Nom et Lieux du Meeting : Meeting sur l'Éducation à Salusa
Candidats/Liste/Ticket : Ligue Patriotique
Lien vers le meeting : http://www.republique-froceuse.com/foru ... 2993#p2993
Thème(s) abordé(s) : Éducation
Intervenant(s) : May Maxson
Somme dépensée : 615 plz
[Meeting] Ligue Patriotique - Éducation
- May Maxson
- Non inscrit sur les listes électorales
- Messages : 206
- Enregistré le : 25 juin 2010, 23:02
[Meeting] Ligue Patriotique - Éducation
Modifié en dernier par May Maxson le 06 juil. 2010, 21:56, modifié 1 fois.
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Re: [Meeting] Ligue Patriotique - Éducation
Meeting d'ouvertureL'hymne frôceux retentit dans la salle[youtube]5HIcXAFrGXU[/youtube]C'est cette fois-ci seule que May Maxson se présenta devant les sympathisants, dans cette salle très bien remplie par tous ces citoyens agrumiens, si fiers d'être frôceux malgré les circonstances géographiques qui les séparent du continent.
Mes chers compatriotes,
Bonsoir à tous,
L'heure est grave. J'ai lu avec beaucoup de stupeur les programmes de nos adversaires, et je me suis notamment préoccupée de leurs propositions sur l'éducation. La patrie aux oubliettes! Cachez cette nation que je ne saurai voir! Et ne me parlez surtout pas des valeurs morales, l'école n'est pas là pour ça!
De qui nous moquons-nous? Le cursus scolaire est là pour éduquer nos enfants, mais comment les éduquer si on refuse de leur parler du pays auquel ils sont redevables? Comment leur apprendre à devenir des citoyens si l'on se refuse à leur inculquer des valeurs morales? Dans leur optique d'abrutissement des masses pour mieux les manipuler de leur démagogie, ces potentiels fossoyeurs de la nation semblent prendre beaucoup de plaisir à saisir toutes les opportunités pour affaiblir la Frôce, quitte à ce que nos enfants en paient le prix par la combustion de leurs racines.
Ces prétendus humanistes ont pour objectif de sacrifier des générations afin d'asseoir leur domination sur la jeunesse du pays. Comment se construire une enfance sans repères, sans valeurs? Comment nos adversaires peuvent-ils encore se regarder dans une glace en poussant leurs propres gamins à la perdition?
Et pourtant, l'école est là pour ça : transmettre toutes ces valeurs à nos enfants, leur faire comprendre à quel point ils ont de la chance d'être en Frôce, à quel point ils devraient en être fiers. L'école prend une grande place dans la vie des enfants, ceci n'est pas une révélation... Il est donc indispensable que cette même école soit en mesure d'enseigner les valeurs morales qui manquent autant à beaucoup de Frôceux.
Néanmoins, si les familles ne peuvent pas tout faire, il est important qu'elles aient un rôle dans l'école, afin d'éviter cet affrontement contre-nature entre les parents et les enseignants. Pour qu'il y ait un réel respect mutuel entre toutes ces personnes, il est important qu'elles soient amenées à discuter de l'éducation des enfants, dans l'intérêt de tous.
Rendre un enfant fier de sa patrie, cela signifie le rendre fier de ses symboles. Cela passe par l'écoute de l'hymne national tous les matins avant d'aller en cours. Je vois d'ici nos adversaires qui vont hurler à l'extrémisme, à la folie. Sachez cependant que cela se fait dans de très nombreuses écoles au Canada ou aux États-Unis, pour ne citer que ces deux exemples-là. Il s'agit encore de pays dans lesquels on peut chanter avec conviction l'hymne national, sans supporter des quolibets.
De même, l'école doit être en mesure de mettre en parenthèses les inégalités sociales entre les élèves. C'est pourquoi la Ligue Patriotique demande à ce que le port de l'uniforme soit obligatoire jusqu'à la fin des études secondaires, afin qu'aucun enfant ne vienne se pavaner avec des vêtements de telle ou telle marque, ou n'exhibe des artifices coûteux. De plus, cela permettra de contenir toutes les attitudes fantaisistes et troublantes, telles que le port de piercings, de vêtements indécents, de bijoux divers, et j'en passe.
C'est pourquoi l'État doit jouer un rôle important dans l'éducation, qu'il doit avoir un droit de regard et de contrôle sur ce qui est enseigné aux élèves, sur ce qui leur est dit, la manière dont les cours sont dispensés. Les enseignants ne doivent pas avoir les pleins pouvoirs sur les matières qu'ils enseignent. Ils seront sous serment, et auront ce lourd mandat d'enseigner de manière objective et juste. Il est hors de question que des cours soient personnalités selon les lubies de quelques professeurs qui confondent une salle de classe à une salle comme celle dans laquelle je vous tiens ce discours!
Dans la même logique, il est selon moi primordial de rejeter les cours inutiles, trop enclins aux délires gauchisants des professeurs, comme le cours de philosophie, qui n'apporte rien de concret aux enfants. La philosophie n'a pas vocation à devenir un cours, cela doit être une démarche personnelle, bien loin de tout examen, de toute note.
Le professeur, en plus d'être un officier de la nation, se doit également d'être un modèle pour ses élèves, et surtout une figure d'autorité et de citoyenneté. Il est important qu'il se comporte en tant que tel. Ainsi, il doit être exigé des professeurs qu'ils adoptent une tenue correcte pour enseigner, comme des vêtements sobres, ou un rejet de la barbe, qui reste un symbole de négligence.
Vous avez donc conscience de tout le travail qu'il y a à faire afin que l'école reste le berceau d'une éducation saine, morale, qui rejette toute volonté de faire de nos enfants une génération déracinée, victimes déshumanisées de la démagogie et l'irresponsabilité de certains politiciens en manque de réalités.
Ne sacrifions pas nos enfants sur l'autel de l'incompétence crasse, des égos surdimensionnés et des ambitions démesurées.
Protégez vos enfants, élisez leurs seuls vrais défenseurs!
Au nom de l'enfance, je le crie haut et fort, car nous en avons besoin,
Vive la Frôce!
Je vous remercie!
C'est avec la voix légèrement brisée que May Maxson ponctua son discours, tandis que de lourds applaudissements retentirent dans la salle, dont on aurait pu croire que les murs tremblaient.
May Maxson falua le public de plusieurs signes de la main, et un sourire ému, puis quitta l'estrade, tandis qu'un élu local de la Ligue Patriotique initia un chant de l'hymne national.