Après le calme du lundi, ce fut une tempête de meetings aujourd'hui avec trois grandes réunions publiques.
Le Centre Humaniste a donc attendu la mi-campagne pour se lancer
à Aspen, François Askalovitch est apparu accompagné de sa fille, critiquant l'inaction du PSD et appelant à la mise en place d'une flexisécurité, mot d'ordre habituel des sociaux-libéraux. La principale surprise fut la présence de Rosalinda Hanke, une des cadres de l'ARC qui n'a pas envoyé de candidats à cette élection, son discours fut centré sur la nécessité d'allouer plus de fonds à l'éducation et de mettre en place un meilleur système d'apprentissage des langues locales et étrangères.
Ambiance plus tendue à Casarastra avec la présence du RDF et du RSE le même jour, les héritiers de la grande tradition du libéral-conservatisme ont été
les premiers à dégainer sur un de leurs sujets forts, la sécurité, devant une foule compacte, Eliott Marshall a moqué les sondeurs qui prédisaient une sombre dernière place à son parti en début de campagne. Arthur Le Guen, quant à lui, s'est livré à un discours plus technique, jugé terne par les détracteurs du parti, plaidant pour le développement de la vidéosurveillance et la restauration du service national, un risque vis à vis de l'électorat jeune au vu de la très forte mobilisation contre un projet similaire porté par Laurent de Montredon il y a quelques années.
Pour le RSE, le meeting sur la sécurité relevait plutôt de la corvée, et il semble que
Noah Gayet et Stefano Peruzzi aient perdu un pari avec leurs camarades. Stefano Peruzzi n'a pas manqué de moquer les partisans du port d'armes à coups de statistiques et plaidant pour l'humanisation de l'image de la police, mais c'est Noah Gayet qui a fait le show grimé en "Justicier de la Brigade Citoyenne, financé par la vente de programmes en carton de l'ADL" à la plus grand hilarité des militants socialistes, il a ensuite exposé les vues du RSE en matière de justice, accusant la droite de vouloir instituer le délit de faciès et défendant le projet d'Habeas Corpus de son parti.
Les débats ont été particulièrement agités, le PSD se mêlant enfin à la grande bagarre mêlant jusque là principalement RSE, ADL et RDF. Les attaques furent particulièrement violente, Valentino Borgia assimilant la volonté du RSE d'édifier des complexes sportifs à l'honneur des héros de la Révolution à de la récupération, alors que ses opposants qualifient un éventuel mandat de droite à un désenchantement général. Le débat sur la culture s'achèvera demain à 21 heures, celui sur l'économie après-demain à 21 heures.
Sur le terrain de la communication, la seule chose à signaler est l'entrée en campagne de l'UPF, affiche qui n'a pas plu à tous au vu de son image de brutalité :
http://republique-froceuse.com/forum/do ... php?id=235
Brutalité aussi dans les sondages du jour, avec les plus grosses évolutions depuis le début de la campagne :
RSE (19.9%): 54 députés (- 5)
ADL (19.1%): 51 députés (- 22)
PSD (14.6%): 39 députés (- 45)
AN (14.6%): 39 députés (+ 16)
RDF (13.0%): 35 députés (+ 35)
CH (11.4%): 30 députés (+ 30)
UPF (7.3%): 19 députés (- 9)
Le RSE et le RDF profitent à plein de leur meeting de mi-semaine et de leur forte présence lors des débats, offrant une première place provisoire inespérée aux socialistes et un excellent score à la formation de droite. En revanche, si l'ADL reste stable en attendant un final plus propice, le PSD chute sans cesse et se retrouve maintenant menacé par l'Alliance Nationale pour la troisième place. Le rapport de forces reste favorable à la droite avec 144 députés. Dans le contexte actuel, l'interview publiée jeudi sera probablement cruciale.