italianisez" autant les objectifs de votre parti (prononcé sur un ton amusé) ?

FINACCI Les origines ont toujours une influence sur le caractère, le caractère a toujours une influence sur la conviction, la conviction est la base de l'action politique. Ce n'est bien sur pas la seule raison de cet objectif, mais avoir cotoyé si longuement le peuple sicilien me pousse à abonder dans ce sens.

La Royauté, c'est un avant tout une Histoire, et la Frôce est l'héritière de la Couronne d'Aragon qui unissait Sardaigne, Corse, Baléares et Sicile. Ces 4 régions ont toujours développé une forte solidarité insulaire face aux oppresseurs, un destin commun. C'est au nom de ce destin commun et de l'héritage de la couronne d'Aragon que la prétendante au trône a souhaité se joindre à mon combat qui est partagé par nombre de siciliens lassés par l'arrogance nordiste pour que la Sicile soit enfin incluse dans une nation qui ne la méprise pas et qui dispose d'une légitimité historique certaine.

Nous affichons clairement notre objectif à long terme qui est l'établissement de la Grande Frôce dans le cadre d'un régime laissant l'essentiel du pouvoir au Parlement. La politique pour nous, c'est avant tout la clarté sur nos ambitions, et il me paraissait incongru de ne pas les afficher de façon précise.

PAB L'argument selon lequel la Sicile est historiquement et culturellement rattachée à la Frôce tient-il vraiment ? L'Italie a su faire son unité en son temps et la Sicile a eu maintes occasions de manifester son intérêt pour la Frôce ! Pourquoi maintenant ? Et surtout pourquoi la cause de cette île trouve t elle autant d'écho dans le discours du DUC ? Y a t il d'autres intérêts ? Vous l'avez dit vous même, vous avez fréquenté le peuple sicilien, si l'on peut parler de peuple sicilien, et vous êtes revenus en Frôce. Etes vous vraiment objectif sur ce point là Monsieur Finacci ?

FINACCI Ces liens sont extrêmement forts, la Sicile a été une terre d'asile pour de nombreuses personnes opprimées par la dictature, de nombreux siciliens ont été séduits par l'idée du rattachement avant même qu'il ne devienne un thème de discussions proéminent en Frôce et ils partagent avec de nombreux frôceux un sens de l'honneur et de la droiture particulièrement développé.

L'unité italienne, c'est comme l'unité belge, une mascarade. Le Mezzogiorno dont fait partie la Sicile en plus d'être honteusement pauvre pour une partie de l'Italie est sans cesse décrié par les nordistes comme une terre de paresseux incapables, sans compter les nombreuses allusions sur la mafia sicilienne alors que la situation ne cesse de s'améliorer. La faute revient en grande partie à la Lega Nord qui dresse la "Padanie" contre le sud à grands coups de rhétorique populiste. A force de se sentir exclus, les siciliens en reviennent au souhait de leurs ancêtres, la réunification de la couronne d'Aragon.

Le fait d'en parler maintenant, c'est avant tout parce que c'est le moment idéal pour en parler, le pays s'est stabilisé après la fin de la Révolution, les siciliens ont un véritable désir de séparation de ce nord qui les méprise et de réaliser le souhait de leurs ancêtres et le retour de la famille royale en Frôce qui nous aide à disposer d'un vrai réseau sont les facteurs qui ouvrent une opportunité historique.

Le seul intérêt du DUC, c'est de réunir l'ancestrale couronne d'Aragon et de soutenir le principe d'autodétermination, il n'y a pas beaucoup d'autres choses à gagner. Concernant mon expérience, je suis revenu en Frôce pour soutenir les efforts de ceux que j'ai du quitter lors de mon exil et aussi que je reste un investisseur, j'avais beaucoup de possibilités en Frôce et je pense qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. En ce qui concerne l'objectivité, je suis tenté de dire que nul ne peut être objectif sur cette question, s'il existait une vérité absolue, il y aurait une unanimité qui se dégagerait des deux côtés, les sondages sont actuellement serrés preuve que cette question est très complexe.

PAB Une mascarade ? Pour vous, l'Italie est donc une mascarade ? Vous ne craignez pas que ces propos entachent nos relations avec le pays de Mario Monti ?

FINACCI L'unité italienne est une mascarade, pas l'Italie en tant que pays. Mario Monti fait ce qu'il peut, mais les années Berlusconi ont laissé le sud dans un très sale état, trop sale pour que de nombreuses personnes oublient cette période d'humiliation, et je pense particulièrement aux siciliens qui sont l'un des peuples les plus fiers au monde et qui ont la chance de bénéficier d'une alternative légitime et réaliste. Il n'y a aucun mal à dire la vérité, c'est la base de relations saines. Je ne proposerais pas la dispense de visa pour les citoyens d'un pays que je ne respecte pas.

PAB Mais alors, que dites vous aux indépendantistes salusiens ? Vous allez accéder à leur demande d'autonomie, d'indépendance ou que sais je ?

FINACCI Ils sont assez peu nombreux, ceci dit leur voix ne doit pas être ignorée, sauf lorsqu'elle est portée par la violence. Les particularités régionales ont été trop longtemps oubliées, et une décentralisation basée sur la culture me parait être la première priorité dans ce domaine. Ceci dit, je ne m'oppose pas à ce qu'à moyen terme, certaines régions acquièrent une autonomie accrue, mais le court terme doit être fait de décentralisation. L'évolution est toujours plus saine que la révolution

PAB Pensez vous qu'en voulant axer votre politique sur la ville, comme vous l'indiquez vous même, "cellule de base de la société, premier lieu d'éducation, de responsabilité et de solidarité" on peut y associer la décentralisation administrative que vous appelez de vos voeux également ?
N'est-ce pas paradoxal ?

FINACCI Au contraire, le pouvoir central à Aspen a de nombreux mérites qui ne peuvent lui être retirés, avec une diversité sociologique comme ethnique inégalée en Europe, mais les députés ne connaissent pas tous les besoins d'une ville du bout de l'Archipel Cofonoria comme l'est Salusa, trop souvent ignorée au profit de la ville voisine d'Uzarie qui est une des capitales mondiales du divertissement, une fierté pour la Frôce.

En revanche, un conseil régional sera composé de personnes plus aptes à prendre en considération les besoins de chaque ville et de répartir les fonds disponibles de la meilleure façon pour faire en sorte que la ville soit ce lieu d'éducation, de responsabilité et de solidarité que nous voulons. La décentralisation doit se faire à tous les échelons pour que les besoins locaux soient cernés du mieux possible.

PAB Irez vous jusqu'à prôner une fédération, comme a pu l'énoncer sommairement la FDF avant et pendant les élections ?

FINACCI La fédération me parait excessive, l'état central a de nombreuses vertus notamment en matière d'imposition, de sécurité et de vue globale des intérêts économiques et stratégiques frôceux. Je préfère une décentralisation sereinement menée et principalement axée sur les questions de culture et de besoins basiques locaux et que de préparer une fédération à la hâte avec les problèmes budgétaires qui s'en suivront.

PAB Arrêtons nous maintenant quelques instants sur le côté monarchique, en tout cas royauté, de votre parti. Si le DUC accède au pouvoir avec la majorité absolue, ou en tous cas, qu'il a les moyens d'appliquer sa politique, vous restaurerez donc la royauté c'est bien ça ?

FINACCI Quand bien même nous aurions une majorité écrasante au parlement, un référendum est nécessaire pour le retour de la royauté. Pour l'heure, l'Assemblée Nationale ne semble pas disposée à convoquer un tel référendum en votant une nouvelle Constitution qui mettrait en oeuvre une monarchie dotée d'un système parlementaire.

Si après les prochaines élections, nous disposons d'un cadre plus propice au retour de la royauté, nous organiserons une série de débats pour proposer une Constitution qui donnerait toute la place qu'il mérite au Parlement, puis cette Constitution sera soumise au vote des députés, et si ceux-ci donne leur aval, il y aura référendum. Le retour de la royauté ne se fera pas sans référendum.

PAB Vous prônez donc un retour concret à la royauté. Pensez vous Monsieur Finacci que cela soit une priorité pour les Frôceux de revenir à la royauté ?
De plus, précisez votre propos. Vous comprendrez facilement qu'à trop mélanger les termes, les Frôceux vont s'y perdre. Vous êtes pour le retour de la royauté ou de la monarchie ?

FINACCI Ce n'est pas une priorité absolue certes, la preuve en est que nous n'avons pas discuté de ce point avec monsieur Valbonesi, mais je n'aime pas entrer dans des logiques utilitaristes, on commence par occulter les questions institutionnelles et culturelles et on finit par ne penser qu'à l'économie alors qu'il existe tant d'autres choses à faire. La question sera posée en temps voulu, c'est avant tout un objectif à long terme.

Les termes de royauté et de monarchie sont souvent considérés comme des synonymes aujourd'hui. Mais pour les personnes les plus attentives au sens profond des deux mots dont j'avoue ne pas faire partie, je veux bien sûr parler de royauté, le système électoral doit demeurer démocratique et le roi ou la reine n'aurait que des fonctions symboliques, le pouvoir exécutif reviendrait au Président du Conseil des ministres, élu par l'Assemblée Nationale.

PAB Très bien Monsieur Finacci. Concernant votre rôle au gouvernement actuel de Monsieur Valbonesi. Vous êtes vice premier ministre et ministre de l'éducation. En soit, pas de quoi véritablement appliqué vos idées royalistes mais, peut être avez vous désormais la possibilité de glisser quelques réformes empruntes de vos valeurs j'imagine ! Ma question tourne plus autour de votre positionnement devant les premières actions du gouvernement auquel vous appartenez. Monsieur Valbonesi et par conséquent le gouvernement souhaite retirer le volet des affaires étrangères au président de la République. Etes vous d'accord ?

FINACCI Mes idées ne sont pas limitées à la Sicile ou au royalisme, j'ai de grandes ambitions pour l'éducation et la sécurité, en l’occurrence, le Premier ministre a jugé que mes compétences seraient plus utiles en matière éducative, et je ne peux que lui donner raison. Benjamin McGregor a sans doute des mérites dans d'autres domaines, mais il a saccagé notre système éducatif. C'est pourquoi ma première réforme a porté sur le retour au contrôle terminal, vecteur d'égalité et de justice, et j'ai le plaisir d'annoncer que les discussions secrètes avec les syndicats ont été plutôt fructueuses sur ce projet.

Concernant le retrait du domaine des affaires étrangères au Président, je ne peux qu'approuver Vincent Valbonesi. La fonction suprême de l'Etat, qu'elle soit exercée par un roi ou un président, requiert une neutralité bienveillante, avoir la capacité d'unir le peuple frôceux, chose que l'on ne peut pas faire en s'impliquant fortement en matière de diplomatie comme en atteste le pitoyable spectacle de l'arrivée en 2e position d'un parti qui veut transformer la Frôce en 51e État des États Unis. De plus, le retour de la diplomatie dans les compétences du Gouvernement offre un peu plus de pouvoir indirect au Parlement, l'organe le plus légitime de la République, grâce à son élection basée sur le plus juste des systèmes, la représentation proportionnelle.

PAB Très bien Monsieur Finacci, mais alors deux questions pour éclairer les Frôceux.
La première. Vous dites "le premier ministre a jugé que mes compétences" ... Vous ne vous êtes donc pas entretenu avec lui ? Vincent Valbonesi a décidé tout seul dans son coin ?
Et la deuxième : quel rôle aura le roi que vous souhaitez restaurer ? On peut se poser la question étant donné que la seule entité existante aujourd'hui qui pourrait représenter un temps soit peu le roi que vous appelez de vos voeux se voit dépouiller lentement mais sûrement de tous ses attributs ?

FINACCI Je me suis entretenu avec monsieur le Premier ministre, ce poste a été sa première offre et je l'ai accepté. Étant donné qu'il s'agit de sa première offre, je pense que je peux mettre en avant son jugement personnel sur cette nomination.

Le roi aurait avant tout un rôle de symbole unificateur en des périodes troublées et un garant de la continuité de la Frôce. Les prérogatives exécutives classiques reviendront au Président du Conseil des ministres comme cela est de plus en plus le cas, surtout si les préconisations du Premier ministre sont suivies. Ce n'est pas une révolution mais une évolution.

PAB Bien Monsieur Finacci.
Nous arrivons au terme de notre entrevue. J'aimerais seulement vous poser une dernière petite question, qui se divise elle même en d'autres petites questions.

Si vous aviez un premier ministre devant vous, que diriez vous à :

Yevgueni Makhno : Je lui conseillerais d'être plus clair dans ses positions politiques passer de l'UGR au DUC après avoir tenté d'adhérer au PLC puis de créer sa propre formation, c'est quand même très flou.

Mays Madarjeen : Ce type a baissé son froc devant la Ligue Patriotique, je n'aurais pas vraiment envie de lui adresser la parole.

Arthur Perry : Dommage qu'il soit mort, c'était une personne capable de travailler avec toutes les sensibilités modérées, typiquement dans la même volonté que celle exprimée par le DUC. Le fait que le PRF lui ait claqué la porte au nez quant à sa proposition d'union nationale alors qu'une crise sans précédent se profilait, n'a fait que confirmer ce que je pense de ce parti infesté par les anciens de la LP.

Morgane Adelie : En premier lieu, je ne m'éterniserais pas trop, ma femme est plutôt du genre jalouse. C'est une femme qui a su constituer une union nationale solide malgré une expérience assez mince, je lui dirais qu'il est dommage qu'elle ait si vite renoncé à sa carrière, elle serait typiquement le type de Président dont on aurait besoin avant de revenir à la royauté.

Sylvain Kelmann : Encore une fois une grande perte, son projet éducatif était très bon, il a su reprendre les meilleures idées de l'opposition sans faire montre de sectarisme, la droite a longtemps manqué de personnes de sa qualité ou de l'incapacité de celles-ci de s'affirmer face à leur appareil partisan.

Dimitri Fevernov : J'ai un peu de mal avec les communistes, même si le degré d'antipathie que je peux avoir envers eux est largement inférieur à celui que je peux avoir envers les copains de papy. Deux choses à lui dire, la première, c'est qu'il ferait bien d'arrêter de détester tout ce qui parle italien, son attitude qui visait à laisser le peuple sicilien seul dans son combat m'a attristé. La seconde, plus positive, ce serait des félicitations pour son action envers le peuple palestinien.

Jack Kusher : J'ai du mal à saisir le bonhomme, il était un des rares éléments à peu près fréquentables dans l'ancien PLC, mais je retiens surtout qu'il a montré qu'il n'était absolument pas compétent au poste de Premier ministre. Si je devais lui donner un conseil ce serait de bien réfléchir avant de revenir en politique si l'envie l'en prenait.

Benjamin McGregor : Il a le mérite d'avoir relancé l'activité gouvernementale, mais son caractère est difficile à gérer, chose qui n'est pas si gênante quand on parle d'un numéro deux, mais qui devient problématique dès qu'il s'agit d'un Premier ministre. La seule chose que je peux lui dire, c'est d'être plus calme quand il parle.

Laurent de Montredon : Un homme de qualité, j'aimerais beaucoup discuter avec lui si les prochaines élections mettraient en avant la nécessité d'une coalition de centre-gauche, il a eu le courage de résister à des attaques ad hominem déplorables de son propre ancien parti, et j'aime toujours travailler avec les hommes courageux.

Vincent Valbonesi : Je lui parle déjà très souvent, la seule chose que je veux lui dire c'est de tenir bon, il est l'homme qui a ramené la droite modérée sur le chemin de la raison, et nous avons besoin d'une gauche et d'une droite capables de mener le pays sans passer par de déplorables raccourcis populistes.

PAB Et hormis Vincent Valbonesi, avec lequel auriez vous accepté de travailler ? :

FINACCI Parmi ceux que vous citez, Perry, Adelie, Kelmann et Montredon. Dans le passé, il y en a plein mais je regrette de ne jamais avoir pu travailler avec Mattinen.

PAB Merci beaucoup Gavroche Finacci pour cette interview vérité. Au plaisir de nous revoir.
Verrouillé

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