Frôce - Archives V2

Le petit Charles a écrit :Tous ça, pour ça

On pourrait en dire de même de la menace de dissolution : tout ça pour faire démissionner un homme à l'importance si relative.
Au moins, nous avons réussi à faire cesser la crise politicienne qui polluait notre vie politique et institutionnelle, sans avoir à bloquer le pays pendant un mois.
Peut-être que maintenant, on va pouvoir travailler tranquillement, tandis que la gauche et le ML continueront de se convaincre que nous sommes des salauds de la pire espèce.
Quoi qu'il en soit, si certains continuent de faire semblant de ne pas comprendre l'attitude que nous avons adoptée, je ne me fatiguerai pas à faire semblant de leur expliquer ce que tout le monde sait déjà.

Ecoutez, le président de la République a le droit de dissoudre l'Assemblée, c'est tout. Que derrière vous montiez une campagne agressive contre lui et John Wilson, en menaçant de destitution le président, cela pourrait passer pour un coup de force. Vous avez travesti la légalité constitutionnelle pour asseoir votre pouvoir, car vous savez très bien qu'en cas de dissolution, vous ne pourrez obtenir assez de sièges, voyant donc votre influence largement diminuée.

Vous êtes complètement à côté de la plaque. Savez-vous seulement pourquoi il était question de dissolution?

Tout a été dit, et vous mêmes le faites savoir dans votre demande de destitution.

Dans ce cas, je ne vois pas en quoi il est choquant que le gouvernement empêche le président de dissoudre pour des motifs qui n'intéressent que son parti.
Vous ne pouvez pas dire "Le président a le droit et puis c'est tout" dans un premier temps, puis nous accuser de détourner l'esprit des institutions quand on veut justement empêcher le président de le faire.
Admettez que vos arguments sont fallacieux et partisans.

Monsieur le Président de la Cour Suprême,
Monsieur le Juge,
Mademoiselle le Juge,

La liste du Mouvement Libéral à l'Assemblée Nationale est représentée par un Représentant Parlementaire représentant 47 députés. Ces députés étaient à l'origine représentés par Monsieur John Wilson. Puis après une histoire "épique", ayant tenu en haleine tout le pays, Monsieur John Wilson a démissionné de ce poste Samedi 18 Décembre 2010. Le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Christian Valmont, a nommé à ce poste, le suivant sur la liste, Monsieur Antonio Borja. Monsieur Antonio Borja n'a plus émis d'avis public depuis le 9 Décembre 2010. Monsieur Antonio Borja n'a donc pas accepté cette nomination. Je vous demande donc l'avis de la Cour Suprême sur cette nomination non validée par l'intéressé, es-ce que le poste de Représentant Parlementaire peut être confié au suivant sur la liste du Mouvement Libéral.

En espérant une réponse rapide.
Juan Torres

Mays Madarjeen a écrit :Dans ce cas, je ne vois pas en quoi il est choquant que le gouvernement empêche le président de dissoudre pour des motifs qui n'intéressent que son parti.
Vous ne pouvez pas dire "Le président a le droit et puis c'est tout" dans un premier temps, puis nous accuser de détourner l'esprit des institutions quand on veut justement empêcher le président de le faire.
Admettez que vos arguments sont fallacieux et partisans.

Si mes arguments l'étaient, je serais au ML, et j'aurai voté pour Lacroix. Comme ce n'est pas le cas dans les deux propositions précédemment citée, j'en conclu que ce n'est pas partisan.

Veuillez bien comprendre que le président se retrouvant dans une situation difficile au niveau de sa majorité ai voulu dissoudre l'Assemblée.

Vous avez une conception sur le droit de dissolution que je ne partage pas. Mais si vous estimez que l'action du président était légitime, expliquez-moi donc en quoi celle du PRF ne l'était pas.

Sans basculer dans le débat, je n'ai pas vu le Président de la République s'exprimer sur la question de la dissolution. Allait-il vraiment le faire sans communication alors qu'il était attendu de beaucoup de monde qu'il se justifie ? Où était l'intérêt de dissoudre l'Assemblée Nationale sans rien justifier à part se mettre toute la classe politique sur le dos ? Cette demande de destitution a-t-elle été bien réfléchie ? On en douterait.

Monsieur le Président de la Cour Suprême,

Comme convenu, je vous remet ma démission de la Cour Suprême. J'ajouterais cependant que ce fut un plaisir que de travailler avec vous ainsi qu'avec tous les autres juges de l'Institution.

Cordialement,
Vincent Valbonesi.