Pour les débats et juste pour le plaisir de montrer le ridicule de votre argumentation :Noah Gayet a écrit :Ah ! Je me gausse de voir que pour ce genre de conneries médiatisées on les voit tous se ramener la bouche en coeur. Par contre, j'ai vu ni Callet, ni Kusher, ni Makhno, ni Sapporo s'attarder sur les débats ministériels que j'avais ouvert. Comme quoi, le fait de passer pour une caricature les fait au moins réagir. Et ça montre bien qu'ils sont aussi fumistes que les autres. Allez, la prochaine fois, je viens à poil sur le plateau, comme ça, la Frôce aura le plaisir et l'honneur de vous entendre à nouveau ! J'ai hâte ! Je suis sûr que les citoyens aussi !
Quand je te vois, je ris, quand tu parles, je dors.Maintenant dites-moi, vous dormez, riez ou les deux ?
Et au fait, tu méprises la classe populaire. Du moment qu'on est pas ton reflet, tu méprises. Alors ouais, le terme bobo est sans doute très inapproprié, j'ai pas trouvé pire mais on se sera compris.
1) J'étais en retrait du champ politique frôceux. Regardez bien, je n'ai pas participé au moindre débat à cette époque.
2) Quand bien même, ce sont des sujets qui ne m'intéressent que très peu car bien trop sementarisés. C'est d'ailleurs l'une des profondes différences entre vous et moi. Je crois à la globalité de la réflexion et à l'idéologie, vous non.
Enfin, vous me rêvez en personnage méprisant. Le fait est qu'il semble qu'aujourd'hui en Frôce, avoir chevillé au corps la volonté d'argumenter proprement et/ou remettre en cause un système (car c'est c'est que je fais) c'est devenir un sectaire méprisant. Croyez-le M. Gayet, je me moque bien de vos affirmations.
Par contre concernant, votre propos sur notre réaction vous êtes bougrement malhonnête. Vous intervenez sur une émission télévisée (donc vouée à être regardée) en portant des jugements qui ne reposent que sur un vide argumentatif et dont certaines phrases sont proches de la diffamation. Si vous pensiez que je ne répondrais pas à vos propos, cela prouve que vous me connaissez bien mal.
Maintenant, les réactions de Yevgueni et de moi-même ne sont pas des réactions de professionnels de la politique mais bien plutôt d'intellectuels. Nous tentons d'établir en quoi votre posture sur ce plateau est symbolique de ces pseudos-agitateurs pourtant totalement intégrés au système. Celle-ci se retrouve consacrée derrière votre seul attribut d'outsider : votre homosexualité. Pour ce faire vous utilisez les méthodes énumérées par Yevgueni. Votre provocation et votre transgression est celle d'un préado, pas d'un leader d'opinion. Votre attitude se poursuit jusqu'au fait que vous me tutoyez. Si, effectivement, beaucoup de personnalités du monde politique se connaissent et se tutoient dans la vie de tous les jours et pas sur les plateaux (ce qui est une forme de malhonnêteté, je vous l'accorde) ce n'est pas le cas entre nous.
Je ne peux m'empêcher de croire que vous faites partie de cette branche qui tendent à délégitimer le politique. Un coup ça sera en tapant sur la politique "politicienne", les magouilles, le carrièrisme. Quand cela tombe sur moi, vous visez mon mépris et le fait que je sois ennuyeux de par mes longues démonstrations. Cela n'est que la conséquence de votre communautarisme qui tend à décrédibiliser les réflexions globales et de fond. Votre vision du politique est, sous cet hospice, parfaitement anti-républicaine.
Voilà pourquoi je crois que cette intervention est loin d'être neutre et que je persiste et je signe chacun de mes propos.
Cela dit, les propos homophobes de M. Sapporo sont eux le symbole de son extrême bêtise, tout comme ceux de M. Finacci (c'est finalement le seul point où nous nous accordons).