Frôce - Archives V2

Encore une fois c'est décider des salaires du privé à la place des entreprises.

Il ne s'agit pas de dresser les uns contre les autres, au contraire en rétablissant un peu d'équité, ces conflits latents seront atténués (mais il ne disparaitront pas, c'est un problème inhérent au capitalisme, chaque système ayant ses défauts) car le seuil de décence ne sera plus franchi, nier qu'il existe un sentiment d'injustice vis à vis de certaines personnes au salaire hors normes et dont l'image est ternie par diverses raisons chez le travailleur moyen est un fantasme des ultra-libéraux.

Je crois qu'on peut dire sans s'avancer qu'une personne dont la paie passe de 600 000 plz à 500 000 plz n'en souffrira pas atrocement, alors qu'une personne dont la paie passe de 1 000 plz à 1 200 plz ressentira de vrais effets positifs en matière de qualité de vie, cette réforme a pour but de profiter à tous, alors qu'une réforme de libéralisation totale ne peut profiter qu'aux plus riches en dehors des périodes de plein emploi.

Jack Kusher a écrit :Encore une fois c'est décider des salaires du privé à la place des entreprises.

Encore une fois, c'est l'intéret d'un niveau de départ bas afin de laisser les entreprises de pouvoir mener elles même un dialogue avec ses emplyé afin de fixer les salaires.

"Je crois qu'on peut dire sans s'avancer qu'une personne dont la paie passe de 600 000 plz à 500 000 plz n'en souffrira pas atrocement"
Si la personne a plus de charges fixes (impôts, prêt, électricité, ...), elle souffrira. Si vous souhaitez mettre en place cela, mettez en place un calendrier sur plusieurs années comme vous l'avez proposé pour le salaire minimum. Mais je ne suis pas en faveur d'un salaire "maximum".

Si une personne gagne moins d'argent, elle paiera moins d'impôts c'est mécanique. Et il faut quand même faire très fort pour avoir une note d'électricité proche du dixième de ce salaire maximal.

Laisser les employeurs et les salariés négocier sans seuil serait dévastateur pour les bas salaires en dehors d'une période de plein emploi, les patrons pourront imposer des salaires extrêmement bas en disant "c'est ça ou c'est rien", en sachant que les autres entreprises ne vont pas se battre pour faire monter les enchères dans un marché ou il y a plus de personnes actives que de postes à pourvoir.

Je note qu'il s'agirait là d'une première mondiale en la matière. Il était temps que la gauche montre son vrai visage, à savoir celui de ruiner les forces actives de notre pays afin de faire la part belle à ses électeurs qui se lèvent à 15 heures et qui deal de la drogue en gagnant 20 fois plus qu'un petit chef d'entreprise. Au lieu d’empêcher l'économie souterraine, la gauche s'emploi à limiter les revenus des frôceux, c'est un concept que les électeurs comprendront bien assez vite. Tout ce qui est dit ici est digne du régime totalitaire le plus dégoûtant.

John Estrade a écrit :

Jack Kusher a écrit :Encore une fois c'est décider des salaires du privé à la place des entreprises.

Encore une fois, c'est l'intéret d'un niveau de départ bas afin de laisser les entreprises de pouvoir mener elles même un dialogue avec ses emplyé afin de fixer les salaires.

Je répondais à M. Vossen ^^

Sachez que les salaires de certains patrons sont tellement élever qu'ils ne favorisent pas la création d'emplois au sein de certaines entreprises. Il est donc important que les salaires des patrons soient proportionelles au chiffre d'affaire de l'entreprise.

Joseph Vossen a écrit :Sachez que les salaires de certains patrons sont tellement élever qu'ils ne favorisent pas la création d'emplois au sein de certaines entreprises. Il est donc important que les salaires des patrons soient proportionelles au chiffre d'affaire de l'entreprise.

Parce que vous pensez encore que si on réduit le salaire d'un patron les économies vont servir à embaucher d'autres salariés ? Vous venez de quelle planète ? Je veux bien que l'on légifère sur un salaire minimum, même si c'est contre-productif, ou bien que l'on régule les "bonus" ou encore les retraites "dorées" mais ça n'est pas à l'Etat de réguler les salaires dans des entreprises privées.

Si les salaires du public était à la même hauteur que les salaires du privées, les jeunes travailleurs les plus méritants, les plus ambitieux et les plus aptes à nous gouverner ne partiraient pas dans le privé pour une rémunération bien meilleure. Il serait quand même bon que l'Etat laisse aux entreprises le soin de décider elles mêmes des salaires qu'elles versent à ses collaborateurs.

Vous dites: "ce n'est pas à l'Etat de réguler les salaires dans les entreprises privées."
Alors selons vous, qui: les partenaires sociaux, les actionnaires, les patrons eux-mêmes?