- Bonjour M. Hamilton, selon certaines rumeurs, vous allez vous présenter contre Mlle Kalachnikova aux présidentielles du PRF... Qu'avez-vous à répondre ?
- Je me présente à la Présidence du PRF car je trouve que ce parti n'est pas assez libéral en terme d'économie et de finance et conservateur sur les questions de société ! Si je ne suis pas élu par nos militants, je n'exclus pas créer un nouveau parti conservateur voire d'extrême-droite !
- Et quels sont les autres qui se présenteront aux présidentielles du PRF ?
- Pour le moment je suis opposé à Vera Kalachnikova à la Présidence du parti.
- Bonjour M. Riga, nous vous avons entendu militer contre les personnes au pouvoir actuellement... M. McGregor vous a répondu par un communiqué... Qu'avez vous à y répondre ?
- Bonjour,
Monsieur McGregor défend son poste et c'est normal. Il parviendra peut-être à tromper une partie des frôceux, mais je crois qu'il n'a pas la notion du terrain, en tout cas pas de Salusa où la vie est de plus en plus difficile pour ceux qui travaillent. Il ne connaît pas non-plus la culture du pays, trop habitué qu'il est à fréquenter les salons mondains. Il me reproche de mentir. Je pense plutôt qu'il faut faire tomber les masques. J'ai accusé les hommes politiques de Frôce de n'être jamais sortis de leur caste. J'ai dit qu'ils étaient ministres, avocats, fonctionnaires, bureaucrates, chefs de grandes entreprises. Moi je tiens une simple boulangerie qui, comme on me l'a fait remarquer, ne fait pas le poids face aux millions que représente par exemple la première compagnie d'aviation du pays. Tous ces gens sont liés au pouvoir en place, ils organisent la vie politique, rédigent les lois et se font plébisciter par le peuple. Il faut que cela cesse.
Nos détracteurs se cachent maintenant derrière les textes qu'ils ont eux-mêmes rédigés et nous accusent de ne pas respecter la loi ni la constitution. Pourtant nous n'appelons pas à l'insurrection ni à l'usage de la violence. Nous demandons que le peuple soit écouté et qu'un référendum d'autodétermination soit organisé dans l'archipel. C'est une demande légitime car nous considérons que les peuples de l'archipel, qui forment une grande communauté, avec une culture différente de celle des Frôceux, ont droit à vivre libres sur leurs terres. Je pense que beaucoup de citoyens de l'archipel, et notamment à Salusa, sont prêts à soutenir cette revendication. L'avenir de l'archipel dépendra de beaucoup de facteurs, et notre programme politique n'est pas encore élaboré. Mais je suis confiant en l'avenir, et je sais que tôt ou tard les partis frôceux devront reconnaître le fait national cofonorien.
La réaction de M. Mac Gregor témoigne d'une certaine crainte devant l'inconnu. Il a sans doute l'esprit trop scottish pour savoir qu'il existe des populations très diverses sous sa juridiction. Mais il ne devrait pas avoir peur, nous sommes mesurés et ouverts aux négociations.
Le 20h15 et Linden Hagen reviennent le 20 décembre !
En pleine procédure judiciaire qui prend du temps, le journaliste Ryan Linden Hagen revient sur la scène médiatique et annonce qu'il ne pourra reprendre ses activités totalement avant le 20 décembre.
Selon quelques rumeurs, il hésiterait aussi à se lancer dans le monde politique aux côtés de son compagnon.
Monsieur Laurent De Montredon a été questionné par des journalistes de Frôce 2 sur son sentiment global sur ce qu'il se passe actuellement en Frôce, le Gouvernement, les élections et les négociations sur son projet : "Je vous remercie de me poser une question pour éclaircir les choses face aux Frôceuses et aux Frôceux.
Je tenais tout d'abord à les informer du résultat des négociations menées avec l'intersyndicale lycéenne.
Les négociations se sont parfaitement bien déroulées. J'ai eu personnellement à faire à une représentante des lycéens diplomate, de bonne foi et qui a également compris l'idée même du texte premier.
Après notre discussion, nous nous sommes entendus sur deux nouveaux points qui viennent désormais s'ajouter au dispositif premier du service civique.
Vous n'êtes pas sans savoir que la première version du texte a été rejeté par l'Assemblée Nationale. Sans doute y avait-il là une réelle opposition au texte, mais sans doute qu'il y avait également dans cette opposition de façade un manque manifeste de courage politique.
Mais désormais le texte a été renégocié et nous pouvons que très bientôt une nouvelle version sera présentée aux représentants parlementaires. Voici donc les deux points qui ont participé à la réussite des négociations :
Premièrement, il est instauré une indemnité, une rémunération, appelez cela comme vous voulez - les modalités sont précisées dans le texte - à hauteur de 50% du salaire horaire garanti. La loi sur le SHG étant actuellement en vigueur, c'est sur cette loi que se basent logiquement nos calculs.
Cette rémunération est divisée en deux. La première moitié sera versée mensuellement au jeune qui effectue son service civique afin de l'aider au quotidien. Et la seconde moitié sera versée à la toute fin du service civique pour permettre à notre jeunesse de commencer dans la vie avec un petit pécule qui aura récompensé des mois d'investissement personnel et qui les encouragera à se lancer et s'intégrer dans notre société.
Deuxièmement, sur ma proposition, le service civique perd son caractère obligatoire. En instaurant cette rémunération, je pense que cela suffit pour rendre le service civique attractif et motivant. Il sera donc volontaire. C'était là, je pense, le point qui gênait le plus les représentants parlementaires et les lycéens. Ils ne voulaient pas d'obligation, j'ai ainsi privilégié de mon propre chef l'incitation ce à quoi la représentante de l'intersyndicale a répondu favorablement.
Aujourd'hui, vous le voyez, le mouvement lycéen s'est éteint. Il y a certes quelques foyers de jeunes Frôceux qui rêvaient certainement, à l'image de certains personnages qui se rêvent tribuns et meneurs, accomplir une révolution. Mais je dois dire que l'immense majorité des lycéens qui ont accompli ce mouvement protestataire l'ont fait car ils considéraient que je ne les avais pas assez pris en compte. Je l'avoue, peut être aurais-je dû les consulter. Mais d'un autre côté, je ne suis pas ministre de l'éducation.
Ils l'ont donc fait par conviction, par crainte de l'avenir certainement également mais surtout pour sauvegarder leur idéal de vie : pouvoir choisir, faire ses preuves par soi même, se bouger pour réussir !
Le texte premier ne donnait pas aux jeunes un rôle de passifs mais, peut être qu'il ne disait pas assez clairement que l'Etat croyait en ses jeunes et en leurs capacités à se bouger seuls.
J'ai donc rédigé une nouvelle version du texe que j'ai soumis en conseil des ministres. Nous verrons bientôt si cette nouvelle a un avenir.
Vous me questionnez cependant sur un sujet plus vaste et actuel : les élections.
Je suis persuadé que la coalition actuellement au pouvoir n'a pas déçu. Certes, avec l'engouement qu'il y a eu en octobre, il y en a forcément certains qui ont changé de barque mais c'est tout à fait normal surtout lorsque l'on voit que désormais les citoyens frôceux ont le choix entre 6 à 7 partis politiques où exprimer leurs convictions.
Les législatives de Décembre vont, en tous cas, être un moment de vérité pour tout le monde. La droite attend un sursaut et s'il n'a pas lieu, il faudra considérer ces élections comme un échec pour eux. Les partis actuellement au pouvoir, de gauche, attendent eux une stabilisation. Les enjeux ne sont donc pas les mêmes. Une victoire en demie teinte pour la droite serait un échec, un statut quo entre les différentes forces politiques frôceuses ne serait par contre pas forcément une défaite pour la gauche.
Ces élections seront en tous cas l'occasion de mesurer les forces en présence et sans doute que cela ne sera pas aussi facile qu'en octobre. De notre côté, à gauche de l'échiquier politique, notre unité a été renouvelée tout récemment. Beaucoup aime à imaginer des frictions, des tensions, des haines privées en interne. Continuons à les laisser rêver. Je vous assure que ce que ces gens là prennent pour un déchirement n'est rien d'autre que la concrétisation au quotidien du débat démocratique au sein d'une coalition politique de premier plan.
Je voulais terminer sur le service civique tout de même.
Je renouvelle l'annonce de la discussion en conseil des ministres de la nouvelle version du texte et je prépare actuellement un certain nombrme de déplacements dans les lycées et universités de Frôce afin de rendre le message que porte ce texte plus audible et pour continuer dans cette voie que les récentes négociations ont tracé : le dialogue entre les politiques et la jeunesse frôceuse.
Je vous remercie. "
Modifié en dernier par Ryan Linden Hagen le 03 déc. 2011, 09:54, modifié 1 fois.
Selon des hauts fonctionnaires de l'Hôtel Belley, Benjamin McGregor a prêté serment devant Asuka Finacci dans une pièce du palais du chef du gouvernement. Il devrait nommer son exécutif dans les heures qui vont suivre. Selon certaines rumeurs, le REC obtiendrait une écrasante majorité des membres du gouvernement alors que le RDS n'aurait qu'un seul représentant. Quant à la garde de rapprochée de McGregor, Montredon et Faraday, elle aurait été évincée du gouvernement. Ce ne sont que des rumeurs.
Salinovitch - Mélenchon, même combat? Qu'en pense l'extrême de ceux-ci?
Le RDS et le REC se rassemble... un PG en devenir, Salinovitch en Mélenchon. Vous, Jean Baptiste Marshall en Marine Le Pen ? La cible c'est eux ? Qu'en pensez-vous ?
Le parallèle que vous faites entre Salinovitch et Mélenchon est intéressant. Par contre, j'ai du mal à savoir comment vous arrivez à dissocier Mélenchon de Marine Le Pen. Surtout sur le plan économique j'entends. Moi je n'y arrive pas. On ne peut donc pas me comparer à Marine Le Pen. Cette dernière n’est pas nationale libérale, mais plutôt nationale socialiste. La différence est de taille. Elle défend l'idée d'une Nation close sur elle-même et d'une justice dite sociale, chère aux gauchistes de tous bords qui se donnent ainsi le sentiment d'être bons, généreux et justes.
Défendre la nation me convient tout à fait, sauf que moi je défends une histoire et une culture, sur un mode ouvert aux autres. Ce n'est absolument pas le cas de Madame Le Pen. De plus, sur le plan économique, elle est de gauche, voir d'extrême gauche et serait bien plus proche de nos nostalgiques de Joseph Staline, Salinovitch et compagnie que de moi.
En ce qui me concerne, je suis libéral, conservateur et patriote. Je suis pour moins d'Etat, moins d'impôts et plus de valeurs. Je me sens davantage l'héritier de la révolution conservatrice menée par Margaret Thatcher et Ronald Reagan dans leurs pays respectifs dans les années 1980, que de l'extrême droite française.
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Valbonesi Premier Ministre, le centre revient aux manettes!
Les commentaires et déclarations vont bon train après la prestation de serment, Frôce 2 à recueilli certains sentiments du monde politique en leur posant une question simple : Un sentiment après l'élection de Vincent Valbonesi au poste de Premier Ministre, le retour du centre au pouvoir?
Barta Elaï : Je suis attristé de savoir qu'un homme de centre-droit est le nouveau dirigeant du notre pays et qu'il y a de fortes chances pour que certaines des mesures prises par la gauche lorsque qu'elle était au pouvoir soit abrogées. Mais je préfère largement cet homme à la personne qu'est Jean-Baptiste Marshall. Son élection est donc pour moi une tristesse mais aussi un soulagement que Monsieur Marshall n'ai pas été élu.
Mike Harper : Tout d'abord, je n'ai pas d'inimitié particulière avec Monsieur Valbonesi, oui il est parti avec fracas du PLC mais je suis moins à cheval sur ce point-là que certains de mes camarades. Ensuite, pour parler politique, on voit que les partis du centre ont appuyé la candidature de Vincent Valbonesi ce qui signifie que notre futur gouvernement sera un melting pot du centre. Bref, un espèce d'ovni qui est voué à l'échec puisque la politique centriste et le "modératisme" c'est finalement celle du non choix. A force de vouloir être à droite et à gauche, on n'est plus rien. De plus, voir la FDF pour la énième fois aux affaires me dérange quelque peu. Les frôceux ont sanctionné la politique menée par ce mouvement depuis dès mois en le faisant passer de deuxième ou troisième parti de Frôce à septième parti à l'Assemblée Nationale, derrière ses alliés de gauche qui lui ont mangé dans la main et aussi derrière la NVA qu'ils pensaient avoir tué.
Joseph Vossen : Je suis ravi que vous considériez le RPR comme un parti centriste. Je suis très heureux que le centre soit resté présent au Gouvernement. Monsieur Valbonesi sera, j'en suis certain, un bon Premier Ministre. La FDF restera à sa disposition.
Laurent de Montredon : Tout d'abord, j'adresse mes félicitations à Monsieur Valbonesi qui a su rassembler autour de lui les voix de ses alliés politiques naturels. Le Premier Ministre que j'ai été lui souhaite du courage, de la pugnacité et la réussite même si je suis bien placé pour savoir que ce ne sera pas facile. Pour autant, son destin dépend quasi exclusivement de ce qu'il fera de ses premiers instants à Belley. En espérant qu'il redressera la barre au vue de son dernier fait d'arme à l'assemblée nationale. En tant qu'homme politique et militant que je suis désormais pleinement, je m'interroge sincèrement sur la capacité à rassembler sur la durée toute la classe politique frôceuse et sur ses intentions à accomplir cela. Quant à parler du retour au pouvoir du centre, je crois qu'il ne faut pas se leurrer. C'est la droite qui revient mais une droite modérée, issue de l'aile gauche du PRF, en opposition au PLC.
Sous couvert d'avoir convaincu dans les coulisses des partis tel que la NVA et la FDF, le RPR se drapera certainement derrière l’étendard centriste, mais il n'en est évidemment rien. Le RPR est un parti de droite, démocrate et modéré certes, mais de droite tout de même. Et si l'alliance RPR, NVA, DUC et FDF fonctionne à terme ce sera au prix de sacrifices plus ou moins importants des partis du centre au détriment de leurs valeurs et idées les plus à gauche. Monsieur Valbonesi peut être assuré que la gauche ne tentera pas de manœuvre vicieuse tendant à démettre le nouveau Premier Ministre de ses fonctions sous des prétextes fallacieux. Sur ce point, il peut être rassuré sur l'honneur qui est et sera celui de la gauche de ne pas se livrer à ces pratiques honteuses qui, bien que légales, sont déloyales et propices à la division.
Hugo Salinovitch : C'est la suite logique du résultat des élections législatives. La droite est majoritaire, elle exerce donc le pouvoir. M. Valbonesi doit savoir qu'il aura face à lui des députés de gauche exigeants, qui veilleront à ce qu'il n'asphéxie pas les classes moyennes et les classes populaires.
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Valbonesi Premier Ministre, le centre revient aux manettes!
La suite
Jack Kusher : Vincent Valbonesi est un ami de longue date, je le félicite bien évidemment pour sa victoire. Je suis assez dubitatif quant aux orientations politiques qui sont les siennes dernièrement, toutefois je ne peux que me réjouir de voir enfin un premier ministre de droite - et non du centre comme certains l'affirment. Je connais bien Vincent Valbonesi, j'ai été ministre de son dernier gouvernement et je ne le considère pas comme un homme du centre et du consensus mou. J'espère que je ne me trompe pas et qu'il saura rétablir l'honneur de la Frôce après les outrages de McGregor et Montredon.
Yevgheni Makhno : Le retour du centre au pouvoir ? Ce n'est pas parce que le RPR s'est placé entre la LR et le NVA que ça fait de Vincent Valbonesi un homme politiquement centriste.
Sa vision est libérale, que ce soit en affaire d'économie, de société, et de tous les autres sujets que vous pouvez imaginer si vous en avez envie. Il faut simplement arrêter à un moment de mentir et de se mentir: il ne suffit pas de se réclamer d'un bord pour y être, ni se draper dans une idéologie qui n'est qu'un masque sur l'escroquerie montée.
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C'était hier la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et, à cette occasion, des milliers de frôceux se sont donnés rendez vous dans 3 grandes villes du pays : Aspen, Orgues-les-bains et Farelle.
Leur message était clair : "De quoi avez vous peur ?". Et leurs actions diverses : Nous avons assistés à un lâché géant de ballons à Orgues-les-bains, à un cortèges de chars décorés à Farelle tandis qu'à Aspen c'était le théatre de rue qui a été choisi par les associations pour sensibiliser la population. Dans les 3 cas, couleurs et bonne humeur étaient au rendez vous !