Frôce - Archives V2

Est-ce que l'intégration de l'ex-RDA dans l'Allemagne unifiée a plombé l'économie de l'ex-RFA ?

La situation économique de la Sicile est compliquée mais pas désespérée, la croissance était de 4 % par an dans les années 2000, un très bon chiffre comparé à la moyenne. Le PIB par habitant est d'environ 19 000 plz contre 27 000 plz sur la Frôce actuelle, ce qui est un écart important mais pas un gouffre façon RFA/RDA, d'autant plus qu'il est probable que la richesse réelle soit plus haute tant le travail au noir est bien plus développé dans cette région que dans les limites de la Frôce actuelle.

Le vrai problème, c'est le taux de chômage qui est à près de 25 %. La faute à un manque de dynamisme lié à la situation isolée de la Sicile en Italie, mais aussi aux problèmes causés par la mafia et au travail au noir. La situation ne sera pas idyllique, mais si nous faisons un véritable effort pour ramener l'ordre, je pense que nous pouvons ramener ce taux assez bas, il y a une main d’œuvre nombreuse et motivée.

Concernant l'autonomie, on parle de questions culturelles et de répartition des subventions de l'Etat aux municipalités par une autorité régionale, on est très loin d'un fédéralisme. Nous avons connu des périodes où les régions avaient des pouvoirs plus conséquents, entre 2008 et 2010, et la République n'est pas morte pour autant.

Vous mélangez beaucoup de choses. La RDA et la RFA n'auraient déjà jamais du exister mais ça c'est un autre débat. Il n'en reste pas moins que l'Allemagne a été divisé pendant une quarantaine d'années et encore. Les siciliens sont italiens depuis plus d'un siècle. Ils parlent l'italien et pas le français. Ils ont des coutumes qui leur sont propres et qui quoiqu'on en dise sont un pan de la culture italienne.

Sur la question économique, malheureusement, ce traité ne prévoit rien pour endiguer tous les problèmes énoncés, d'où le fait que je parle de précipitation. 25% de taux de chômage, vous vous rendez du poids économique que c'est dans un pays comme le nôtre ? Plus de chômeurs, cela veut dire plus de dépenses publiques et donc, de la dette sur le long terme. Et ce n'est pas avec la politique libérale que vous menez que nous arriverons nous protéger de ces effets néfastes, bien au contraire, on voit les désastres que la politique Berlusconi a engendré en Italie. Et vous vendez la chose comme si vous alliez parvenir à lutter et à exterminer tous les réseaux mafieux. Je doute que le gouvernement italien n'ait pas tenté de le faire, et nous, d'un coup de baguette, nous ferions de la Sicile une mine d'or ? Arrêtez vos balivernes, ce traité se contente d'élargir le territoire là, où il devrait INTEGRER la Sicile. C'est quand même un comble que ce soit la gauche qui vous rappelle que l'intégration est la base vitale d'une société.

L'article 4 réduit le pouvoir déjà maigre des Maires pour placer leur bonne gestion sous la tutelle d'un "Président" de région. D'une part, je ne vois pas l'utilité de la mesure et d'autre part, je ne vois pas pourquoi on imposerait cela aux municipalités sans leur demander leur avis.

Autrement, pour Riga, il était à la tête de ce mouvement d'autodétermination avant d'être un terroriste. Or, le Gouvernement, et je le sais parce que j'étais Président à ce moment là, a refusé la mise en place d'un référendum local, idée que j'avais proposé pour régler la situation. Alors avec vos boniments en faveur de l'autodétermination des peuples, vous repasserez !

Les siciliens sont tant attachés à l'Italie qu'ils ont voté à plus de 90 % pour la quitter, on a vu de plus belles preuves d'amour. Vous parlez de coutumes, mais je pense que les habitants des montagnes agrumoises ne sont pas identiques aux résidents de l'ile d'Uzarie, une nation comme la Frôce s'enrichit en se diversifiant.

Si vous considérez comme libérale une personne qui s'est opposée à la suppression du SHG, vous devez être terriblement isolé sur la scène politique. Il faudra beaucoup de travail et de temps pour intégrer une nouvelle région, la première étape c'est de rétablir l'ordre, il est possible de faire reculer la criminalité de façon spectaculaire et un laps de temps relativement réduit en luttant vraiment contre les réseaux mafieux, la bande à Berlusconi avait besoin de la menace mafieuse pour se tenir au pouvoir, en Frôce personne ne se livre à se genre de calculs mesquins.

On ne peut pas faire de la Sicile une mine d'or, mais n'oublions pas qu'à long terme, c'est une population motivée, c'est une région particulièrement propice à l'agriculture ce qui peut nous mener à l'autosuffisance dans de nombreux domaines, c'est un lieu qui a un vrai potentiel touristique une fois l'ordre revenu.

Les maires sont nommés, si un président de région élu dispose de plus de pouvoirs, je pense qu'on ferait un pas en avant en matière démocratique.

Concernant le référendum, je comprends ce que vous dites, mais à l'époque je n'étais ni membre du gouvernement ni membre d'un parti politique quel qu'il soit, ne renvoyez pas les responsabilités du Gouvernement de l'époque sur le Gouvernement actuel. L'autodétermination des peuples n'est pas un vain mot pour moi.

Je suis personnellement contre l'intégration de la Sicile. La Frôce n'a pas vocation a récupérer la misère italienne. Nous avons déjà tant à faire ici, à réparer les erreurs de la gauche, si nous devons en plus accepter 2 millions de personnes en plus, la majorité dans une situation économique défavorable, nous ne nous en sortirons pas.

Je suis également contre toute tentative de décentralisation. Le pouvoir actuel des Maires est amplement suffisant et je préfère que l'Etat conserve les prérogatives dans tous les domaines.

Les siciliens veulent nous rejoindre, très bien. En primaire je me souviens qu'un camarade plutôt violent qui voulait absolument jouer avec nous à la récré. On a pas voulu!

Au-delà de tous les arguments déjà exposés et défavorables à cette intégration, je pense que la question centrale est celle de l'inclusion. Nous n'avons RIEN mis en place afin de permettre à la Sicile de nous rejoindre dans de bonnes conditions. Comment voulez vous intégrer une région sans lien ou presque avec les nôtres en ne définissant pas un plan? Quels moyens pour permettre une incorporation? En l'état actuel, si nous décidons se rapprochement, je pense que nous allons devant de gros ennuis qui se sont déjà produits par le passé chez nos voisins et dont les conséquences s'en font ressentir encore aujourd'hui!

Edouard Crozier a raison.

Le gouvernement doit comprendre que nous ne sommes pas en train de nous prononcer pour ou contre l'intégration de la Sicile, nous sommes seulement en train d'alerter la classe politique et les Frôceux sur la non préparation en vue de l'intégration de la Sicile.
C'est juste suicidaire.

La Sicile a ses atouts, comme ses défauts.
Mais avons-nous pris le temps de penser à un plan anti-mafia et anti-corruption, comme l'a fait l'Italie?