Re: [débat] Réforme du Code du Travail: Chômage
Posté : 23 juin 2011, 20:47
Le chômage, qui me semble t-il est la préoccupation de ce débat, est un phénomène économique qui existera toujours. Le pays qui a un taux de chômage de 0%, c'est Utopia.
Le chômage, c'est aussi un risque pour l'économie et surtout lorsque cela débouche sur un cercle vicieux; le fameux "chômage - baisse de la demande - licenciement - chômage".
Sa lutte ne doit cependant pas empêcher l'allocation de revenus sociaux, de sorte que cette période d'inactivité ne puisse jamais signifier aux actifs qu'ils vivront désormais la pauvreté et la précarité, et ce malgré leurs diplômes, malgré leurs efforts, malgré leur mérite.
Il est donc évident qu'une allocation chômage soit prévue, parce que la conception ultra libérale qui consiste à attaquer l'assistanat et l'État-Providence n'a aucun fondement ici.
Vient alors la complexe question du financement.
Bien que je me revendique d'un libéralisme modéré ainsi que d'une théorie économique hétérodoxe et pragmatique, je m'oppose à toute forme d'assurance privée. On voit bien la conséquence de ce genre de choses, il suffit de constater de quelle manière les compagnies d'assurance irlandaises gèrent leurs caisses une fois la crise financière déclenchée.
Je vais vous dire, l'argent de l'honnête citoyen actif occupé qui finance sa retraite et sa période de chômage grâce à ses efforts ne va pas lui servir une fois que la compagnie d'assurance aura misé sur les mauvais titres financiers, lesquels deviennent "pourris" dans le jargon des traders.
Parce que cela comporte un risque et parce que l'idée de Solidarité sociale est abîmée, je m'oppose à ce genre de système. Que ce soit pour le chômage ou pour la retraite par capitalisation.
L'État doit certes adopter dans la mesure du possible un rôle régalien, il n'empêche que sa mission première, c'est d'être l'instrument de la souveraineté nationale. Et je pense que lorsque la société s'entend sur une solidarité sociale obligatoire qui ne demande aucune contrepartie car n'étant pas la substitution de la charité chrétienne, elle doit permettre de resserrer le lien social et la cohésion sociale. Il n'y a aucun mal à ce que l'État, qui est le reflet concret de la société, se charge d'appliquer ce mot d'ordre.
Le chômage, c'est aussi un risque pour l'économie et surtout lorsque cela débouche sur un cercle vicieux; le fameux "chômage - baisse de la demande - licenciement - chômage".
Sa lutte ne doit cependant pas empêcher l'allocation de revenus sociaux, de sorte que cette période d'inactivité ne puisse jamais signifier aux actifs qu'ils vivront désormais la pauvreté et la précarité, et ce malgré leurs diplômes, malgré leurs efforts, malgré leur mérite.
Il est donc évident qu'une allocation chômage soit prévue, parce que la conception ultra libérale qui consiste à attaquer l'assistanat et l'État-Providence n'a aucun fondement ici.
Vient alors la complexe question du financement.
Bien que je me revendique d'un libéralisme modéré ainsi que d'une théorie économique hétérodoxe et pragmatique, je m'oppose à toute forme d'assurance privée. On voit bien la conséquence de ce genre de choses, il suffit de constater de quelle manière les compagnies d'assurance irlandaises gèrent leurs caisses une fois la crise financière déclenchée.
Je vais vous dire, l'argent de l'honnête citoyen actif occupé qui finance sa retraite et sa période de chômage grâce à ses efforts ne va pas lui servir une fois que la compagnie d'assurance aura misé sur les mauvais titres financiers, lesquels deviennent "pourris" dans le jargon des traders.
Parce que cela comporte un risque et parce que l'idée de Solidarité sociale est abîmée, je m'oppose à ce genre de système. Que ce soit pour le chômage ou pour la retraite par capitalisation.
L'État doit certes adopter dans la mesure du possible un rôle régalien, il n'empêche que sa mission première, c'est d'être l'instrument de la souveraineté nationale. Et je pense que lorsque la société s'entend sur une solidarité sociale obligatoire qui ne demande aucune contrepartie car n'étant pas la substitution de la charité chrétienne, elle doit permettre de resserrer le lien social et la cohésion sociale. Il n'y a aucun mal à ce que l'État, qui est le reflet concret de la société, se charge d'appliquer ce mot d'ordre.