[Législatives janvier] Débat Environnement

[Marc de St Imberb]

Mr Borgia pense sans doute que le mouvement écologique ne peut se lancer grâce à l'état. Et il compte également sur les agents économiques privés pour agir face à cette crise écologique. Monsieur Borgia, pensez-vous réellement que c'est en supprimant les contraintes imposées par l'état dans un but écologique au niveau des énergies fossiles que nous allons arriver à une société plus écologique ? Vous et vos partisans pensent ce qu'ils veulent, mais personnellement je ne le pense pas. Cette mesure montre à elle seule le désarroi écologique dans lequel sera plongé notre pays si l'ADL arrive au pouvoir.

[Arthur Carapin]

L'environnement a trop longtemps été pris en otage par certains partis politiques qui entendent en faire leur fonds de commerce.

Ces partis proposent certaines mesures, sans jamais annoncer les conséquences directes sur la vie quotidienne des Frôceux!! L'UPF propose elle des mesures claires, qui non seulement sont bonnes d'un point de vue écologique mais aussi d'un point de vue économique!!

Pour débuter, je ne donnerai qu'un exemple: la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Hé bien, l'UPF propose de relocaliser nos productions, ainsi, nous baisserons l'émission de carbone et nous relancerons l'emploi. C'est ce que l'on appelle le développement durable!

[Stefano Peruzzi]

Concernant monsieur Cypher, ce sont les conséquences d'une maladie malheureuse, nous espérons qu'il ira vite mieux pour aussi bien travailler que sous le mandat de Premier ministre de monsieur Finacci.

Concernant madame Gasparini, je n'en sais rien, mais je peux dire que la récession n'est en aucun cas liée au fait que madame Saint Déodat ait du se rendre en Finlande à sa place.

La réalité, c'est que la récession puise ses racines dans la décision du RPR de baisser les salaires, nous avons été les seuls à tirer à l'alarme, la réalité, c'est que la crise de confiance provient de négociations interminables où le PSD avait pour seul but de nous laisser aucun ministère économique, en brandissant probablement en interne les mêmes arguments que la droite sur notre prétendue irresponsabilité, beau résultat.

Ce que je peux dire, c'est que si vous êtes élu et que vous mettez votre programme en application, ce sera une politique d'austérité puissance 10, la récession s'aggravera, la croissance sera en panne en raison de la baisse des salaires et des coupes sombres dans les investissements publics, l'emploi se portera probablement bien, mais à 2 pluzins de l'heure, on ne peut pas parler d'emploi mais d'arnaque.

L'austérité a semé la récession partout où elle a sévi, c'est le moment d'agir autrement, en dynamisant l'économie par la demande, en rendant l'espoir aux frôceux, et cet espoir passe par des travaux massifs dans la transition écologique.

Si un jour un accident nucléaire survient, je suppose que vous direz "l'essentiel a été sauvé, le marché se sent soutenu"
Si un jour Aspen finit noyée sous les eaux suite au réchauffement climatique, je suppose que vous direz "ce n'est pas grave, les riches ont eu le temps de s'exiler en montagne"
Si un jour vous subissiez une maladie respiratoire suite à la pollution, je suppose que vous direz "je suis heureux de voir que l'industrie automobile ne se porte pas si mal que ne le dit la gauche"

La défense de la nature ce n'est pas une notion vague c'est une réalité, si des dépenses peuvent participer à la fois à cet effort et à la relance de l'économie, je ne pleurerai pas sur les possesseurs de 4x4 taxés. En revanche, si l'Etat se prive de ressources considérables pour faire des cadeaux aux riches, je serai plus qu'irrité en voyant les ouvriers se priver de tout pour être soignés au nom du tout privé.

[Luca Pappa]

Si le Rassemblement Socialiste nous attaque sur notre manque d'envie de relever les salaires, j'aimerai savoir pourquoi les ministres RSE n'ont-il pas eu l'envie, la force et le courage d'en faire une proposition au sein du programme gouvernemental ou encore en déposant une demande de réflexion sur la table du Conseil des Ministres. Ce n'est pas parce qu'on a pas une matière qu'on ne peut pas proposer des mesures liées à celle-ci. J'ai d'ailleurs appelé mon collègue Thomas Rolland afin de lui demander s'il ce n'était pas une bonne idée de lancer une mesure gouvernementale issue du PSD concernant les Grands Hopitaux Régionaux dans les trois grandes villes du pays. Ce qu'il a très bien fait par la suite et je salue son travail et son application. Au niveau environnemental, le PSD se félicite des bilans consécutifs de ses ministres dans ce domaine. Parce que l'écologie, l'environnement et le transport se tiennent, l'amélioration claire et nette des transports permettra de se pencher, pour quelque coalition que ce soit, sur les problématiques pleinement environnementale puisque les problèmes liés à l'utilisation intensive de la voiture par manque d'infrastructure alternative sont considérablement réduit. Toujours dans l'optique de réduire l'impact environnemental des déplacement des grandes institutions politiques, le PSD soutient que l'on doit montrer l'exemple et établir des audits sur la gestion écologique des bâtiments publics et sur les moyens de déplacement utilisé par les représentants politiques. Réduire au maximum les déplacements en voiture, privilégier les transports respectueux de l'environnement le plus possible, c'est l'exemple que le politique doit montrer aux citoyens.

[Valentino Borgia]

Monsieur Peruzzi, vous avez beau jeu de vous déguiser en médium et de nous aligner les idées préconçues faisant appel à la peur du lendemain des Frôceux.

L'environnement est un sujet important et votre présence nous en donne un certain aperçu dans ce débat.
Sauf qu'il n'y a que vous. Vous êtes seul. Où est Monsieur Rolland, où sont les autres candidats RSE ? Je ne les vois pas.

Tout comme l'écologie était la grande absente de votre précédent programme, tout comme de celui ci également.

Vous m'excusez mais je reste persuadé que l'écologie n'est qu'un alibi pour le RSE, lui donnant bonne conscience. Cette philosophie soit disant moderne voudrait nous ramener aux premiers âges de l'humanité. Le progrès Monsieur Peruzzi a permis de mettre du carburant dans sa voiture pour aller plus loin, de construire des autoroutes, pour aller plus vite et réduire les distances, le progrès a permis le nucléaire pour subvenir aux besoins énergétiques d'une population.

Et vous, vous remettez ça en cause pour vouloir revenir au chauffage à bois ... Mais pas au charbon, bien sur, parce que le bon vieux temps n'avait évidemment pas que des bons côtés.

Ce que l'ADL propose c'est de faire confiance aux Frôceux et en leurs capacités d'entreprendre. Les hommes et les femmes du monde n'ont pas attendu que l'Etat crée une entreprise d'automobile pour voir émerger la voiture. Les hommes et les femmes de ce pays n'ont pas attendu l'Etat pour exister, innover et progresser. Heureusement d'ailleurs car l'Etat que vous décrivez est tellement fébrile que nous serions encore en train de faire du feu avec du silex.

L'austérité c'est vous qui la prônait en voulant un retour aux âges primitifs de l'humanité. Vous souhaitez donner à l'Etat le rôle d'un chef de tribu, qui impose, sanctionne et surveille d'un oeil inquisiteur.

L'ADL ne fera pas dans l'austérité puisqu'elle permettra au contraire aux entreprises d'être maîtres de leur destin. Un marché existe à propos des énergies du futur, elles sauront l'exploiter. Et quand ces énergies seront véritablement accessibles au porte monnaie des Frôceux, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, alors ces énergies supplanteront le nucléaire, tout comme les écrans plats ont supplanté les cathodiques, tout comme la voiture hybride commence à se faire sa place sur le marché automobile.
Ne mettons pas la charrue avant les boeufs car même si l'Etat que vous souhaitez Monsieur Peruzzi crée les conditions pour qu'une énergie du futur soit moins chère, ce sera avec les impôts des Frôceux sous la forme de crédits d'impôts, créant encore une fois l'illusion.

[Arthur Carapin]

Voilà que notre débat est pris en otage par les querelles entre le RSE et le PSD. Voilà que nous assistons encore à une division de ces partis qui essayent toujours de se rabibocher pour garder le pouvoir!

Revenons au sujet. Monsieur Peruzzi nous joue le sécnario catastrophe. La gauche bien-pensante a toujours agit ainsi, en faisant peur sur ce sujet. L'environnement est un sujet sérieux, cessez de faire peur aux Frôceux et asssumez que vos propositions nous conduiront à une récession économique encore plus forte que celle que nous connaissons par la faute de monsieur Pappa.

[Abigail Tomas]

M. Peruzzi qui nous fait un remake du scénario catastrophe des Mayas a de quoi amuser l'assistance. Mais soyons sérieux quelques minutes je vous prie et étudions l'une des mesures phares du RSE sur ce volet environnemental, l'une des mesures dont se gaussent les candidats de gauche, l'interdiction à la vente de véhicules automobiles légers neufs émettant plus de 150g de CO2 par km.

J'ai ici un rapport établi par des scientifiques frôceux, français, allemands et anglais qui indiquent que le taux de CO2 - qui est un gaz à effet de serre et non un polluant, soyons précis - n'est absolument pas un indicateur cohérent pour définir si un véhicule est propre ou non. Ce rapport indique les vrais chiffres des émissions polluantes des véhicules en ne se basant pas uniquement sur les chiffres du CO2. Il se trouve que la mesure phare du RSE permet d'accéder à l'achat et de faire la promotion de petits véhicules diesel parmi les moins propres, car privés de filtre à particules.

Nous sommes biens conscients à l'ALD qu'il est important de limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre mais nous pensons surtout que cela doit être fait de manière cohérente et raisonnée, en traitant de l'ensemble des polluants et non comme le fait le RSE à coup de mesurettes complètement à côté de la plaque. Les entreprises privées, expertes dans ce domaine, ont prouvé qu'elles étaient capables de se pencher sur ces problèmes, à l'inverse de la sphère publique, qui une fois encore à l'image du RSE, passe pour le moins incompétente dans ce domaine.

[Stefano Peruzzi]

La différence avec les clowneries qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec les pauvres mayas qui n'ont rien demandé est que ces scénarios sont tous réalistes à moyen terme, il est possible de diriger une action politique en ne se préoccupant que du court terme bien sûr, mais est-ce vraiment souhaitable ?

Vous parlez de l'expertise du privé, je suis encore ébloui par ses miracles de Fukushima, mesures de sécurité non respectées, atermoiements à répétition, décontamination largement remise en doute. Il est probable que le programme du RSE ne soit pas parfait sur ce point, et nous écouterons les avis des experts, la mesure sur l'interdiction à la vente de certains véhicules ne concerne qu'un type d'émissions nocives, nous sommes conscients que d'autres types d'émissions nocives existent et elles seront aussi étudiées avec tout le sérieux qui est du.

Par ailleurs, je constate que monsieur Carapin ne semble rien connaitre à l'économie, un investissement est consenti pour obtenir de la croissance, donc pour endiguer la récession, la crainte qui peut être émise est celle de l'endettement mais en aucun cas celle de la récession.

[Stefano Peruzzi]

Ce n'est pas une instrumentalisation, c'est une illustration des carences du nucléaire sous contrôle privé, tous les rapports officiels émis aux Japon ont reconnu que la mauvaise gestion de Tepco a fortement aggravé l'impact de cette catastrophe.

[Valentino Borgia]

C'est malhonnête et faux surtout.
C'est comme si on interdisait ou nationalisait l'industrie automobile parce que Toyota a commis de graves erreurs de fabrication sur certains de ses modèles.

Faire d'un cas une généralité, mettre des étiquettes sur les gens, cloisonner la population, cliver les sensibilités politiques, voilà le projet de Monsieur Peruzzi : le monde par les raccourcis simplistes.