[Archives] Demande diverses

[Yevgueni Makhno]

Cupidité...
Aucune générosité, il n'est même pas prêt à passer l'éponge sur la dette d'un miséreux qui n'a même pas de quoi vivre.

[Vincent Valbonesi]

Ca n'a rien contre vous Monsieur Makhno, c'est une proposition générale applicable à tout le Monde. Mais convenez tout de même que la situation est risible...

[Yevgueni Makhno]

Je parlais de M. de la Tour, j'en conviens, j'en conviens M. Valbonesi.

[Charles de la Tour]

Si cela est risible autant proposer au ministre de la Justice de mettre en place un décret qui abolierait le principe de justice ainsi que l'ensemble du processus judiciaire de notre pays. Comme cela, on n'aura plus aucun soucis de non-respect des condamnations

[Yevgueni Makhno]

Ce n'est pas vous qui devez vous coltiner un casier judiciaire à vie, avec toute la honte que cela comporte. Que dirais-je à mes enfants quand ils sauront que j'ai été condamné ? Et mes parents, que croyez vous qu'ils pensent de tous ça ? Je suis devenu la risée de la famille, plus personne ne veut me parler. Ma copine m'a quitté. Je n'ai plus d'amis, plus d'amour, plus de famille, et surtout plus d'argent !

[Charles de la Tour]

Je m'en contrefiche de votre vie personnelle

[Yevgueni Makhno]

Mesdames, Messieurs !

Voyez comme cet homme n'a aucune pitié. Son unique quête est celle de l'argent ! Même sur le dos d'un miséreux il est capable de l'enfoncer plus bas que terre pour quelque pécule. La Justice est humaine, pas inhumaine comme cette personne là, qui me réclame à moi, couvert de dettes, sans aucun lien affectif, de l'argent, toujours de l'argent. La cupidité est au rendez-vous, et cela est bien triste...

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Il fallait faire appel. Et dans ce cas là les juges qui vous ont condamnés n'ont eux aussi aucune pitié. Il n'y aurait pas eu insulte, il n'y aurait pas eu condamnation, vous savez quoi faire à l'avenir. Dura lex, sed lex.

[Yevgueni Makhno]

Je ne suis pas très porté sur... les recours en Justice. J'ai même horreur de ça, c'est long, chiant, ça tergiverse, et au bout d'un moment on fini par s'en foutre.

[Vincent Valbonesi]

Mesdames et Messieurs les membres de la Cour Suprême,

Suite à la demande de nouvelles délibérations de la part du Président de la République, le projet de loi relatif à l’abrogation de la loi sur l’euthanasie est à nouveau confirmé par l’Assemblée Nationale avec une plus grande majorité.

Cependant, une question se pose. Le texte doit il être retransmis une nouvelle fois ou bien alors le Président de la République doit prendre la première délibération de l’Assemblée Nationale. S’il doit prendre la première délibération, la promulgation doit être immédiate. Cette question est de la plus haute importance étant donné qu’elle accorde un temps de promulgation supplémentaire de 5 jours au Président de la République qui ne se gênera pas d’ailleurs pour attendre la dernière seconde pour promulguer, comme c’est dans ses habitudes, ce que la Cour Suprême à eu l’occasion de sanctionner par un blâme, fait exceptionnel dans une démocratie comme la notre.

Je vous prie de bien vouloir répondre à ma demande.

Cordialement,
Vincent Valbonesi, Président de l’Assemblée Nationale.