[Législatives janvier] Débat Economie

[Stefano Peruzzi]

Je ne sais pas si votre future coalition enchantera les militants, mais ce dont je suis sûr c'est qu'elle désenchantera les frôceux.

Monsieur Rolland a été un très bon ministre de l'éducation, le RSE est fier de ses oeuvres et les salue pleinement en le plaçant tête de liste.
Monsieur Cypher a été victime de problèmes de santé et a profondément tenté d'agir avant d'être freiné par certains députés trop mous.
Nous reconnaissons que le mandat de madame Gasparini n'a pas été flatteur, mais je doute que les retards en signature du TSCP soient responsables de la récession.

Nous reconnaissons des erreurs, mais nous réfutons la théorie du droite qui irait jusqu'à nous attribuer la propagation de la famine en Afrique.

[Fabio Martini]

Tenter de mettre la situation économique sur la tête de l'un ou plutôt sur celle du voisin de gauche ou de droite est impossible. La situation économique est telle qu'elle est. Elle est dû aux politiques menés par les divers gouvernements précédents mais aussi par la situation économique international moribonde.

Le PSD veut mettre le paquet sur l'innovation. L'innovation est un facteur déterminant de la croissance et des performances à moyen terme de notre économie ! L'innovation est synonymes de nouvelles technologies et de nouveaux produits ! L'innovation est donc synonymes d'emplois ! Pour réussir ce challenge, nous voulons ouvrir un grand appel aux divers projets. Nous voulons permettre aux chercheurs et aux entrepreneurs de mener à bien leurs projets. C'est une bataille que nous devons mener, pas une bataille militaire, mais une bataille d'investissement, d'innovation, de croissance !

Notre économie est aussi basé sur un tissu étendu de TPE et PME. Nous devons leur permettre de développer leurs activités en leurs facilitant l'accès à des investisseurs. Ces entreprises doivent bénéficier d'accompagnement. Les chambres de commerces se verront ainsi octroyé une rallonge pour la création de ce nouveau pôle.

[Valentino Borgia]

Monsieur Peruzzi, je ne sais pas si l'on peut considérer tel ministre bon ou pas.
Que Monsieur Rolland ait plus travaillé que d'autres ministres, je ne le nie pas. Mais ses projets de loi sont discutables. J'ai d'ailleurs pu le lui faire savoir notamment sur son projet de loi concernant les bourses universitaires.

Entendons nous bien. L'ADL ne souhaite pas casser du socialiste pour le plaisir. Si nous formulons des reproches c'est que nous avons la certitude qu'ils sont fondés.
Par contre, ce qui peut nous mettre en rogne, c'est de voir des hommes aux responsabilités tenter de se dédouaner et ne pas assumer.
Que vous ne soyez pas directement responsable du bilan de ce gouvernement, j'en conviens Monsieur Peruzzi mais les idées que vous représentez le sont.

Une programme socialiste a certainement ses bons côtés en période de croissance. La solidarité, l'acceptation de la diversité et du multiculturalisme, sont des valeurs que nous défendons aussi à l'ADL. Mais aujourd'hui, nous devons prendre les problèmes à bras le corps et non pas nous jeter dans d'éternelles dépenses inconsidérées. Nous devons réaffecter les moyens et non pas créer de nouvelles recettes pour dépenser de nouveau.

[Stefano Peruzzi]

Vous confondez récession et endettement, monsieur Borgia.

La Frôce n'a pas de grande dette, elle peut investir sans crainte pour retrouver la croissance, car pour retrouver la croissance, il ne faut pas priver les travailleurs de leurs ressources en lançant des emplois sous-payés sur le modèle de l'Allemagne, au contraire il faut que les fonds circulent rapidement pour redynamiser toute l'économie, et le meilleur vecteur de relance de l'emploi, c'est l'investissement, c'est l'audace.

Une bonne dépense est une dépense au service de la réduction des inégalités, de l'amélioration de la qualité de vie et de l'augmentation du pouvoir d'achat. Nous ne dépensons pas par plaisir, mais parce que c'est nécessaire pour relancer l'économie frôceuse en s'assurant que nul ne soit exclu.

[Fabio Martini]

Pour Monsieur Borja, le socialiste n'a que du bon en période de croissance. Êtes vous humoriste, Monsieur Borja ?

L'allocation chômage est l'exemple même des bienfaits du socialisme dans une période de récession. Notre pays va moins bien mais ensemble, il est plus facile de remonter la pente. L'union a toujours été mieux que individualisme. Ce n'est pas pour rien que les Hommes ont préféré se regrouper en société que rester seul dans leurs coins...

L'économie frôçeuse a besoin de certains aspects du socialismes pour repartir. L'économie frôçeuse doit voir l'état, comme un interlocuteur sérieux et solide. Cette solidité vient uniquement de la société formée par les frôçeux.

[Valentino Borgia]

Je vous remercie Monsieur Peruzzi, je sais faire la différence entre récession et endettement.

Sauf que le projet de l'ADL permettra et de libérer du carcan étatiste une partie des secteurs d'activité tels que la santé, l'éducation, l'environnement, laissant la place libre à l'innovation, à l'émulation entre les entreprises privées seulement compétentes pour créer, fabriquer et distribuer, et à la fois de renforcer les ministères essentiels ou régaliens qui bénéficieront d'un budget augmenté, favorable à toutes les améliorations.

Le système que vous souhaitez conserver s'écroule, et vous n'aurez que très peu de marge de manoeuvre pour ne pas dire aucune. Alors que l'ADL sera libre de ses mouvements et pourra reconstruire sur des bases saines.

[Fabio Martini]

Monsieur Borgia, vous ne mélangez pas avec le système économique, le libéralisme à outrance, que vous prônez et qui s'est écroulé sous nos yeux ces dernières années ?

La solution repose sur l'innovation et le tissu TPE, PME. Cela passe par l'intervention de l'état avec des subventions, une simplification du code du travail, des modalités de gestion et de création d'entreprises. Le modèle que défends le PSD est en parfait accord avec ces solutions.

[Stefano Peruzzi]

Considérer la santé comme un simple secteur d'activité relève de l'irresponsabilité pure et simple, à quand la généralisation des placebo au nom du tout profit ?
Considérer l'éducation comme un business relève de l'insulte envers l'école de la République, à quand la transmission de la situation sociale par testament ?
Considérer l'environnement comme une entreprise classique relève de l'incapacité à cerner l'enjeu entourant la destruction de la nature, à quand l'élaboration de normes anti-pollution par les multinationales les plus polluantes ?

L'ADL ne sera pas libre de ses mouvements, vous le savez bien, jamais les partis nationalistes ne voteront pour la dérégulation comme ils ne souhaitent pas du libre échange avec l'étranger, et la gauche combattra toute forme de casse sociale.

[Luca Pappa]

Oh ! Emulation, quel beau mot. Vous savez de quoi vous parlez j'espère ? Parce que si j'ai bien compris, vous affirmez que les entreprises privées vont désormais se battre dans l'esprit d'émulation aux dépents des travailleurs et salariés, aux dépents des Frôceux : le but ne sera pas de faire le profit nécessaire, d'arriver aux objectifs, non, non, c'est bien plus sadique que cela, le but sera d'écraser les autres entreprises, de les égaler, de faire mieux qu'elles, peut importe le prix à payer et les circonstances et conséquences qui en découleront. Cette vision ne me rassure vraiment, mais alors, vraiment pas. Mais elle reflète bien vos valeurs. Etre meilleur que l'autre, quoi qu'il arrive, qu'importe les conséquences.

[Valentino Borgia]

Je suis navré, et je prends les Frôceux à témoin, de voir tant de préjugés, dans de manque de confiance envers nos entrepreneurs, et de totale méconnaissance des réalités économiques ce qui apparait pour les salariés comme un manque de respect, à mes yeux.
Vous ne voyez que le pire et vous prenez les Frôceuses et les Frôceux pour des idiots en essayant de les effrayer.

Emulation est un terme positif. Il pousse chacun à s'améliorer individuellement pour la prospérité de la communauté.
Quant à la santé, elle est actuellement un système grippé par la main mise de l'Etat. La gestion privée donnera des tarifs attractifs, largement à portée de main des salariés qui bénéficieront désormais d'un salaire plein, et donc théoriquement augmenté de 20 à 30%.

Personne, ici, ne peut envisager mieux.