Alors que toute l’Europe et le monde occidental plus globalement connaissent une grave crise de la dette, il est important que la Frôce, chanceuse de ne pas connaître le même sort, se protège à l’avenir d’une éventuelle crise de la dette. Le rôle du politique, c'est de prévoir et d'anticiper au mieux. Pour cela, le gouvernement propose l’inscription dans la Constitution de la République Frôceuse un article imposant un respect de l’équilibre des finances publiques. Cette règle permettra d’une part de rassurer les actuels et futurs créanciers de notre pays quant à notre sens des responsabilités et au respect de nos engagements financiers, et elle permettra d’autre part d’empêcher une détérioration future de l’équilibre de nos finances publiques. La maitrise des finances publiques représente un enjeu majeur en ce qui concerne notre souveraineté. Si nous étions un jour en proie à une situation économique bien plus néfaste, alors le pays deviendrait une cible pour des marchés. C’est un enjeu national qui se pose et le gouvernement souhaite obtenir un large consensus sur cette question.Projet de loi constitutionnelle sur la règle constitutionnelle d’équilibre des finances publiques
Vu la Constitution,
Vu le Code Economique,
Madame Victoria Lopez de Ayala, ministre de l’Economie, des Finances et du Travail du gouvernement Valbonesi II, propose le projet de loi constitutionnelle suivant :
Article premier et unique.-
Il est modifié l'article 39 de la Constitution de la République Frôceuse, LC-2011-10-03 du 6 octobre 2011, par l'ajout de l'alinéa suivant :
« La Frôce s’interdit de voter dans une loi de finances un budget en déficit de fonctionnement. La Cour des Comptes examinera systématiquement les lois de finances avant leur promulgation afin de vérifier le respect de la règle d’équilibre des finances publiques. En cas de non-respect de cette règle, la Cour des Comptes devra déclarer la loi de finances illégale. »
Fait à Aspen, le XX/XX/2012.
Par,
Victoria Lopez de Ayala, ministre de l'Economie, des Finances, du Travail et des Affaires sociales,
Vincent Valbonesi, Premier ministre,
Henri Quineault, Président de la République.
Le débat est ouvert. Pour la crédibilité de ce débat, un minimum de respect mutuel est demandé.