[Législatives janvier] Débat Economie

[Luca Pappa]

Non, monsieur Borgia, l'émulation, je vous l'apprend? C'est l'esprit de combat où pour gagner on ne doit pas atteindre un objectif mais devancer ou égaler ceux des autres. Et c'est la vision que vous proposer aux Frôceux. L'émulation n'est pas positive, elle est ignoble. Même en sport, ca ne marche pas. On ne gagne pas une course dès le moment où l'on est devant l'autre, on la gagne quand on a dépassé la ligne d'arrivée le premier tout en sachant que les autres y arriveront aussi, plus tard, mais quand même. Le combat s'arrête lorsque l'arrivée est franchie.

[Valentino Borgia]

Ouvrez votre esprit Monsieur Pappa.
Premièrement parce que cela nous épargne d'entendre vos énormités, et deuxièmement pour votre bien et celui du PSD.

L'émulation peut être positive comme elle peut être négative.
Comme je me tue à le répéter depuis que vous êtes entré dans le débat, pour casser du libertarien, vous ne voyez que l'aspect négatif des choses
Et je suis navré de vous le dire mais les Frôceux n'ont certainement pas besoin d'aigris à la tête du pays.

Sans doute sont-ce les derniers sondages qui vous ont contrariés. A votre chute vertigineuse, vient s'ajouter l'ultime humiliation de voir le RSE vous passer devant.
Vous vous consolerez sans doute en venant participer activement à l'Assemblée Nationale comme représentant parlementaire. Je vous le souhaite en tous cas.

Pour terminer, je citerai Voltaire qui disait :

De l'émulation, distinguez bien l'envie:
L'une mène à la gloire, et l'autre au déshonneur;
L'une est l'aliment du génie, Et l'autre est le poison du coeur.

[Luca Pappa]

La gloire à quel prix? Je vous invite à consulter le dictionnaire pour vous rappeler ce que signifie l'émulation, monsieur Borgia. Et puis, si les sondages ne me font pas peur outre mesure, je constate avec plaisir que votre élan magnifique, suprême et tant espéré par vos troupes ne se traduit pas encore très bien dans les sondages, vous êtes toujours second, ou premier perdant, c'est selon. Le RSE, que vous attaquez de pleins fronts, vous grille la politesse. Je n'ai pas peur et si je suis déçu du message que la population pourrait nous envoyer via ces sondages, je me réjouis du fait que la gauche, qu'elle soit modérée ou socialiste, soit toujours représentée à la première place de ce pays. Vos théories séduisent un temps et votre incompétence refroidi pour de bons. Comment espérer vous dirigez un pays si vous n'êtes pas capable de rédiger une initiative, une seule, une simple et unique. Comme l'a dit à un moment monsieur Peruzzi, il y a des hommes de droite ou d'opposition à la gauche, des grandes figures de droite ou d'opposition à la gauche, des hommes d'Etat, qui ont réussi mener des oppositions constructives et dignes de ce nom. Et c'est ceux la que l'histoire retiendra. Ce n'est pas le petit peureux hurleur sur les bancs de l'assemblée nationale.

[Valentino Borgia]

Je suis bien content que vous montriez enfin votre vrai visage Monsieur Pappa, celui d'un homme absent de sa mairie, nous le savions déjà, un ministre irrégulier, et nous l'apprenons ce soir un homme incapable de garder son sang froid lors d'un débat à tel point qu'il en arrive à insulter son interlocuteur.

Permettez moi de ne pas tomber aussi bas.
Je me contenterai de répondre que vous n'irez pas bien loin en vous bornant aux définitions d'un dictionnaire. Le PSD manifestement a choisi de suivre les normes, d'emprunter les chemins déjà défrichés, de rabâcher la même politique étatiste pesante et immobile.

A l'ADL, nous, les définitions on les écrit, on les modifie, on révolutionne le monde, Monsieur Pappa. Car oui, nous avons l'esprit ouvert, nous ne nous bornons pas à des définitions sans saveur ni fond. Nous augmentons le dictionnaire au lieu de le suivre à la lettre et c'est ça qui fait toute la différence entre des politiciens dépassés, tel que vous, et des citoyens engagés prêts à se surpasser !

[Cassandra Montare]

Dans l'absence, c'est vrai que vous y connaissez un rayon. Après la personnalisation, la réécriture du dictionnaire, vous suivez une voie qui inquiétera plus d'un visiblement. Nous nous retrouverons et nous pourrons combattre à arme égale bilan gouvernemental contre bilan gouvernemental, si vous parvenez toutefois à former un gouvernement.

[Valentino Borgia]

Je l'ai déjà dit. Je ne suis pas obnubilé par le pouvoir.
Si les bonnes volontés ne sont pas au rendez vous, alors il n'y aura pas d'alternance, malheureusement.

[Cassandra Montare]

Il est évident qu'en matière économique il sera difficile pour moi de valider votre alternance politique au niveau économique car j'aurai a coup sur du mal à vous suivre dans ce que vous proposer. La Frôce est au peuple Frôceux et le peuple Frôceux, c'est l'Etat, c'est la République Frôceux. La patrie n'est pas l'ensemble des banques et des entreprises privées ou multinationales étrangères qui emploient des Frôceux certes, mais qui ne fait pas profiter pleinement le peuple Frôceux de ses bénéfices.

[Arthur Le Guen]

Vous caricaturez l'émulation Monsieur Pappa, vous rejetez la compétition parce que vous en avez peur. Pourtant, il est évident, et tous les hommes et les femmes de bon sens seront de mon avis, que ce n'est qu'en se comparant aux autres, en affrontant les autres que nos entreprises parviendront à être meilleures, mieux organisées, plus innovatrices, plus productives. Vous déformez les propos de Monsieur Borgia. La concurrence entre les entreprises se veut saine. Vous vous méprenez, comme d'habitude, Monsieur Pappa. Venant d'un ministre incompétent tel que vous l'êtes, cela ne m'étonne pas outre-mesure. Vous vous plaisez tant dans l'exagération, l'outrance et l'approximation.

[Luca Pappa]

Compétition et émulation ne sont pas les mêmes mots. Je concois que les entreprises doivent faire ce qui est le meilleur pour leur périnité mais je ne concois pas qu'elles doivent le faire à n'importe quels prix et à n'importe quelles conditions. Je le dis et je le répète, l'émulation ce n'est pas être excellent parce qu'on a atteint l'objectif fixé, c'est être meilleur dès le moment où on dépasse un autre. Hors, et je suis sur que c'est aussi votre vision, je concois qu'une entreprise doit investir pour s'améliorer elle-même et pour arriver à se dévelloper elle-même pour elle-même en surveillant la concurrence de près, peut-être, mais sans plus. Sinon les entreprises deviendraient ultra dépendante des autres. Je ne suis pas pour un économie et des systèmes planifiés, je ne suis pas communiste, mais je ne suis pas pour un système de marché ultra libéral où le seul but des entreprises est d'écraser les autres et de baser toute stratégie en fonction de celles des autres et uniquement cela. C'est ca l'émulation, quoi que vous en dites. La compétition et l'émulation, ce n'est pas la même chose.

[François Askalovitch]

L'émulation est le sentiment qui pousse à égaler ou dépasser quelque chose ou quelqu'un. La compétition est la recherche par plusieurs acteurs du même objectif à atteindre.
Dans un système naturel, l'émulation conduit à la compétition. En effet, la volonté d'être le meilleur est partagé par tous. Ces deux mots sont indissociables dans une économie de marché. Vouloir opposer les deux termes ou bien se positionner en faveur de l'un et en défaveur de l'autre est incompréhensible.