10h - 12h : Le face à face

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Pierre-Alexandre Bonnardot
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Enregistré le : 06 janv. 2012, 18:44

10h - 12h : Le face à face

Message par Pierre-Alexandre Bonnardot »

Bonjour à tous, bonjour à toutes,

Aujourd'hui dans le face à face je reçois Madame Velasco, nouvellement nommée Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Travail, chargé des Affaires sociales, des Solidarités et de la Cohésion sociale.

Au delà de ce titre, somme toute à rallonge et qui est un peu, c'est mon avis, un fourre tout socio-financier, il y a une volonté de ma part : connaître la secrétaire d'état. Madame Velasco, que l'on connaît peu, et qui est, du reste, tout à fait représentative du nouveau gouvernement, c'est à dire, comme je le disais, composé de pas mal de personnalités peu ou pas connues.

Mais passons directement aux questions, car c'est bien cela qui nous intéresse au fond. Les Frôceux sont déjà bien assez embêtés par tous ces discours à rallonge alors passons aux réponses, aux vraies !

PAB : Madame Velasco, on vous connait comme membre du PRF. L'êtes-vous encore ? On voit bien que le PRF vit des instants difficiles. Je vous demande ça car on ne l'entend plus et puis il y a eu une fuite tout de même spectaculaire.

VELASCO : Pour être tout à fait franche avec vous, le PRF est en mort cérébrale. Certes le parti n'a pas encore été dissous officiellement mais les seuls membres restants n'ont plus la volonté de porter un quelconque projet seuls au nom du parti. Les départs successifs pour des raisons plus ou moins pertinentes et de façon plus ou moins honorable ont mis un véritable coup d'arrêt au PRF qui, selon moi, ne s'en relèvera pas.
Dès lors est-ce que je suis encore membre de cette formation ? Oui et non. Disons que techniquement j'ai toujours ma carte et que le parti n'a pas encore été dissous, mais je ne porterais plus ses couleurs dans ma démarche politique personnelle.

PAB : C'est tout de même impressionnant. Le PRF était pourtant jusqu'aux dernières élections le premier parti de Frôce. Peut-on parler de gâchis ? Et surtout, quel message pensez vous envoyer aux frôceuses et aux frôceux qui avaient placé leurs espoirs dans votre parti. C'est tout de même gênant de voir qu'un parti qui se disait capable d'être aux responsabiltés peut se liquifier aussi facilement vous ne pensez pas ?

VELASCO : De gâchis je ne pense pas. Les hommes et les femmes qui le composaient sont toujours la, de manière plus ou moins active sur le plan politique. La où il peut y avoir gâchis c'est en effet, comme vous le soulignez, au niveau des Frôceux et des Frôceuses qui avaient foi dans le PRF et qui se retrouvent aujourd'hui sans parti à soutenir, leurs idées étant aussi éloignées de celles du PLC que de celles du RPR.
Après je ne vois pas où se situe la "gène" à laquelle vous faites allusion. Le paysage politique frôceux évolue rapidement, c'est comme ça. Des partis apparaissent, disparaissent, et le PRF a su prouver par le passé qu'il était digne d'être face aux responsabilités les plus importantes qui échouent aux politiques de notre pays. Contrairement à d'autres qui ont tout à prouver ou qui se sont défiler devant leurs responsabilités, le PRF a su tenir la barque contre vents et marrées pendant son temps. Celui-ci est tout simplement passé aujourd'hui. C'est ainsi.

PAB: Amelia Velasco, vous êtes juge à la cour suprême. Je pense que beaucoup d'entre nous se demandent en quoi consiste votre rôle.

VELASCO : La Cour Suprême est l'un des organes les plus importants de notre pays. Je dis ça sans aucune prétention, je n'en serais pas juge, ma réponse serait la même. Notre rôle est de surveiller que la Constitution et les divers textes frôceux soient bien appliqués. Nous sommes un organe de contrôle et de conseil qui veillent à ce que les intérêts et les principes de notre République ne soient pas bafoués. Nous avons également un rôle de validation lors des diverses élections, toujours dans le but de vérifier qu'aucun principe ou texte n'a été bafoué.

PAB : En quelque sorte un garde fou, le gardien du temple. En France, la classe politique a eu, il y a quelques temps, à répondre de l'utilité, non pas de leur conseil constitutionnel mais de leur sénat. Pensez vous que l'utilité de la cour suprême puisse être remise en cause ? Pour tout vous dire, en préparant l'émission, je suis tombé sur des réactions qui se démandent avec insistance si la cour suprême ne pouvait pas être remplacé par une entité propre à l'assemblée nationale et qui serait moins pourvue en effectifs !

VELASCO : Au vu de la méconnaissance grave des textes de notre République montrée par le dernier président de cette même Assemblée Nationale, laissez-moi vous dire que la CS a encore de beaux jours devant elle et qu'elle est très loin d'être remplacée par quelque organe que ce soit.
Je vais être directe et franche, comme toujours. Aujourd'hui j'estime qu'une large frange de la classe politique frôceuse n'est constituée que d'opportunistes et d'assoiffés du pouvoir. Ils veulent grimper le plus d'échelons possibles sans prendre connaissance de la façon dont les structures fonctionnent. Vous n'aurez aucun mal à vous dégoter une quinzaine de politiques prêts à parader et à faire le beau, à parler pour dire tout et son contraire, et à gentiment empocher l'argent des contribuables. En revanche, vous aurez beaucoup plus de mal à trouver ce que j'estime être de vrais responsables politiques, qui connaissent leur affaire, les textes réglementaires basiques, ce qui a été fait avant qu'ils soient en place. Combien de fois nous sommes nous retrouvés ces derniers temps avec des responsables qui allaient à l'encontre de textes existants ou qui proposaient exactement la même chose en se vantant de la paternité de l'idée, ou qui ne respectaient pas les règlements les plus basiques, ceux qu'ils sont censés parfaitement maîtriser au moment d'entrer en fonction ?
Aujourd'hui nous avons peu de véritables responsables politiques. Il en reste heureusement quelque uns tout de même mais c'est loin d'être une large majorité. Et tant que ce sera le cas, la CS aura un rôle non pas important, mais vital.

PAB : Les dernières législatives ont donné largement vainqueurs deux partis de droite, le PLC et le RPR. Sont-ils les héritiers du PRF ? Et l'émergence de ces deux partis signe-t-il la fin du PRF ? Je sais qu'en tant que membre de la cour suprême vous devez faire preuve d'une certaine neutralité mais sur cette question, votre passé proche de militante m'intéresse.

VELASCO : Alors je vais vous répondre franchement. Ma neutralité de juge de la CS ne m'empêche pas d'avoir une opinion politique et de l'exprimer du moment qu'elle n'entre pas en jeu dans le cadre de mon travail. D'autant qu'il s'agit ici plus d'une question technique que d'une question de valeur.
Ni le PLC, ni le RPR ne sont des héritiers du PRF. Ce sont des partis bien distincts, avec une volonté affichée et un programme différent du PRF. Leur positionnement n'a pas grand chose à voir si ce n'est qu'ils sont à droite de l'échiquier politique frôceux, ce qui en soit ne veut strictement rien dire.
Est-ce que l'émergence de ces deux partis à mis à mal le PRF ? Probablement un peu. Le PRF était auparavant le seul parti pouvant représenter un très grand nombre de sensibilités politiques de droite. Une sorte de fourre-tout idéologique où se côtoyaient des courants bien divers et où les propositions étaient donc tout le temps faites de compromis. L'avènement de nouveaux partis distincts a probablement ébranlé la foi dans leur formation de certains militants. J'ai moi-même révéler en interne, et ceci dès ma demande d'inscription au PRF, que j'avais une vision bien différente sur le plan social que la moyenne des membres du parti. Ainsi lorsque le RPR, parti dont mes convictions se rapprochent davantage, s'est créé, j'ai été attiré par sa position.
Contrairement à d'autres, j'ai cependant été honnête avec les membres du PRF et leur ai fait part de cette interrogation afin que nous puissions en discuter ensemble, savoir comment nous allions réagir collectivement. D'autres ont préféré inventer des histoires afin de justifier leur départ sans avoir à assumer quoi que ce soit. Ce n'est pas tant la constitution du PLC et du RPR qui a tué la PRF mais la lâcheté, l'égoïsme et le manque de droiture de ses désormais ex-membres. J'espère d'ailleurs que leurs nouvelles formations sont bien conscientes du caractère des personnes qu'ils ont accueillies, sans quoi l'histoire se répétera probablement un jour ou l'autre.

PAB : Qui sont ces responsables politiques auxquels vous faites allusion ? Si les Frôceux sont ou ont été gouvernés par des incompétents, autant qu'ils le sachent ! Monsieur Valbonesi ? Monsieur de Montredon ? Monsieur McGregor ? Des ministres ? Monsieur Vossen ? Monsieur Dellas ? Monsieur Cypher ? Monsieur Salinovitch ?

VELASCO : Je parlais uniquement d'ex-membres du PRF que j'ai personnellement côtoyé. A ma connaissance, les personnes que vous citez, exception faite de M. Valbonesi qui a quitté le parti alors je n'y étais pas encore, n'ont jamais été au PRF. Je pensais essentiellement à M. Kellmann, qui avait entamé des tractations pour rejoindre M. Valbonesi alors même qu'il était encore au PRF. En soit, rien de terriblement choquant s'il n'avait par la suite justifié son départ de notre parti en m'accusant de lui porter préjudice. Ce même M. Kellmann qui a fomenté avec M. de Milon et le PLC une action coup de poing contre M. Valbonesi. Ce même M. Kellmann dont voici les propos à propos de son nouveau président de parti.

"Je ne sais pas à quoi il joue mais j'avoue être agacé par son attitude. Après avoir ouvertement renié le candidat PLC aux dernières primaires, voilà qu'il s'en prend publiquement aux propositions de lois qu'il a déclaré soutenir il y a un mois.

Son double-discours permanent me fatigue et est préjudiciable pour l'image de la droite, que ce soit le PRF ou le PLC.

Je vous conseille de créer une "alliance" implicite pour isoler progressivement Valbonesi et le pousser à jeter l'éponge. C'est un élément nocif, mon frère Sylvain m'avait expliquer tout le mal que ses positions ont fait au PRF par le passé. Il veut se la jouer électron libre et qu'on lui rende sa liberté.

Alors autant je pense être assez proche de lui pour ce qui est des idées et des positions, autant sa personnalité en elle-même m'exaspère au plus haut point."

Vous comprendrez que faire des ronds de jambe à M. Valbonesi ensuite pour le rejoindre au sein du RPR en tentant de détruire bien savamment toutes preuves de sa "traitrise" est d'une hypocrisie abjecte. Un homme que je juge personnellement indigne de représenter quelque instance que ce soit dans notre chère République.

PAB : Vous vous rendez compte Madame Velasco, qu'à la lumière des derniers évènements, et notamment de la nomination du nouveau gouvernement, vos propos peuvent choquer ! Non seulement Monsieur Kelmann est le ministre de la justice et des institutions de Monsieur Valbonesi mais en plus, vous faites parti de ce gouvernement.
Vous êtes en train de nous dire, avec toute la sincérité et la franchise qui est la votre, et je vous remercie pour cela, que la division constatée au sein de la droite, a migré au gouvernement ! C'est bien ce que vous nous dites puisque vous critiquez vertement Monsieur Kelmann et que ce dernier était prêt, il y a peu, selon vos propos auxquels j'accorde tout le crédit qu'il faut, à faire tomber Vincent Valbonesi !

VELASCO : Qui a parlé de division ? Vous peut-être, moi certainement pas. J'ai simplement parlé du peu de considération que je faisais d'un homme qui n'a à mes yeux aucun respect des autres et de ses engagements. C'est un point de vue tout personnel, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit non plus. Je n'ai jamais été langue de bois, du pain béni pour un journaliste tel que vous, sans que vous ayez besoin toutefois d'en rajouter des tonnes.
Est-ce que personnellement j'approuve la nomination de M. Kelmann a un poste aussi important ? Non. Est-ce que j'ai mon mot à dire sur cette nomination ? Non plus. Et ce serait par ailleurs manquer de respect à M. Valbonesi, qui connait les tenants et aboutissants de cette "affaire", que de lui tenir rigueur de cette nomination. S'il a choisi M. Kelmann malgré tout, je n'ai nul doute que ce soit pour de bonnes raisons. Est-ce que ça créera une division ou des tensions au gouvernement ? Pas de mon fait. Je suis ici pour bosser, avec M. Kelmann si besoin, pas pour lui faire la causette ou faire ami-ami. On est pas vraiment proches, c'est loin d'être un secret d'état, et alors ? Le gouvernement n'est pas une réunion de potes au bistrot du coin.

Vous parlez maladroitement de division. Mais la droite a toujours revendiquée cet état de fait. Ce principe que vous appelez "division", je le nomme personnellement richesse de points de vue et diversité d'opinions. La droite a toujours revendiquée fièrement son esprit multiple, après tout ce sont surtout les confrontations qui font avancer un pays, quand la gauche préférait d'un coup d'un seul se liguer derrière un seul et même esprit afin de conserver le pouvoir bien au chaud.
Est-ce un mal que des personnes avec des points de vue divergents se retrouvent dans un même gouvernement. Vous semblez juger que oui. Pour ma part je vous assure que non.


PAB : Mais enfin Madame Velasco. Le PRF "un peu" mis à mal par la création du RPR ? Vous pensez vraiment que l'on peut atténuer l'effet dévastateur de la défection de Monsieur Valbonesi du PLC pour venir chasser sur l'aile modérée du PRF ?
Et puis vous le dites vous même, le RPR a fortement puisé dans les effectifs du PRF. Lorsque l'on vide un parti de ses têtes pensantes, on le tue non ?

VELASCO : Avez-vous écouté ma réponse ? J'ai bien expliqué que je n'attribuais pas la mise à mort du PRF à l'avènement du RPR et du PLC mais bien à la défection des membres ex-PRF. Bien sur que ceci à résulter de la création des nouveaux partis. Bien sur qu'il en aurait probablement été de même si tous les membres PRF avaient été honnêtes avec eux-mêmes et avec les autres. Mais la question étant "le RPR et le PLC ont-ils tué le PRF", je répond "Non". Ce sont les ex-membres PRF qui l'ont tué, personne d'autres. Le parti était déjà à l'agonie bien avant l'arrivée du RPR, même si ça a été l'un des éléments qui a précipité tout ça.
Je vais revenir sur votre dernière phrase: "Lorsque l'on vide un parti de ses têtes pensantes, on le tue non ?". Je ne sais pas d'où vous vient cette idée que le RPR a cannibalisé le PRF. Le seul a à avoir quitter le PRF pour rejoindre la formation de M. Valbonesi est M. Kellmann, militant à l'activité inexistante, qui a préféré chercher des excuses complètement foireuses pour justifier son départ plutôt que d'assumer. Bref, bien loin des fameuses têtes pensantes dont vous parlez. Je n'ai pas vu Vera Kalachnikova s'encarter au RPR, je n'ai pas vu Arthur de Milon s'encarter au RPR, je n'ai pas vu Julian Robson ou encore Paul Rogin s'encarter au PRF. Mais peut-être avez-vous plus d'info que moi sur ce sujet.


PAB : Quelles sont les missions futures de la cour suprême ? Sera t elle amenée à évoluer ?

VELASCO : La Cour Suprême n'a pas vocation à évoluer dans son fonctionnement principal. C'est un organe pilier de notre République et son rôle se place au-dessus des évolutions politiques ou économiques de notre nation. C'est d'ailleurs pourquoi ses membres ont un devoir absolu de neutralité. Nous ne sommes pas élus pour défendre un intérêt quelconque et changer notre fonctionnement au gré des vents mais pour s'assurer de la bonne constitutionnalité des actions. Et ceci n'a pas vocation à changer que'elle que soit les évolutions politiques. En revanche la CS peut évidement subir des évolutions mineures, techniques, selon la volonté des députés. Avoir un nombre de juges plus conséquent par exemple. Ceci dit je n'en vois à l'heure actuelle pas vraiment l'utilité.


PAB : Si je vous dis : Arthur de Milon, vous me répondez ?

VELASCO : Regrets.

Je suis assez "jeune" en politique. Le PRF était pour ainsi dire mon premier parti puisque j'avais préféré me concentrer sur mon entreprise média jusqu'à présent. M. de Milon était le Président de celui-ci et m'a très bien accueilli.
Je dirais qu'il a les qualités de ses défauts. Il n'a rien d'un leader né à proprement parler comme ont pu l'être M. Valmont ou Mlle Kalachnikova. Quelque part ça le rendait plus "humain". Il faisait quelques erreurs dues à son manque de maturité politicienne pour un tel poste et c'est finalement et de manière contradictoire ce qui était appréciable chez lui car il le reconnaissait et avait une vraie volonté de faire de son mieux. J'avais de très bons espoirs à la fois pour lui dans ce rôle, et pour le parti tant qu'il était ainsi mené de manière volontaire et ambitieuse.
Mais la pression a eu raison de sa volonté, qui s'est révélée bien plus faible que ce que j'avais cru au premier abord. Nul ne peut prévoir à l'avance la manière de réagir face à une grande responsabilité pour laquelle on n'était pas forcément préparée. Je ne lui en veux donc pas d'avoir craqué. En revanche je pense qu'il aurait pu faire une sortie un peu plus honnête et responsable plutôt que de partir un peu comme un voleur.

Oui le mot "regrets" est décidément ce qui convient le mieux lorsque son nom m'est évoqué.

PAB : On dit que Monsieur de Milon a craqué à cause de son isolement qui se faisait de plus en plus fort en conséquence de son entrée au gouvernement Montredon. Certains ont même avancé l'idée que le parti désavouait totalement cette participation contre nature. Vous partagiez cette idée et est il vrai que Monsieur de Milon était vertement contesté au sein du PRF ?

VELASCO : A titre personnel, j'avais en effet expliqué à M. de Milon, que cette entrée au gouvernement n'était probablement pas une bonne chose. M. de Milon nous a justifié cela par son rôle de technocrate au sein du gouvernement. Je n'y voyais la pour ma part qu'une façon de se montrer quitte à rogner sur ses idées, et surtout sur celle de sa formation politique. M. de Milon a fait un choix personnel, pour lequel il n'a prévenu personne. Un choix de débutant j'ai envie de dire. L'isolement qu'il a suscité au sein même du PRF est en grande partie de son fait. Au final n'étions-nous pas tous isolés au sein du PRF ? Je le pense, et c'est pourquoi la formation a implosé, car il n'y avait plus aucun liant entre les membres.
Après cette erreur a entraîné une discussion animée, mais à aucun moment il n'a été question de mettre à prix la tête de notre président de parti. Son choix de fuir ses responsabilités n'appartient qu'à lui, pas aux autres (ex-)membres du PRF.

Bien, merci Madame Velasco.
Je vous remercie vraiment pour votre franchise, le moins que l'on puisse dire c'est que vous nous avez répondu sincèrement sans essayer de nous balader. Je pense que les Frôceux qui nous ont écoutés ont également eu cette impression.
Je vous souhaite bonne chance pour vos premières pas au gouvernement en tous les cas.

Le face à face c'est fini pour aujourd'hui.
Lors de la prochaine émission, je recevrai Monsieur Gavroche Finacci !
Verrouillé

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