Doudou cherche maman

[Yevgueni Makhno]

Bon les enfants, il est temps de parler un peu sérieusement.

En cas de victoire de la Gauche à la présidentielle, nous comptons fermement dissoudre l'Assemblée Nationale, afin de chasser la réaction du Parlement et le rendre au peuple. Stratégiquement, cela ferait gagner à l'ensemble de la Gauche (pas totalement pour l'UGR, mais surtout pour la GPC) un nombre considérable de sièges de députés. Ce qui donnerait une majorité pour la suite des évènements (à savoir, la composition d'un gouvernement regroupant les tendances de la Gauche].

Si Asuka gagne cette élection, je serai Premier Ministre du gouvernement de transition (gouvernement qui sera en place jusqu'à la dissolution). J'aurai à prendre des personnes de droite, et de gauche. Je compte en prendre un, voire deux à la GPC, c'est pour ça que j'ai besoin de vous.


Voilà, fin du flash info.

[Mauro Garibaldi]

Je crois parler au nom de mon parti quand je vous dis que nous aurons a tirer le bilan des élections, qu'elle que soit l'issue de dimanche prochain.

En effet nous n'avons que peu apprécié les prises de position de certains de l'UGR à notre égard. Nous ne sommes pas la remorque de votre parti, condamné à le suivre dans toutes les voies, et dans toutes les stratégies. Malgré le faible score que nous avons réalisé, nous exigeons le respect. Ni plus, ni moins. Nous sommes toutefois au dessus de ça et nous vous soutiendrons pour ce deuxième tour.

Concernant ce que tu viens d'évoquer, cela me semble cohérent. Nous nous préparerons donc rapidement à des législatives anticipées. Concernant les ministres et les postes, je vous laisse nous faire des propositions concrètes et la GPC en discutera en interne.

[Zélie Saint-Déodat]

En effet nous n'avons que peu apprécié les prises de position de certains de l'UGR à notre égard. Nous ne sommes pas la remorque de votre parti, condamné à le suivre dans toutes les voies, et dans toutes les stratégies.

Je n'ai suivi la campagne que de loin, aussi cet épisode m'est passé sous le nez. Quelles sont les positions peu appréciées, prises à votre égard? Et par qui?

[Yevgueni Makhno]

La volonté de faire campagne en solo il me semble, non ?

[Matiou Callet]

Plus que la campagne en solo, c'est la manière dont c'est tombé.

Sinon, la soirée électorale qui s'est résumée à nous voir comme devant rejoindre le mouvement de fait, sans le moindre geste précis, c'est pas non plus passé de manière très bien. Je pense d'ailleurs qu'il est juste normal que cette conversation se tienne : puisque nous avons défendu deux projets différents, un ralliement implique des discussions. C'est parce que celle-ci n'avait pas eu lieu avant et pendant la campagne que nous avons exprimé une distance.

[Yevgueni Makhno]

Alors allons y, expliquons nous

[Hélène Le Menn]

J'étais plus qu'en retrait lors de cette campagne, donc je vois pas pourquoi j'irais mettre mon grain de sel dans cette discussion.

Sinon j'en profite pour dire que si Asuka est élue dimanche, je ne participerais pas au gouvernement. Pour les Législatives, à voir mais vu le faible nombre de militants à la GPC, je pense que je me présenterais !

[Zélie Saint-Déodat]

Plus que la campagne en solo, c'est la manière dont c'est tombé.

Sinon, la soirée électorale qui s'est résumée à nous voir comme devant rejoindre le mouvement de fait, sans le moindre geste précis, c'est pas non plus passé de manière très bien. Je pense d'ailleurs qu'il est juste normal que cette conversation se tienne : puisque nous avons défendu deux projets différents, un ralliement implique des discussions. C'est parce que celle-ci n'avait pas eu lieu avant et pendant la campagne que nous avons exprimé une distance.

On ne va pas revenir là-dessus. Mais j'y reviens quand même : je conviens que l'annonce du refus de la candidature commune a été un peu brutale. Mais elle a découlé d'un vote démocratique en interne. Par ailleurs, nous étions plusieurs à avoir plaidé la candidature séparé au premier tour, pour mieux se retrouver au second. Ce n'était donc pas vraiment une surprise...

Mais bon, retrouvons-nous, comme promis ! Quels gestes, quelles postures ou positions, attendez-vous de nous?

[Matiou Callet]

Eh bien ce que l'on attend c'est des garanties. Nous ne sommes pas dupes et savons bien que votre programme sera aménagé dans le futur : nous voulons savoir à quoi ressembleront les mesures de l'UGR au pouvoir. C'est le préalable à toute discussion future.

[Hélène Le Menn]

Je rejoins clairement Matiou dans ses demandes vis-à-vis de l'UGR. Nous voulons être sûrs dans ce que nous allons faire pour le futur !