Ok. Donc on verra si Charles prend l'autre moitié.
Tu l'as contacté pour lui dire ce que tu avais abordé ? Qu'il ne fasse pas de répétition éventuellement. Envoie-lui un MP en lui disant quel points tu as évoqué dans le meeting, si c'est pas déjà fait.
Allez hop, sorti de la fournée, un meeting sur le développement durable (ou l'écologie ^^) :
Chers compatriotes, bonsoir.
Depuis quelques années, notre pays a connu un isolement des plus spectaculaires. Cet isolement a été d'autant plus marqué que nous avons pris beaucoup de retard sur de nombreux dossiers. Les relations internationales, la libéralisation de vos droits, la mondialisation sont autant de domaines qui ont écopés du mépris souverain du gouvernement précédent, si on peut l'appeler ainsi. Mais là où le constat est également accablant, c'est dans la gestion de l'environnement et du développement durable. Et sur ce sujet, il ne faut certainement pas compter sur les membres de la Ligue Patriotique pour en parler. Ils vous diront, si ça n'est pas déjà fait d'ailleurs, que le réchauffement climatique est un fantasme, un rêve de ses scientifiques prétendus intellectuels qui ne souhaitent qu'instiller un sentiment de crainte au sein de la population. On sait tous, plus ou moins, la crainte des nostalgiques de la dictature pour les faits réels, ce qui explique particulièrement un programme politique archaïque et des préjugés du siècle dernier qui n'ont jamais évolué. La science est pour eux, l'ennemi de l'Homme de la société et de l'Ordre. Et la plupart sont si illuminés qu'ils en viennent même à en rejeter les faits en bloc, se plaçant dans un monde imaginaire, dans lequel ils vivent une existence fictive, dans lequel ils inventent des problèmes complètement faux et les transposent à la réalité, persuadés qu'ils existent.
Le Mouvement Libéral est à l'opposé de cette pratique qui consiste à mettre des œillères pour ne pas avoir à trouver de solutions aux véritables problèmes. Le réchauffement climatique existe bien, il est là. Nous ne le sentons peut-être pas parce nous ne sommes par directement affectés pour le moment. Mais la vérité c'est que si rien n'est fait, nous serons bientôt touchés et ce de façon sévère. Le réchauffement climatique en lui même n'est pas une fatalité car nous pouvons y remédier. Seulement un adage dit que rien ne sert de courir et qu'il faut partir à point. Rien ne sert d'être alarmiste et de proposer à tout va tout un tas de solutions arbitraires, dont on ne sait même pas si ça va aider à résoudre le problème. En politique, comme partout, il faut rester lucide et agir avec recul et sagesse. La première chose à faire, c'est déjà de se baser sur quelque chose de ratifié à grande échelle et de soutenu pour son sérieux et ses objectifs mondiaux. C'est pour cela que nous proposons de ratifier le protocole de Kyoto. Beaucoup de pays s'accordent à dire qu'en harmonisant nos efforts, nous parviendrons à résoudre le problème du réchauffement climatique. Plus que de prôner un acte individualiste à l'échelle nationale, nous préférons parier sur la collaboration et l'action au niveau supérieur, au niveau international. Le protocole de Kyoto a des objectifs ambitieux qui restent supportables par l'économie et justes pour les citoyens. Car au fond, l'application de ce protocole ne dépend que du Gouvernement qui dirige le pays signataire. Certains n'ont pas hésité à vouloir faire figure de bon élève en faisant tout et n'importe quoi ce qui d'ailleurs commence à leur coûter très cher, puisque non seulement, leur économie va mal mais en plus les réponses qu'ils ont apportés n'ont rien changé à leur situation de départ.
En s'engageant à respecter des principes forts la Frôce franchit un cap, celui de la lutte. Maintenant, tout lutte ne doit pas être anarchique, elle doit être encadrée et intelligente, stratégique. A quoi cela va servir de faire payer une amende à un citoyen jeta son papier par terre si dans le même temps, une entreprise jette ses déchets dans une rivière ? A quoi cela va-t-il servir de faire payer les consommateurs lors de l'achat d'une voiture sous prétexte qu'elle est polluante si dans le même temps les consommateurs ne sont pas informés de rejets en CO2 de leur véhicule et si les constructeurs peuvent faire des voitures polluantes sans être inquiétés ? Il faut mettre un peu de logique dans tout cela et du pragmatisme. L'environnement n'est pas une course automobile, c'est un défi à relever. Il faut tâcher d'être clair, juste et surtout à l'écoute, car chaque décision prise affectera la vie des entreprises et la votre. A ce titre, vous avez pu voir dans notre programme que nous proposions beaucoup de concertation. En effet, cela s'inscrit dans notre souci de faire des réformes justes, équitables et surtout efficaces. Ainsi, nous établirons d'abord une concertation au niveau national entre les entreprises et l'Etat. On accuse souvent les entrepreneurs de ne pas assez faire attention à l'environnement, parfois à tort, car malheureusement, ils ne trouvent pas de solutions pour y remédier. C'est avant tout de tous ses problèmes qu'il faudra parler. Cette concertation sous forme de convention débouchera sur un projet adapté visant à faire réduire les émissions de CO2 par les entreprises, sans pour autant en affecter leur productivité et à faire également réduire la pollution, qu'elle soit dans les sols, les eaux ou l'air. C'est au terme d'un accord sincère et d'une discussion constructive que nous parviendrons à mettre en place une législation importante de lutte contre le réchauffement climatique.
Pour autant, les mesures ne devront pas s'arrêter là. Il faudra en effet répondre à un défi important suite à cela, amener à un changement positif des méthodes de vie des citoyens. Bien évidemment, l'Etat n'a pas à ordonner à une population d'utiliser tel ou tel produit, notre objectif n'est pas de toucher à la liberté de consommation. Nous préférons encourager les initiatives. Pourquoi ? Parce que de la même façon que les socialistes vous disent que la répression et la prison n'a jamais fait progresser ni la société ni l'individu, nous disons qu'aucune mesure ne peut être appliqué si elle est appliqué bêtement via un passage en force. Et c'est la que les socialistes font fausse route, car pour eux la lutte contre le réchauffement climatique, passe forcément par une sanction d'abord et des obligations après. On ne peut pas faire avancer une société et des mentalités de cette façon. Il fait être pédagogique et avant de parler sanctions, placer des avantages à changer de comportement. C'est pour cela que nous mettrons en place une réduction d'impôts sur les véhicules écologiques mais aussi et surtout sur les logements répondant aux normes environnementales. Mais ce n'est pas tout, car au delà des logements et des moyens de déplacement, le secteur énergétique bénéficiera d'un prêt à taux zéro, dont les intérêts seront pris en charge par l'Etat, pour mettre en place une alimentation écologique chez les particulier. Ce système est intéressant car non seulement il permet aux particuliers de réduire leur facture d'électricité mais aussi parce qu'ils peuvent revendre leurs surplus aux centrales, surplus qui sont soit utilisés pour des entreprises, soit exportables vers l'étranger et nos voisins.
De façon plus globale, nous voulons également rénover l'ensemble du parc énergétique frôceux. L'objectif est de remplacer à moyen terme toutes les centrales d'énergie fossile, comme le charbon par exemple et de les remplacer par des centrales à énergie durable. Il conviendra d'ailleurs à ce moment là de régler la question du nucléaire civil. Nous ne pouvons pas nier le rendement très important de ces centrales, tout comme nous ne pouvons pas nier la toxicité de leurs déchets. Il faudra rechercher par le biais de centres d'ingénieur, de physiciens et de chimiste, le moyen de rendre ces déchets inoffensifs et de les éliminer, sans prendre le risque de souiller les milieux dans quelques années. En fonction de ces recherches il faudra prendre des mesures pour rendre le nucléaire civil inoffensif. Cela demandera du temps mais avec les progrès technologiques d'aujourd'hui rien n'est impossible. De la même façon qu'un moratoire sera ouvert sur les centrales nucléaires, un moratoire sera ouvert sur les OGM. Avec plus de 7 milliards d'habitants dans le monde et des ressources qui tendront à s'épuiser, le fait d'avoir des cultures alimentaires plus résistantes, plus riches en nutriments est intéressant. Mais là encore, il faudra vérifier que ces cultures ne sont pas nocives pour l'homme et qu’elles ne comportent aucun danger pour la santé publique. Vous l'aurez probablement compris, nous ne rejetons pas le nucléaire ni les OGM, nous ne les acceptons pas pour autant. Ces deux progrès scientifiques ont des avantages et des inconvénients. Notre politique consistera à faire en sorte de gomme ces inconvénients pour que leur utilisation s'inscrive dans le pragmatisme et la sagesse. De façon générale, nous souhaitons également mettre en valeur la nourriture biologique, issue de notre terroir. Parce que nous estimons que l'effort environnemental fourni, par la non-utilisation de pesticides notamment, doit être récompensé.
Enfin, après les entreprises, l'énergie, et les particuliers, nous proposons aussi d'agir auprès des transports en commun, en accentuant notamment sur le transport ferroviaires qui permet de nombreuses possibilités plus particulièrement le transport de fret, pour un coût raisonnable et une vitesse intéressante. Le fait est que l'utilisation approfondi du réseau ferroviaire désengorgera les routes de nombreux poids lourds. C'est un plus à la fois pour le métier de routier, épuisant et pénible et un plus aussi pour l'environnement. Dans les centres-villes, et les grandes agglomérations, il faudra également veiller à ce que les transports en commun participent non seulement à une desserte efficace mais aussi à une préservation de l'air urbain et des conditions de circulations. Et afin de veiller et de pointer du doigts les problèmes potentiels, nous souhaitons et nous l'appelons de nos vœux, la création d'un Centre National de Veille Ecologique, qui sera chargé de donner l'évolution de nos différentes données environnementales et donc de nous dire si oui ou non, les projets menés permettent le respect du protocole de Kyoto.
Le développement durable est un enjeu pour demain. Il ne sert à rien de le nier. Il faut avoir le courage politique de relever le défi mais aussi de dire non à un politique alarmiste, meurtrière pour l'économie et le pays. Nous ne sommes pas dans une cour de récréation, nous sommes face au problème du 21ème siècle, face à une réalité. C'est ensemble, main dans la main, sans avoir un bâton entre les doigts que nous parviendrons à changer nos mentalités et nos actes. C'est comme cela que nous mènerons la Frôce vers le progrès, naturellement et simplement, sans précipitation. Pour cela nous avons besoin de vous, nous comptons sur vous.
Vive la République.
Vive la Frôce !
