Frôce - Archives V2

Vous faites une déformation idéologique. Forcément, avec votre vision de l'acteur étatique, les soins de santés ne peuvent s'améliorer. Je vous rappelle que je suis ambitieux et que dans une supposée Présidence Callet, l'acteur public serait renforcé. De ce fait, vos petits calculs qui ne se basent pas sur un retour fort de l'acteur public sont en contradiction avec mes positions.
En outre, j'ai déjà expliqué que l'ouverture partielle de la santé au privé provoquerait ce qu'il se passe toujours : des ententes qui feront que le service ne verra pas ses tarifs baisser, l'existence de monopoles locaux et parfois l'abandon pur et simple d'une partie de la production. Si cela peut être gênant quand il s'agit du secteur automobile cela devient ptofondèment préoccupant quand il s'agit de la santé.

Vos préoccupations s'appliquent en cas de monopole du privé, mais dans le cas où le privé n'a qu'une part du service, il n'y a pas de risque qu'un secteur soit purement et simplement abandonné, puisque le public serait toujours là pour le prendre en charge.

Evidemment, comme dans tout système collectiviste, l'acteur étatique est présent pour prendre en charge l’individu et le confondre avec le groupe, la masse, la foule qui comme chacun le sait est malléable à souhait. Mais M. Callet, la Frôce ne cherche ni un Brejnev, ni un Castro, ni un Caucescu. Votre obstination du public en devient affligeante. Pourquoi vouloir mêler l'Etat partout ? Vous ne voulez donc plus d'entreprises enfait ? Vous n'avez que faire de ceux qui produisent la richesse, vous n'avez que faire de ce système ? Vous connaissez le sens du mot "réglementation" M. Callet, je n'en ai pas l'impression, car si c'était le cas, vous arrêteriez cette mauvaise foi constante lorsque le vrai débat d'idée s'installe. Qu'est ce qui empêcherait l'Etat de mettre en place une autorité qui aurait pour but de surveiller les pratiques tarifaires des praticiens de santé privé ? Personne ne nous empêche et c'est plus que réalisable, c'est même un idéal. Je verrais bien là un moyen de faire tomber en ruine toute votre haine du privé pour enfin vous faire admettre que le privé sans l'infantilisation de l'individu est possible, est souhaitable même. Il n'a jamais été question de tout privatiser, c'est là que le bat blesse chez vous. Vous ne voulez pas admettre que vous êtes sur la mauvaise pente depuis le début de ce débat, donc vous vous fourvoyez dans des considérations plus que doutes qui vont jusqu'à dire qu'un médecin de votre école de la République irez jusqu’à sacrifié ses patients, juste pour 10% que dans le public par mois, vous rendez vous compte de votre bêtise ? Je n'en ai pas l'impression, comprenez que jamais le PRF ne proposera une privatisation totale d'un quelconque service public. Arrêtez votre mauvaise foi.

Donc M. Madarjeen, on en reviendrait à un statu quo. Vous qui en voulez tellement aux multirécidivistes, vous avez une confiance aveugle dans le privé. Et ce malgré ses antécédants.

M. Valbonesi, vous mélangez pseudos-arguments à attaques personnelles et totalement infondées. Cela devient lassant tellement la ficelle est grosse et dépasse de votre manche. Je vous rappelle que dans le cadre de votre programme, l'État (et l'État que je cite partout jusqu'à vous énerver, c'est la représentation légitime du peuple souverain) est faible et n'est que voué à perdre de son influence. Voilà pourquoi, je n'ai pas la moindre confiance dans vos propos actuels assurant la présence de l'acteur étatique.
Quant à votre volonté de faire de moi un soviétique, je vous remrcie. J'avais bien peur que depuis le départ de M. Gyllenhaal plus personne ne le fasse (on notera encore une fois qu'un soviétique antiproductiviste ça n'est pas commun… mais bon). L'une des profonde différence entre l'URSS et la "Frôce de Callet" c'est la nature de l'État. Encore une fois, celui-ci n'est que la représentation légitime du peuple souverain. "Du peuple, par le peuple, pour le peuple". Pourquoi est-ce qu'un service qui a une valeur non-marchande incomensurable doit-il être abandonné au service marchand ? Encore serions-nous dans un pays où l'État est mal assuré, où existent des affaires de corruption, je comprendrais votre réticence. Or, ce n'est pas le cas. Nous avons un État qui est fait pour avoir à gérer ces sujets, car il est du ressort de l'État d'assurer la prise en charge de la maladie.

Matiou Callet a écrit :Pourquoi est-ce qu'un service qui a une valeur non-marchande incomensurable doit-il être abandonné au service marchand ?

C'est pourtant si simple, vous qui aimer tant étaler votre culture, vous devriez savoir que c'est pour réduire les coûts, et offrir une prestation de qualité égale ou supérieure. L'intelligencia ne vous apprend pas cela ?

Mais je vous ai déjà expliqué que ce lien n'a rien de mécanique et que, dans les faits, c'est plutôt le contraire qui se produit. Allez vous rester sourd longtemps ou entrerez vous dans le débat contradictoire ?

Le débat contradictoire ? Même si j'avoue qu'avec vos réponses, je m'y perd, mais nous y sommes depuis le début. Mais pour entrer dans ce débat contradictoire sainement et sereinement, il faudra de votre part un gros travail sur votre conscience pour accepter l'idée que le PRF ne propose pas une privatisation totale mais partielle. Une fois cela fait, une fois que votre esprit sera en capacité d'entendre notre point de vue, cette discussion pourra reprendre. Mais tant que vous vous enfermerez dans l'erreur, l'échec est inéluctable, tout comme votre politique, mais c'est un autre débat.

Donc on ne parlera pas de l'échec assuré du privé, de l'État devant revenir en urgence pour compenser ses erreurs ? Donc on n'évoquera pas l'idée de monopole public sur la santé ?

La balle est dans votre camp.

Le monopole public sur la santé est déjà en vigueur, vous souhaitez parler de quelque chose en place ? N'est ce pas là venu le temps des propositions politiques ?

Nous ne remettons pas en cause le système, nous apportons des solutions pour rendre notre système de santé plus performant. Je ne savais pas que proposer était un crime dans ce pays.

Le monopole public de la santé est remis en question par votre volonté d'ouvrir en partie la santé au privé (mo-no-pole, vous comrpenez ?). Vous ne voulez pas en parler ?

Le reste de votre propos est à la hauteur de vos récents arguments. Ils ne méritent même pas un froncement de sourcil.