Je soutiens Roberto Dominguez.
Mays Madarjeen a écrit :Parce-que cela relève de la vie privée et que bien que cela vous arrache le cœur de le reconnaitre, la GPC n'a pas un projet dictatorial dont la proposition majeure serait d'ouvrir un goulag a Aspen. Parce-que en dehors de l'école ce c'est au parents de veiller à ce que leurs enfants ne mangent pas n'importe quoi. Mais lorsqu'ils entre les mains de l'institution nous considérons qu'il n'ont pas à être les cibles de produits néfastes pour leur santé. De plus ce qui motive toujours l'installation de ces machines, ce n'est jamais une réponse aux besoins, mais une volonté de faire de l'argent sur le dos des élèves. Cette proposition relève du bon sens, il n'y a que vous pour y redire.
Donc, ce qui n'est pas nécessaire doit être interdit?
Parce que dans la même logique, nous pouvons bannir les ballons de football dans les cours de récréation. Le football ne sert pas à grand chose, il existe tellement d'autres jeux dans lesquels on est moins susceptible de se disputer ou même de se blesser. En plus, le foot est un sport affreusement capitaliste!
Alors pourquoi garder les ballons de foot dans les écoles? Parce que les enfants aiment ça. Pourquoi garder les distributeurs de friandises? Parce que les enfants aiment ça. Bien entendu, nous devons également lutter contre l'obésité infantile, mais cela ne doit pas passer par des interdictions supplémentaires, mais par une prévention au niveau. Et si les parents veulent à tout prix éviter que leurs enfants mangent des friandises à l'école, ils peuvent aussi tout simplement ne pas leur donner d'argent de poche.
Il est encore une fois triste que vous preniez la parole pour sortir des énormités, Monsieur Madarjeen.
Tout d'abord, le foot n'est pas par essence un sport capitaliste. C'est votre tendance à vouloir mercantiliser tout en permanence qui en fait aujourd'hui un sport où le véritable enjeu n'est plus l'amusement et le loisir, mais le profit. En plus vous confondez sport professionnel et sport scolaire, qui n'ont pas du tout les mêmes buts. Une telle ignorance est affolante pour un candidat à la présidence.
Vous parlez de prévention, et justement, la prévention passe par un message clair. L'école publique doit assurer à ses élèves la meilleure santé possible. En conséquence, oui, l'interdiction de distributeur à friandises et de snacks dans les établissements scolaires publics est une bonne chose. De la même façon que l'on interdit aux gens de fumer dans les lieux publics, en partie pour la santé des autres mais aussi pour leur propre santé, on doit montrer l'exemple dans la lutte contre la malbouffe et l'obésité. Vous refuseriez un distributeur de préservatif dans un lycée mais vous accepteriez un distributeur de friandises ou un snack ? Pouvez-vous être sérieux plus d'une seconde, s'il vous plait ?
Pour finir, en ce qui concerne l'argent de poche, libre à chaque parent d'en donner ou pas. Tous les jeunes n'utilisent pas leur argent de poche pour acheter des sucreries. Par contre, lorsqu'un parent nous confie son enfant pour l'éduquer, il est totalement normal que l'établissement en question prenne ses responsabilités et assure à l'enfant un environnement sanitaire et culinaire impeccable. Que les enfants et les parents achètent des friandises à l'extérieur, c'est leur choix. L'Etat doit faire le choix courageaux de proposer plutôt que des snacks/distributeurs, des cantines où les enfants mangent sainement, équilibré, à moindre coût.
Mays Madarjeen a écrit :Cette intervention montre bien que vos jugements sont d'ordre uniquement dogmatiques. Le privé plus inefficace que le public? Ah bon? Est ce là une loi immuable? Comment justifier que le droit à la santé ne concernent qu'une petite partie, en excluant la majorité de la population, et ce au 21eme siècle? Pour satisfaire quoi? Des intérêts financiers? C'est très concret ça! On parle de droit à se faire soigner décemment, de droit à la vie! Mais comme d'habitude ce qui vous choque ce n'est pas le constat, c'est le fait que l'on ose prétendre nationaliser... Cela montre votre sens des priorité.
J'essaie au contraire de démontrer à quel point je suis pragmatique : oui, dans l'état actuel des choses, le privé est plus efficace que le public, car il a davantage les moyens, car il a ce souci de compétitivité, car il sait que s'il ne propose pas une offre satisfaisante, le citoyen peut aller voir ailleurs.
Si l'on privatisait dès maintenant toutes les cliniques de Frôce, l'État se retrouverait avec une charge impossible à gérer : les caisses de l'État ne sont pas illimitées, c'est pourquoi il doit partager certaines de ses compétences avec le privé. Cela vous chagrine peut-être que des gens gagnent de l'argent en dirigeant des cliniques privées, mais il en faut pour que le progrès vienne. Car, même si vous refusez de le reconnaitre car votre religion de la faucille et du marteau vous l'interdit, le monopole est l'ennemi du progrès.
Vous vouliez dire plutôt nationaliser, non ?
Monsieur Madarjeen, outre le fait que votre argumentation n'apporte pas de réel argument, c'est le comble, oui, pour une argumentation, vos tentatives d'explications sur l'efficacité du privé sont faussées. Elles sont faussées sur plusieurs domaines.
D'abord sur celui des moyens. On sait pertinemment que le but d'une entreprise privée est de générer du bénéfice. Vous qui défendez un "ordre moral", trouvez-vous normal que l'on fasse du bénéfice sur la mauvaise santé des individus et sur la droit à la vie que vous chérissez tant ? Si oui, quelle est alors votre définition de la morale ? Et si non, comment pouvez-vous encore sortir ce genre d'absurdités ? S'il n'y avait que ça, ce serait simple pour vous de répondre, or, là où je vais particulièrement insister, parce qu'il y a matière à dire, c'est sur l'échec du privé. Les bénéfices générés ne sont pas réinvestis dans la recherche, comme vous semblez le prétendre et comme ils devraient l'être. Ils vont directement dans les poches des actionnaires de ces cliniques ou dans des recherches qui sont à la mode, qui rapportent beaucoup. Actuellement, la plupart des instituts privés surfent sur la mode de notre siècle, à savoir : mincir, paraître plus jeune, lutter contre son cholestérol, son diabète, etc, etc... Les cliniques privées, en plus de ne pas contribuer à l'effort de recherche, se centrent sur des éléments qui là encore font du chiffre. Il est plus facile de gérer un service maternité, ou un service chirurgie que de gérer un service spécialisé pour les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, ou encore des maladies orphelines. Puisqu'on parle des maladies orphelines, regardez le nombre d'associations caritatives qui s'évertuent à amasser des fonds pour que la recherche sur ses maladies se fasse. Le principe d'un service public c'est de rendre service aux citoyens sans chercher à en dégager un bénéfice. Quant au financement, il en faudra un, effectivement, parce que ne pas faire de bénéfice ne doit pas vouloir dire creuser un déficit. Il faudra aller chercher l'argent là où il se trouve.
Autre point, la compétitivité. Si seulement elle pouvait se baser sur la qualité des soins et non sur le nombre de milliers de pluzins que les dirigeants peuvent récupérer pour eux. Bénéfices et qualité ne font pas bon ménage, on le voit aujourd'hui dans la situation actuelle. Et puis faire de la santé un terrain de compétition montre un manque criant de vision à long terme. Vous avez si peu confiance dans el service public que vous le pensez incapable de garantir l'égalité entre citoyens. Or, pour paraphraser Churchill, "le service public est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres", qui ont marqué leur échec.
Mays Madarjeen a écrit :Votre vision du monde est si irréelle que vous occultez, volontairement ou pas, toujours une partie de la réalité. Quand je parle de recherche publique, je ne parle pas de 4 pauvres types dans leurs coins, mais de chercheurs prestigieux qui reçoivent notamment des prix nobels. La recherche doit être placée dans un pôle public, où les chercheurs auront la réelle maitrise de leurs travaux et où ceux-ci ne seront plus soumis à une logique de rentabilité. Ainsi comme par le passé, comme ailleurs sur la planète, des chercheurs pourront chercher librement, ce qui est 100 fois plus efficace. Et les moyens sera mis par un pôle public de la recherche. Le privé n'est pas le moteur de l'initiative, bien souvent la recherche privée n'est qu'une recherche a court terme, se basant sur une recherche fondamentale presque exclusivement publique, car moins rentable économiquement, mais bien plus socialement. Alors cessez deux minutes de parler sur des sujets que vous ne connaissez pas.
C'est incroyable à quel point vous êtes incapable de raisonner autrement qu'en passant d'un extrême à l'autre! Parce que je ne suis pas pour le monopole du public, vous m'accusez immédiatement d'invoquer le monopole du privé! Au contraire, je suis contre tous les monopoles! Je ne suis pas ultralibéral, mais je suis pour un capitalisme vertueux.
Ce que j'essaie de vous faire comprendre, c'est que la recherche publique n'a de la valeur que si elle est confrontée à la recherche privée. Même avec toute la volonté et tout l'humanisme du monde, si vous n'avez pas les infrastructures, les moyens nécessaires pour faire épanouir votre talent, vous ne pourrez pas mener à bien les recherches que vous voulez faire, ou du moins pas avec autant d'efficacité.
Comment pouvez-vous comparer le public et le privé en permanence alors qu'ils ne sont pas comparables ? L'un assure une mission de service public, sans bénéfice, l'autre cherche à faire du bénéfice. La recherche n'est pas un jeu, c'est une nécessité pour élever la société vers le progressisme et lui assurer les technologies de demain. Le travail se fait dans l'intérêt commun et le privé, outre le fait qu'il ne remplit pas sa mission, comme je l'ai dit précédemment, se trouve incapable de choisir des projets de recherche pas assez rentables.
Quant au capitalisme vertueux, il n'existe pas. Quand on voit que des instituts de recherche privée, ayant des traitements contre le paludisme revendent ces traitements à des sommes astronomiques, ce n'est plus de la vertu, c'est de l'exploitation de la vie humaine. Même chose pour le SIDA, où on sait précisément que l'Afrique est le pays le plus touché. Or, aucun institut ne se donne la peine de fournir ce spays en trithérapie pour aider les malades. Pas assez rentable. Et à côté de ça, vous nous pondez un programme avec un ordre moral et social, où vous essayez de vous poser comme défenseur unilatéral du droit à la vie. Vous refuseriez à un individu en phase terminale d'un cancer de mourir décemment mais vous accepteriez qu'au nom de votre capitalisme répugnant, on ferme les yeux sur les milliers de gens qui meurent de part le monde, simplement parce que des instituts de recherche privés trouvent le secteur trop peu fructifiant. C'est ça que vous appelez la vertu ? Moi j'appelle ça de la complicité à l'exploitation de la misère. Et il est plus que temps de mettre un terme à ce système ripoux.
Mays Madarjeen a écrit :Matiou Callet a écrit :Il est très amusant de voir M. Madarjeen en appeler au respect de l'intelligence des jeunes dans leur action lorsqu'il s'agit d'un distributeur automatique de "junk-food". Et l'intelligence des femmes enceintes face à l'avortement ?
Avouez qu'il y a quand même une mince nuance entre acheter une barre chocolatée au distributeur et mettre fin à la vie d'un enfant.
Youri Adam's a écrit :wow il y de l'amélioration trés faible mais de la mauvaise foi qui frappe la droite on pouvait pas s'attendre a mieux .
alors ou voulez vous l'utiliser cet argent pour le sport , en rendant les licences de sport gratuite pour les sport amateur
qui profitent au plus grand nombres ou uniquement distribuer des subventions au fédération nationaux qui ont rendus le sport plus un commerce pour l'oligarchie qu'une pation .
par tous les saints je vous demande ansi qu'a tous vos amis de droite un peu moins de mauvaise foi et de langue de bois
dans quel malheureux état est la droite frôceuse que de démagogie
s'est incroyables cette manie que vous avait de sortir des argument creux et si dénuez de réflection a chaque fois que vous vouler parlé mais sans savoir trop quoi dire parce qu il faut bien l'avouez la plus part de vos intervention contre la droite se résume a quelque propos a l'emporte pièces comme la droite est de mauvaise foie elle est sécuritaire elle protège les méchants riche puissant et les bourgeois et en plus elle est religieuse et fachiste et elle ne pense pas assez au pauvre car elle refuse de tout rendre gratuit ou de nationalisé toute les entreprise de frôce car s'est bien connue seul l'état peux apporté du service de qualitée alors que le privé n'est la que pour engraissez les patron sur le travail acharnée de la masse prolétaire s'est la lutte final groupont-nous et demain l'international seras le genre humains non franchement heureusement que la gauche est la parce que sinon la frôce serais redevenu une dictature raciste depuis longtemps à bas le grand capitale
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Quand vous aurez fini de faire le clown, Monsieur Madarjeen, vous penserez peut-être à apporter une réponse argumentée, non ?