Re: [ATELIER] Meetings de campagne
Posté : 03 juil. 2010, 16:26
Le meeting sur le travail et le social.
Chers compatriotes, bonsoir.
Le meeting de ce soir a un goût tout particulier puisque nous sommes venus, mon ami Vincent et moi-même vous parler de deux sujet très importants pour notre société. Il s'agit du travail et du social. Bien souvent, on attribue à un programme libéral son manque absolu de solidarité et de considération des personnes démunies. C'est faux. Être libéral ne veut pas dire que nous ne sommes pas humains. Bien au contraire, être libéral, cela implique de ne pas dire oui aux "tout pour le social au détriment de nos finances publiques, de notre économie". C'est là encore faire preuve de détachement et de pragmatisme. Nous ne nions pas que la pauvreté est malheureusement une chose qui existe. Mais sous prétexte que cette pauvreté existe, doit-on pour autant en faire payer les personnes modestes et riches qui ont travaillé et réussi dans leur vie ? Pourquoi serait-ce toujours aux mêmes de trinquer ? Le projet socialiste en ce domaine est inadapté, car dans une société, ce ne sont pas les foyers modestes ou démunis qui créent la vraie richesse ! Ce sont ces fameux riches, que l'on veut plumer qui investissent massivement dans des entreprises qui leur tiennent à coeur, qui créent l'emploi, les salaires, bref, qui mettent en oeuvre notre économie. Sans eux, nous n'aurions pas d'investissement, et donc forcément, pas de possibilité de faire baisser un taux de chômage ou d'augmenter le pouvoir d'achat. Poussé à bout de souffle, le modèle marxiste que nous possédons en Frôce à ce jour, montre ses failles et ses difficultés. Prix élevés, entreprises publiques, coutant énromément à l'Etat, protectionnisme poussé à l'extrême, avec carences dans différents secteurs, gaspillage dans d'autres très productifs. L'Etat contrôle tout et planifie tout. Il ne laisse aucune liberté à celui qui veut investir pour fonder sa propre entreprise et la diriger.
Cette omniprésence fause beaucoup de choses, les prix, puisque sans concurrence, l'Etat décide lui-même de ses prix et de la façon dont il les met en place. Mais aussi les conditions de travail et plus particulièrement les contrats. Qui aujourd'hui peut se vanter d'avoir un contrat de travail flexible, c'est à dire quand lequel il puisse choisir certains spécifités. Le salaire est non-négociable, le temps de travail aussi, en somme, ce sont des contrats qui ne correspondent pas forcément à ce que vous attendez. C'est dramatique que dans un pays comme le nôtre, nous ne pouvions avoir cette liberté de choix. Nous proposons donc, afin de remédier à cette politique dépensière et injuste de mettre en place une législation du travail souple. concrétement, cela va se traduire par le choix pour tout un chacun de pouvoir préférer un Contrat à Durée Déterminée ou un contrat d'intérim à un Contrat à Durée Indéterminée. Il faut aussi se mettre à la place d'un entrepreneur, qui pourra par le biais de contrats périodiques ou saisonnier, évaluer les compétences des employés et les garder au sein de l'entreprise de façon permanente. Cela doit s'appliquer au privé mais aussi au public, car nous devons partir d'un constat et d'un principe, un fonctionnaire compétent est une chance pour l'Etat. Cela étant dit, il faudra très certainement revoir le statut des fonctionnaires qui disposent d'avantages parfois injustes devant d'autres professions privées. Il faudra faire un tri pour que les travailleurs aient les même droits, mais surtout le même accés à l'emploi qu'elle que soit leur origine.
C'est ce point-là qui m'amène à vous parler de notre ambition de lutte contre la discrimination à l'embauche. Parce que nous estimons que vous, frôceuses et frôceux, n'êtes pas forcément égaux lors d'entretiens d'embauche, parce que parfois certaines entreprises accordent plus d'importance à votre quartier, vos couleurs de peau, votre handicapant ou votre sexe. Nous pensons que cette lutte passe par une réglementation, certes, mais pas que ! Il faut également que l'Etat et les entreprises renoue un dialogue permanent pour se mettre d'accord sur les conditions d'embauche et les critères retenus. L'emploi ne doit pas être fermé, ni d'un côté ni de l'autre. Il doit être ouvert et libéré de toutes ces contraintes qui le menacent aujourd'hui. Prenons un exemple simple : le cumul d'emploi. Vous trouverez peut-être cela dégradant socialement d'aller cumuler deux postes différents pour pouvoir gagner votre vie et vous assurer un train de vie confortable. Vous auriez tort. Le gros problème de notre société, c'est que bien souvent le travail n'est pas reconnu comme quelque chose de grande valeur. Les socialistes et communistes vous disent qu'il faut travailler pour vivre mais que si vous ne travaillez pas ce n'est pas grave, vous serez aidé. Et le pire, c'est que sous les conditions qu'ils proposent, un chômeur a beaucoup plus d'avantages qu'un travailleur du bâtiment et des travaux publics ! N'est-ce pas à proprement parler scandaleux ? Que le fait que quelqu'un se tue à la tâche ne soit même pas relevé, même pas récompensé ? Je trouve que si, et le Mouvement Libéral aussi. Nous ne crachons pas sur les chômeurs, leur situation est regrettable, elle peut arriver à n'importe qui, nous les premiers. Mais nous n'acceptons pas que parmi ces chômeurs, une partie préfèrent rester oisif car ils en tirent meilleur avantage. Le travail ça a son importance, c'est même très important pour notre pays, contrairement à ce qu'ils vous disent.
C'est grâce à votre travail que votre entreprise va pouvoir produire, et donc vendre, et donc par lien de cause à effet, vous donner un salaire. C'est avec ce salaire que vous pourrez consommer, vous acheter une voiture, à manger, de façon variée, une maison, un voyage ! Bref, que vous pourrez vous offrir ce que vous désirez. Sans le savoir, vous alimenterez et vous aiderez l'économie. Ce salaire, vous permettra aussi de penser à votre retraite, à fonder une famille, à élever des enfants, à vous lancer peut-être à votre tour dans une entreprise. Autant de choses que le système actuel vous bride, et vous empêche d'avoir. Trop de règlementation, des démarches lourdes, excessives pour accéder à l'emploi, des obligations imposées aux entreprises sur le type et le quota de travailleurs qu'il lui faut. Prenez l'exemple d'une exploitation agricole, qui voit en été sa période de récolte mais qui ne peut pas embaucher de saisonnier parce qu'elle dépasserait un quota, ou parce que les emplois permenants obligatoires lui sont imposés, et viennent grever son budget. Si on enlève els quotas à cette entreprise, le dirigeant peut alors évaluer ses besoins de main d'oeuvre et rendre son entreprise plus efficace. Se faisant, il lui permet de s'enrichir, de décoller et donc de pouvoir investir dans du matériel dans de nouvelles exploitations, ce qui créé de l'emploi. Le système actuel est bridé, de telle sorte que le chômage continue d'exister. Il est temps de le débrider.
Mais pour autant, je vous le disais tout à l'heure, nous devons rester prudents et attentifs. Parce que certaines personnes peuvent pour une raison aléatoire, se trouver au chômage et donc, vivre des instants très difficiles. En connaissance de cause, nous proposons la création d'un organisme unique de solidarité publique. Cet organisme aura deux rôles principaux. Il attribuera la fameuse allocation unique dont a parlé Vincent tout à l'heure, allocation calculée au cas par cas pour épauler les individus les plus démunis. Mais il servira également à la mise en palce d'un système de pension minimale pour les retraites, un peu comme ce qu'il se fait ailleurs avec le minimum vieillesse. J'en viens aux retraites justement avec un point important, si ce n'est majeur. Le Mouvement Libéral souhaite faire entrer en application un système de retraites par capitalisation. Qu'est-ce que c'est ? C'est en réalité un procédé très simple qui consiste à ce que chaque mois, sur votre salaire, vous ayez le choix d'envoyer cet argent soit sur un plan retraite, placé et donc vous ramenant des intérêts soit de le garder pour vous. Cette liberté là vous appartient. Ainsi chaque travailleur pourra prévoir à l'avance ce qu'il compte garder pour ses vieux jours. Ce procédé est d'autant plus adéquat que les économies réalisés par l'Etat à ce titre vont permettre d'aider les entreprises à investir et donc à créer de l'emploi, nécessaire à cette capitalisation. Nous encouragerons même les entreprises à créer des plans collectifs, comme cela se fait outre-atlantique, où tous els employés capitalisent dans leur entreprise pour bénéficier à leur retraite de mensualités confortables. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, ceux qui n'ont pas pu pour une raison X ou Y, mettre de côté, bénéficieront d'une prestation sociale afin de leur assurer une vie décente. L'objectif n'est pas de laisser ces gens sur le bord de la route mais de rétablir un certain équilibre entre la valeur du travail et la solidarité. Nous devons redonner ses couleurs à l'emploi en affichant fièrement tous les avantages qu'il offre. C'est par cette politique, celle qui consiste à tirer du bas vers le haut que nous arriverons à grandir et à amener notre pays sur la bonne voie. Et si vous, simple pauvre, vous faisiez le pari de vous enrichir de réussir socialement et d'abandonner cette idée que défend la gauche en général, et qui consiste à appauvrir tout un pays au nom du socialisme ? Vous en avez le droit, vous avez vous aussi le droit de vous élever socialement et de réussir, le droit à un train de vie confortable, à une meilleure existence.
Valoriser le travail tout en assurant du social, c'est ce que nous proposons. Nous le proposons de manière concrète et réfléchie, parce nous trouvons anormal que la pauvreté soit considérée comme une fatalité. Nous croyons en la réussite et nous souhaitons vous l'apporter. Le Mouvement Libéral ne cèdera pas aux sirènes envoutantes, du défaitisme social et économique. Nous lutterons contre elles, avec nos idées , nos propositions et la force de nos convictions.
Le social ça n'est pas que des allocations, ce sont aussi des droits, des libertés. Tous, autant que nous sommes avons la ferme intention de défendre ses fondamentaux. Et la Frôce ne doit plus imposer dans le cercle privé, dans les convictions de ses citoyens une quelconque loi. Votre vie vous appartient, si vous voulez vous marier, c'est VOTRE choix, si vous souhaitez divorcer, c'est VOTRE choix. Il est intolérable que dans un pays démocratique l'Etat s'immisce dans vos vies pour les règlementer. Le temps de la Veilleuse est révolu. Pour unir la société il faut qu'elle se respecte et qu'elle devienne tolérante. Ainsi, on ne peut concevoir que des droits soient accordés à certains et pas à d'autres, sous prétexte de leur âge, de leur opinion, de leur sexe ou encore de leur orientation sexuelle. Les couples gay ou lesbiens ont eux aussi le droit à pouvoir se marier et à vivre ensemble. Nul, et l'Etat le premier n'est en droit de les juger, de les condamner pour être ainsi. Dans le monde du 21ème siècle, avec notre évolution constante, nous devons définitivement mettre un terme à ces restrictions honteuses. Et outre la légilisation du mariage des couples homosexuels, nous souhaitons aller encore plus loin et franchir un cap énorme en leur reconnaissant officiellement le droit à l'adoption d'un ou de plusieurs enfants, au même titre que les couples monoparentaux. Il a été prouvé par des expriences étrangères et du vécu dans le monde que l'homosexualité n'était ni une tare, ni une alliénation, qu'elle se retrouvait dans la nature, chez des singes et des manchots. Ces expériences ont même prouvé qu'un couple du même sexe gardait son instinct de parent et que leur sexualité n'influençait pas la sexualité de leur progéniture. Tous les arguments que donnent les conservateurs sont fallacieux et non fondés. Leur reflexion se construit autour d'un refus de la différence, d'une intolérance et de la discrimination.
Que ce soit au travail ou dans la vie privée, nul ne doit pouvoir être limité par ses choix personnels. C'est notre intime conviction, sera-t-elle la vôtre ?
Vive la République.
Vive la Frôce.