AIF - 11/01/2012
Transports : Les conducteurs de bus, métros et tramways déposent un préavis de grève
Le syndicat principal de conducteurs de bus, métros et tramways a déposé un préavis de grève pour la seule journée du mardi 24 janvier afin de protester contre les refus systématiques de la direction de revoir leurs salaires à la hausse, le syndicat réclame des augmentations générales de 20 %. Les dirigeants du syndicat ont notamment fait remarquer qu'un conducteur débutant était payé 1 150 plz mensuels en Frôce, contre 1 400 € mensuels chez nos voisins français.
Il est malheureux, que encore un fois ce sont les usagés des transports publics qui vont devoir se débrouiller sans transports en communs toute la journée du mardi 24 janvier. Est ce qu'un jour nos syndicats patronaux et de salariés arriveront enfin à se retrouver autour d'une table et négocier ? On se croirait en France.
Président-Directeur Général du Groupe Kent & Dereck Président du Conseil National du Patronat Frôceux
Il faut espérer que les syndicats et les patrons se mettront autour d'une table au plus vite pour discuter et arriver à un accord juste et applicable pour tous. Il en va du bien-être indispensable des usagers frôceux mais également de des droits et des la décence des employés des transports en communs.
Ex-Premier Ministre
Ex-Ministre
Ex-Président du PSD
Ex-Président de l'Assemblée Nationale
Lorsqu'il s'agit d'un refus systématique, j'aimerai voir de quel droit il s'agit. Ce sont des propositions de hausse de salaire prononcées par un syndicat, ce qui apporte quelque part, même si on peut le contester, une certaine légitimité. Il faut néanmoins que les salariés comprennent que la prise d'otage des usagers n'est pas un poids dans les négociations, car ces pratiques mafieuses sont intolérables.
Mike Harper fit une déclaration concernant ce préavis de grève:
"Comme d'habitude des grévistes vont empoisonner la vie de nos concitoyens qui eux souhaitent travailler. En faisant ce genre d'actions, les syndicats se mettent à dos la population, or, est-ce dans leur intérêt ? Je ne le crois pas. De plus, qui aujourd'hui peut se tarir d'être augmenter ? Pas grand monde. Là pour l'augmentation salariale d'une minorité, on fait perdre de l'argent à l'entreprise, continuez ainsi l'entreprise perdra du chiffre d'affaire et ne pensez pas qu'au final vous serez augmentés. De plus, ce genre de mouvements ralentit l'ensemble de l'économie frôceuse. Et je me préoccupe de notre économie, contrairement à ces syndicats. J'appelle évidement à un retour à l'ordre le plus rapidement possible."
Makhno parle de pratiques mafieuses et de prise d'otage. A t-il seulement déjà vu à l’œuvre des mafieux et des preneurs d'otages ? Je peux garantir que ces personnes feraient passer les infâmes grévistes qu'il décrit pour des personnes extrêmement sympathiques et respectueuses. Utiliser ces termes c'est du mépris envers les vrais otages et les vraies victimes de la mafia.
Harper égratigne les auteurs de la possible mobilisation, c'est son droit, nous sommes en démocratie, moi non plus je n'ai pas que des lauriers à leur dresser. Mais c'est vraiment comique qu'il se permette d'appeler au retour à l'ordre, et non simplement de le souhaiter, juste après avoir bavé sur le dos d'une des parties.
Ceci dit, je trouve le parallèle avec la France établi par les syndicalistes douteux, le salaire minimum horaire en Frôce est inférieur d'environ 22 % au salaire minimal en France, leur salaire n'est inférieur que de 18 % à celui de leurs homologues français, ils ne sont pas franchement les parents pauvres de la nation. Si je comprends qu'une augmentation peut être souhaitable au vu de l'importance de leur travail pour le bon fonctionnement du pays, je trouve l'exigence de 20 % très exagérée.
Exactement, M. Makhno n'a encore rien vu des prises d'otages et des pratiques mafieuses. Alors il faudrait que cet excité se calme. S'il n'est pas content, qu'il aille travailler dans les transports.
Je ne suis pas d'accord avec l'argument de M. Finacci cependant. Ce n'est pas parce qu'ils seraient un peu moins pauvres que les autres qu'ils ne doivent pas se battre. Il est important au contraire que tout le monde mette du sien, quel que soit son secteur d'activité. Certes, cela augmentera les frais de transport de mes pâtisseries, mais je trouverai en même temps davantage de clients.
" J'ai hâte de voir le FN dans l’hémicycle, un vent de démocratie soufflera alors sur la France." Valbonesi
Qu'il s'agisse de ne pas ramasser les déchets ou de ne pas conduire des usagers d'un point A à un point B, qu'il s'agisse de racket ou d'empêcher les individus de se rendre à leur travail, je ne fais pas de différence. Les deux sont du chantages et brident la liberté de mouvement.
La gauche angélique joue du violon sur le droit de grève, mais qu'en est-il du délit de grève ?
Je parle bien de revendication exagérée, je suis d'accord sur le fait que les conducteurs ont le droit de demander à être mieux considérés et je pense que leur salaire actuel est quelque peu insuffisant, mais ça n'empêche pas de trouver que le seuil de 20 % est excessif par rapport à leur situation relative.
Le terme de chantage parait abusif, ce n'est pas l'utilisateur qui doit répondre aux revendications mais une entreprise publique. Dans le cas où l'entreprise montre une mauvaise volonté évidente, elle est au moins aussi coupable des perturbations causées que les perturbateurs. Et quand bien même vous auriez raison, il y a une très lourde différence entre un chantage ne mettant pas en danger des vies et une prise d'otages ou autre activité mafieuse.
Vous parlez de liberté de circulation, mais la grève est un ressort de la liberté de s'exprimer et de protester, des libertés au moins aussi importantes que la circulation. Sans pouvoir de nuisance de la part des salariés, les employeurs seraient tout puissants, le milieu du travail est conflictuel par nature. C'est pour ces raisons que le délit de grève que vous appelez de vos vœux n'a aucunement sa place dans une démocratie, et il n'y a pas besoin d'être de gauche ou "angéliste" pour défendre les libertés des salariés.
