Frôce - Archives V2

Vincent Valbonesi a écrit :

Theo Arcour a écrit :Comparez une baguette de pain, à un assurance chômage. Tout à un prix pour vous.

Oui tout à un prix, sauf l'être humain. Cela vous choque ?

Oui.

Messieurs,

Que diriez vous non pas d'une allocation chômage mais d'une aide réduite pour les ménage dont le chômage d'un des membres met à mal les finances familiales? une aide qui ne couvirirait que les besoin obligatoire du ménage?

Des ménages où le chômage ne m'est pas à mal la situation financière de la famille ça ne doit pas être courant... .

Roman Slowd a écrit :Cela fait trop longtemps que l'argent dort sans être investi par l'Etat dans l'emploi.

L'argent ne dort pas, à moins que vous fassiez de la petite poignée de gens qui planque leurs billets sans le lit.

Je vais vous dire, je préfère consommer grâce à mon argent et par ce biais relancer l'emploi et faire augmenter l'investissement ou alors le placer à la banque pour que des PME puissent se voir prêter de l'argent, plutôt que l'Etat le fasse à ma place.

Pour cela il faudrait pouvoir consommer... A ce que je vois, vous êtes loins du quotidien des chômeurs.

Vous proposez qu'à l'inverse d'être géré par l'Etat, tout le système de solidarité soit géré par des entreprises. C'est de la double mauvaise foi : il n'y a ni autonomie, ni autarcie dans ce que vous dites...
L'Etat est institué par le peuple sur des principes de solidarité qui commandent et commencent. C'est son rôle et même de son existence que de servir le peuple. Le principe d'une entreprise privée est de faire du profit : où il y a-t-il un principe de moralité qui prédomine la-dedans ? Je n'en vois pas...
Après je partage votre ressentiment sur les finances de l'Etat : et j'ai une petite proposition à vous faire partager : et si on prenait l'argent où il est ? stock-option, salaire mirobolant, niche fiscal,... vous avez de la marge, croyez moi !

Je crois davantage en nos boulangers, nos micro-entreprises et nos employés de PME qu'en la bureaucratie étatique. Ce n'est pas à l'Etat de faire tourner l'économie, c'est aux gens comme vous et moi, pauvres et riches, femmes et hommes, jeunes et vieux etc. Or, le chômage est une situation, mauvaise je le conçois, économique donc ce n'est pas à l'Etat d'en quelque sorte piper les dés. La nature profonde de l'Etat est de restreindre les libertés (quelles soient économiques ou d'un autre domaine), c'est même le principe de l'Etat: les individus abandonnent une partie de leur souveraineté pour la remettre à une entité au-dessus d'eux. Je me bats en faveur de la liberté donc je milite pour que l'Etat soit moins intrusif et l'individu plus libre. Evidement, je ne suis pas pour la disparition de l'Etat mais celui-ci devrait lâcher du lest. Et de plus, pour en revenir à notre sujet, la sécurité sociale à tous les attributs d'un marché donc elle peut être géré par le privé.

Vous ne croyez pas aux boulangers Monsieur Maede contre l'Etat Monsieur Maede, vous croyez au profit des compagnies d'assurance contre le pouvoir d'achat d'un citoyen qui a perdu son emploi. C'est différent, et cela permet de mieux comprendre la grande part d'ânerie que vous débitez.

Monsieur le ministre, avec l'Etat et sa souveraineté, liberté et contrainte sont les deux faces d'une même pièces. Je vous renvois autant à Rousseau, qu'à Hobbes. Pour vivre libre, l'Etat doit assurer la justice et le citoyen doit accepter de vivre avec ses devoirs et cet esprit de justice et d'exellence. En imposant des contraintes universelles justes, l'Etat permet à chacun de vivre dans la liberté la plus vertueuse possible.
Que voyons-nous ici ? Qu'Etat fondé sur des principes de justice, de solidarité, des principes républicain peut aider ses citoyens à ne pas subir des contraintes dû à un problème de subsistance. Mais d'où vient cette peur pathologique de l'Etat ?

Oui enfin Rousseau il croyait à la providence aussi, c'est naze comme argument d'autorité. Puis Hobbes, j'ai envie de dire, c'est un tigre.

Attendez, je ne remets pas en cause le Contrat Social et la notion d'Etat. Je pense que l'Etat aujourd'hui a pris trop de liberté à nos concitoyens et qu'il est désormais temps, notamment au niveau économique, que l'Etat lâche du lest pour laisser enfin les frôceux jouir pleinement de leurs libertés.