[Débat] Quotas dans l'enseignement supérieur

[Yevgueni Makhno]

Oui, baser des quotas sur les chiffres du chômage possède des inconvénients, vous ne m'entendrez pas dire le contraire. Mais, je pense que vous pouvez le comprendre,il est difficile d'accepter qu'un étudiant passe des années de sa vie à poursuivre des études longues et parfois difficiles pour se retrouver après au chômage. Avec un tel système, le risque pour un étudiant de ne pas trouver de travail à la sortie de ses études serait largement diminué. Concernant l'autonomie, il ne s'agit pas d'une privatisation totale des Universités où un mécène dictera sa loi, ne caricaturez pas.

Moi j'ai une question: vaut il mieux suivre des études qui nous plaisent ou bien se voir imposer ses études ?

[Matiou Callet]

Oui, baser des quotas sur les chiffres du chômage possède des inconvénients, vous ne m'entendrez pas dire le contraire. Mais, je pense que vous pouvez le comprendre,il est difficile d'accepter qu'un étudiant passe des années de sa vie à poursuivre des études longues et parfois difficiles pour se retrouver après au chômage. Avec un tel système, le risque pour un étudiant de ne pas trouver de travail à la sortie de ses études serait largement diminué. Concernant l'autonomie, il ne s'agit pas d'une privatisation totale des Universités où un mécène dictera sa loi, ne caricaturez pas.

Moi j'ai une question: vaut il mieux suivre des études qui nous plaisent ou bien se voir imposer ses études ?

Non mais tu comprends, la liberté d'entreprendre ça casse toutes les autres. Une fois que t'as saisi ça t'as saisi la pensée des "républicains".

[Yevgueni Makhno]

Oui, baser des quotas sur les chiffres du chômage possède des inconvénients, vous ne m'entendrez pas dire le contraire. Mais, je pense que vous pouvez le comprendre,il est difficile d'accepter qu'un étudiant passe des années de sa vie à poursuivre des études longues et parfois difficiles pour se retrouver après au chômage. Avec un tel système, le risque pour un étudiant de ne pas trouver de travail à la sortie de ses études serait largement diminué. Concernant l'autonomie, il ne s'agit pas d'une privatisation totale des Universités où un mécène dictera sa loi, ne caricaturez pas.

Moi j'ai une question: vaut il mieux suivre des études qui nous plaisent ou bien se voir imposer ses études ?

Non mais tu comprends, la liberté d'entreprendre ça casse toutes les autres. Une fois que t'as saisi ça t'as saisi la pensée des "républicains".

Je sais pas, le ministre a peut être un fils qui veut devenir musicien, et pas ouvrier spécialisé sur une tourneuse-fraiseuse.

[Matiou Callet]

Non ! Le fils du ministre il veut juste avoir un emploi. Le reste, il s'en branle. Il laisse donc le marché et son infaillibilité reconnue décider de son avenir.

[Yevgueni Makhno]

Ah ! Si j'avais su que le marché était infaillible, je ne serai pas écrivain.

[Daniel Bréchet]

Oui, baser des quotas sur les chiffres du chômage possède des inconvénients, vous ne m'entendrez pas dire le contraire. Mais, je pense que vous pouvez le comprendre,il est difficile d'accepter qu'un étudiant passe des années de sa vie à poursuivre des études longues et parfois difficiles pour se retrouver après au chômage. Avec un tel système, le risque pour un étudiant de ne pas trouver de travail à la sortie de ses études serait largement diminué. Concernant l'autonomie, il ne s'agit pas d'une privatisation totale des Universités où un mécène dictera sa loi, ne caricaturez pas.

Vous avez des exemples "d'études longues et parfois difficiles" qui mènent souvent au chômage. Nous avons donc un problème de sur qualification ?

[Jack Kusher]

Le problème c'est que beaucoup de secteurs d'activité sont bloqués, et que beaucoup de cursus (notamment en Fac) ne mènent pas à un travail mais à un niveau de qualification qui nécessite ensuite une recherche de travail souvent difficile, surtout s'il y a trop de diplômés par rapport au travail disponible.

(EL : Évidemment, je n'ai pas de chiffres précis pour la Frôce, si vous insistez je peux en demander aux MJ mais bon, je ne vois pas vraiment le besoin pour ce qui est un phénomène économique constaté dans tous les pays riches ^^)

[Yevgueni Makhno]

Donc on devrait laisser les individus devenir tourneur fraiseur au lieu de les laisser faire ce qui leur plait ?

[Jack Kusher]

Les tourneurs fraiseurs apprécieront votre mépris à leur encontre.

[Yevgueni Makhno]

Aucun mépris. Ne te fais pas le défenseur d'une branche de métier industriel dans lequel tu veux fourrer tout le monde sous prétexte que le marché s'y prête. Car ça, c'est du mépris pour l'épanouissement professionnel de chacun, et surtout d'un tourneur fraiseur qui a décidé de faire ce métier.

Je pense que le marché n'est pas une réalité. C'est une abstraction, montée de toute pièce afin de servir un "ordre" symbolique mais néanmoins réel celui-ci: la division du travail. Il ne faut jamais briser les rêves des idéalistes, et je préfère un individu qui a choisi de devenir peintre ou encore ébéniste et qui se retrouve au chômage plutôt qu'un mec qui s'est dit "je vais me faire du fric, voyons quels secteurs sont viables".

Car ce que je vois ici n'est qu'incompréhension: la vitesse d'évolution du marché dépasse largement les choix stratégiques des individus (aller, je t'offre un "rationnels"). Ce qui veut dire que si tourneur fraiseur est viables pour dix ans, d'accord, mais le jour où notre pays n'a plus besoin de ce métier là, quid de ceux qui vont se retrouver au chômage ? Retour à l'école, pour obtenir une nouvelle formation, afin d'exercer un autre métier. Perte de temps, d'argent, de repères.

Plier les individus à la loi du marché, c'est faire du marxismo-capitalisme. L'individu ne sera plus qu'un rouage du marché, qui effectuera tout type de travaux afin de créer de la plus-value qui sans cesse lui sera retirée.