Re: [Législatives mai] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 11 mai 2012, 00:53
Monsieur Finacci, pensez-vous que ce débat ne mériterait pas un niveau plus élevé que celui de la ceinture ? Nous parlons d'éducation et je vois difficilement pourquoi vous dérivez sur les préservatifs. Essayez de tenir le niveau un peu plus élevé, ça ne doit quand même pas être si compliqué. En ce qui concerne le référendum, sur la question de l'uniforme, et sur d'autres questions également, il est utile et à mon sens incontournable. Qu'est-ce que les députés savent au juste de la situation dans les écoles et dans les cours de récréation ? Pas grand chose, malheureusement. Vous avez une conception de la démocratie assez ubuesque. Vous qui avez appelé au référendum pour le rattachement de la Sicile en faisant valoir que c'était une question populaire, vous vous opposez à un référendum sur l'uniforme qui est pourtant un sujet du quotidien et moins utopiste que vos idées expansionnistes.
Je vais aller plus loin sur votre raisonnement. Vous nous dites, que les élèves vont se distinguer par leur coupe de cheveux. Je vous répondrais que vous exagérez. Faire la différence entre un riche et un pauvre rien que par le côté capillaire, c'est "tiré par les cheveux". Vous admettrez que les discriminations auront plutôt tendance à venir à cause de la couleur de peau que de la marque du gel... Les portables ? Qu'est-ce qu'ils viennent faire dans une école au juste ? L'école est le lieu d'apprentissage pas d'exhibition de technologies diverses. Et ce sera mieux sur tout le monde d'exiger la non-intrusion de produits technologiques dans une cour de récré, ça évitera le racket, les agressions et les bagarres pour des choses purement matérialistes. Quant à l'extérieur, vous sortez du sujet. Ce qui nous intéresse ici c'est l'école républicaine, ce qu'il s'y passe à l'intérieur et la façon dont les élèves vivent entre eux. Oui il existe des différences, mais en matière d'éducation et de respect nous sommes tous égaux en droits et en devoirs. Et l'école en généralisant le port de l'uniforme et les règles disciplinaires saura tirer tous les bienfaits de cette mesure. PArce que je refuse de voir des gamins mis à l'écart par leurs camarades parce qu'ils n'ont pas hérité d'un compte en banque familial bien garni. Et à l'extérieur, quand les différences se verront, le gamin qui n'a pas eu à souffrir d'une mise à l'écart, se dira, oui, je suis moins riche qu'un tel, mais j'ai tout autant de chances que lui de réussir et à l'école, je ne serais pas jugé sur ma famille mais sur mon travail, sur mes efforts, sur mon comportement. L'éducation est un sujet trop important pour que des éléments stupides viennent la perturber, Monsieur Finacci. Mais ces enjeux vous dépassent.
Et vous allez plus loin dans l'égalité, mais bon sang, nationalisez toutes les écoles privées, que chacun puisse étudier gratuitement et où il l'entend et qu'on puisse enfin mélanger les élèves. Je vous avez déjà reproché ce manque de courage politique, souvenez-vous, à l'Assemblée Nationale. Je persiste aujourd'hui et je signe.
Pour répondre enfin à Monsieur Camps, l'intérêt n'est pas d'uniformiser ou de formater les jeunes. Qu'un enfant porte un uniforme ou pas, c'est bien ce qu'on va lui enseigner qui va ou pas éveiller sa capacité de réflexion et son jugement. Je vous ferais d'ailleurs remarquer que nous sommes favorables plus que jamais à une émancipation des esprits par le biais de matières comme la philosophie. Eveiller les élèves, leur donner les bases pour se construire eux-même sans avoir peur du jugement des autres et sans se retrouver contraints à rester dans un moule préparé par ce système de catégorisation financière, ce sont les combats que nous voulons mener. Cessez donc de crier au formatage, quand il s'agit surtout de favoriser le respect et la vie en société. Quand on regarde d'autres lieux, des corps de métier comme l'armée par exemple, il y a un uniforme. Et là personne ne trouve ça anormal. Il est temps de faire tomber ce petit diktat de la mode, qui voudrait finalement faire croire que ce que l'on est est ce que l'on porte et qu'il n'y a pas d'autres moyens d'exister.
Je vais aller plus loin sur votre raisonnement. Vous nous dites, que les élèves vont se distinguer par leur coupe de cheveux. Je vous répondrais que vous exagérez. Faire la différence entre un riche et un pauvre rien que par le côté capillaire, c'est "tiré par les cheveux". Vous admettrez que les discriminations auront plutôt tendance à venir à cause de la couleur de peau que de la marque du gel... Les portables ? Qu'est-ce qu'ils viennent faire dans une école au juste ? L'école est le lieu d'apprentissage pas d'exhibition de technologies diverses. Et ce sera mieux sur tout le monde d'exiger la non-intrusion de produits technologiques dans une cour de récré, ça évitera le racket, les agressions et les bagarres pour des choses purement matérialistes. Quant à l'extérieur, vous sortez du sujet. Ce qui nous intéresse ici c'est l'école républicaine, ce qu'il s'y passe à l'intérieur et la façon dont les élèves vivent entre eux. Oui il existe des différences, mais en matière d'éducation et de respect nous sommes tous égaux en droits et en devoirs. Et l'école en généralisant le port de l'uniforme et les règles disciplinaires saura tirer tous les bienfaits de cette mesure. PArce que je refuse de voir des gamins mis à l'écart par leurs camarades parce qu'ils n'ont pas hérité d'un compte en banque familial bien garni. Et à l'extérieur, quand les différences se verront, le gamin qui n'a pas eu à souffrir d'une mise à l'écart, se dira, oui, je suis moins riche qu'un tel, mais j'ai tout autant de chances que lui de réussir et à l'école, je ne serais pas jugé sur ma famille mais sur mon travail, sur mes efforts, sur mon comportement. L'éducation est un sujet trop important pour que des éléments stupides viennent la perturber, Monsieur Finacci. Mais ces enjeux vous dépassent.
Et vous allez plus loin dans l'égalité, mais bon sang, nationalisez toutes les écoles privées, que chacun puisse étudier gratuitement et où il l'entend et qu'on puisse enfin mélanger les élèves. Je vous avez déjà reproché ce manque de courage politique, souvenez-vous, à l'Assemblée Nationale. Je persiste aujourd'hui et je signe.
Pour répondre enfin à Monsieur Camps, l'intérêt n'est pas d'uniformiser ou de formater les jeunes. Qu'un enfant porte un uniforme ou pas, c'est bien ce qu'on va lui enseigner qui va ou pas éveiller sa capacité de réflexion et son jugement. Je vous ferais d'ailleurs remarquer que nous sommes favorables plus que jamais à une émancipation des esprits par le biais de matières comme la philosophie. Eveiller les élèves, leur donner les bases pour se construire eux-même sans avoir peur du jugement des autres et sans se retrouver contraints à rester dans un moule préparé par ce système de catégorisation financière, ce sont les combats que nous voulons mener. Cessez donc de crier au formatage, quand il s'agit surtout de favoriser le respect et la vie en société. Quand on regarde d'autres lieux, des corps de métier comme l'armée par exemple, il y a un uniforme. Et là personne ne trouve ça anormal. Il est temps de faire tomber ce petit diktat de la mode, qui voudrait finalement faire croire que ce que l'on est est ce que l'on porte et qu'il n'y a pas d'autres moyens d'exister.