ELECTIONS LEGISLATIVES JANVIER 2013
PALAIS NATIONAL DE FARELLEMEETING NATIONAL DU
PARTI SOCIAL DEMOCRATELuca Pappa avait été fort écorché sur la scène politique nationale depuis quelques jours et depuis son petit pétage de plomb face caméra. Néanmoins lorsqu'il arriva avec son staff aux alentours de la Cité des Sciences de Farelle, il constata que les militants PSD, eux, l'avaient compris. Il y a avait des voitures et des gens aux couleurs du parti, avec les drapeaux et les accessoires, partout. Tous se dirigeaient vers le Palais National. Luca n'y avait jamais mis les pieds. Il paraissait que c'est un lieu grandiose. Et quand sa voiture s'arrêta au feu rouge, il prit le temps d'admirer la drôle de structure qui se trouvait à sa gauche. C'était blanc et énorme. On aurait dit un squelette de dinosaure. Quels bâtiments tout de même! Il y en avait partout. Et la foule dans les allées de la Cité des Sciences renforçait cet impression de suprématie architecturale. C'est une belle ville quand même. Le temps que la voiture de Luca arrive aux portes du "couloir officiel", il y a eu un temps dingue. Quand Marie, sa conseillère communication lui dit de sourire, de saluer de la main, d'aller en serrer quelques unes et de rejoindre au plus vite l'intérieur du couloir, Luca demanda s'il pouvait faire une déclaration. Elle lui répondit sèchement par la négative. Il ne fallait pas que le thème du meeting puisse être détourné et puis les militants s'en fichent et c'est eux qui seront dans les gradins quand Luca parlera. La porte s'ouvrit, il s'avança, lança des sourires en veux-tu en voila, se dirigea quelques instants vers les citoyens coincés entre les journalistes et rentra dans le couloir sous les applaudissements des militants présents.
Marc venait de recevoir un appel de Luca Pappa sur son téléphone, l'informant que l'accès au couloir par la route était quasiment impossible, trop de bouchons. Son chauffeur se gara donc cinq cents mètres avant l'imposant Palais National de Farelle. Marc sorti de voiture, puis se dirigea vers le Palais accompagné de ses gardes du corps et de son conseiller en communication. Les quatre hommes en costume ne passèrent pas longtemps inaperçu, et ce fut finalement un cortège de militants qui les accompagna, surexcités et enthousiasmés de la présence parmi eux du Ministre de l'Environnement et tête de liste du parti. Les "Vas-y Marc !", "Vive le PSD!" et "de St Imberb avec nous!" rythmaient l'avancée vers le Palais National. Des journalistes en profitèrent pour s'approcher, mais Marc ne leur fit aucune déclaration. En plein milieu de la foule dense qui scandait des slogans à la gloire du PSD, à proximité désormais du bâtiment, Marc monta sur un bloc de ciment qui interdisait l'accès d'une allée aux voitures pour improviser un petit discours. Tout le monde se tut.
"Je ne sais quoi dire devant un tel déplacement, si ce n'est que je suis fier. Fier de vous représenter, fier de soutenir nos valeurs, fier de lire dans vos yeux la même envie, la même volonté que celle qui m'anime. La volonté d'agir pour la Frôce, pour les Frôceux, pour la Démocratie Sociale ! Soyons fiers de ce que nous incarnons ! Merci à tous!"
Puis il descendit du bloc de ciment sous les ovations, puis il s'engouffra finalement dans le couloir officiel sous les applaudissements et les cris d'encouragements.
Il était à peu près une heure avant le début du meeting programmé à 20h05 par l'équipe de campagne du PSD. Les avenues de la République et du Président Lacroix, de part et d'autre du bassin de l'ancien fleuve dans lequel a été placée cette superbe Cité des Sciences, étaient noires de monde et les voitures officielles devaient se frayer un chemin en usant des gyrophares. Même avec cela, Benjamin McGregor dû descendre de sa voiture et rejoindre l'entrée du couloir sous les applaudissements des militants forcés de rester dehors. Reboutonnant sa veste, réajustant sa cravate, l'ancien Premier Ministre serra des mains et leva le poing gauche. Il entendit qu'on l'appelait derrière lui: c'était le député de sa ville et ancien suppléant, Roman Deuxthier-Edemy, qui se représente encore cette fois. Tous les deux avancèrent dans le foule lentement. Tout d'un coup, moment inattendu dans le début de cette campagne, quelqu'un cria : " Merci les gars, merci les gars, merciiiiii ". Repris en coeur par de nombreuses personnes présentes et puis par toute la foule, ces quelques mots donnèrent un tout autre sens au rassemblement de ce soir. Les images aériennes qu'on pouvait voir sur les écrans montraient des centaines de milliers de gens et des députés sortants, des anciennes personnalités, des anciennes têtes importantes du parti, des seconds couteaux comme on dit dans le jargon, des bras droits, des adjoints, des nouveaux candidats, pleins de monde tentait de rejoindre ce fameux couloir officiel. Roman posa sa main sur l'épaule de Benjamin à quelques mètres du couloir, enfin visible. Il dit a Benjamin: " Il y a du monde. Il n'y a peut-être plus de militant PSD nulle part ailleurs en Frôce parce qu'ils sont tous ici, mais on ne peut pas baisser les bras. On ne peut pas les lâcher. On ne peut pas leur faire ça". Benjamin lui sourit et les deux hommes se dirigèrent vers le couloir officiel. Devant les journalistes, Benjamin McGregor annonça quelque chose: "Cette Nation est à nous, citoyens. Si nous la voulons, prenons-la! Cette nation est à nous citoyens, cette nation est à eux militants et partisans en tout genre. Le combat est loin d'être fini!"
A l'intérieur du grand Palais National de Farelle le public était chaud. C'était grandiose. Il n'y avait pas une ambiance de victoire. C'était spécial. Les écrans géants montrèrent deux journalistes dans les coulisses du Palais National...
Journaliste 1 : (...) Et bien écoutez David Piranas, l'ambiance ici à Farelle est tout simplement incroyable. Incroyable pas dans le sens qu'on fait la fête et que la bière coule à flot, non, non, rien de tout. L'ambiance ici est incroyable parce qu'au fur et à mesure que l'on approche du meeting, chacun pourra comprendre pourquoi le Parti Social Démocrate est le parti, et ce quelque soit le score des élections, le plus puissant de Frôce.
Présentateur David Piranas : Comment ça? Dites-nous en plus! Gabriel Solis, vous êtes êtes à l'intérieur vous de la salle de spectacle où vous venir les grandes figures du PSD ce soir....
Journaliste 2 : Tout à fait, David, je suis à l'intérieur du bâtiment, dans le public, et j'ai eu l'occasion de parler avec certains spectateurs et effectivement. Tous ces militants sont ici pour accomplir une action et puisque certains me l'ont demandé, je ne vous la livrerai pas avant qu'elle ne soit effectuée mais je suis fier d'être parmi eux ce soir.
Journaliste 1 : Ici David, à l'entrée du Palais National, c'est une ambiante terrible dans le sens où les gens croient que la défaite est possible mais que le vote de chaque citoyen compte et qu'il peut changer les choses. Quelqu'un m'a dit tout à l'heure " Nous allons perdre et gagner cette campagne. Perdre la campagne parce que nous ne seront peut être pas premier. Gagner parce qu'au fond de chaque militant présent ce soir, il y a une flamme qui brûle, c'est celle du respect du travail accompli". Toujours selon cet homme, " le PSD sortira vainqueur de la bataille, non pas de la popularité, mais de la bataille de la confiance. Il ne s'agit pas d'avoir pleins d'électeur, il s'agit d'en avoir qui croit dans le projet politique du mouvement ".
Journaliste 2: C'est exactement ce que je ressens, ce soir, le grand Parti Social Démocrate n'entre pas en campagne électorale, David, il entre en campagne de remerciement à ces supporteurs. Et même si le meeting n'a pas commencé, quand on voit le nombre monstrueux de gens malgré la popularité de Joseph Vossen, on se dit que le PSD n'a déçu que ceux qui ne croyait déjà pas en lui.
Présentateur : Merci Gabriel, merci Julien, on reviendra vers vous au long de cette soirée, on part du côté du meeting des ... (...)
Il reste environ un vingtaine de minutes avant que le meeting commence. Sur la scène, il n'y a pas de pupitre. Et le mur de fond est noir. Si les premières rangées de sièges sont vides pour les mandataires sociaux démocrates, le reste de la salle est rempli. Quand la musique de 1492, Conquest of Paradise, se mis à retentir dans la salle, le public se leva d'un seul homme et les gens se tinrent la main et s'unir les uns aux autres, se balançant légèrement et en fredonnant l'air musicale qui passait en fond. Pas un bruit, pas une parole, pas un cri, juste un fredonnement. Quand les images et la musique parvint sur les écrans installés dehors, la foule s'empressa de faire le même rituel. Sur les quelques images prisent par les caméras, chacun peut voir défiler des visages touchés par cette communion, des visages apparemment pas habitués des grands rassemblements et étonnés par la puissance du spectacle, des journalistes surpris par cette envolée lyrique. La magie du Parti Social Démocrate a envoûté Farelle.
20h05, la musique de Pirates des Caraïbes retenti un peu trop fort dans toute la Cité des Sciences...
Un a un, les mandataires locaux et nationaux arrivèrent dans la salle par les portes centrales afin de descendre lentement en file au rythme de la musique vers leurs sièges. Le public se lève et offre se première standing ovation à des troupes au moral dans les chaussettes mais le sourire jusqu'aux oreilles, leur public est conquis.
Les personnalités du parti se sont toutes assises aux premiers rangs. La musique de "Pirates des caraïbes" s'arrête, remplacée par une musique de fond diffusée en sourdine. Les discussions reprennent leur cours pendant une dizaine de minutes, puis l'atmosphère commence à s'échauffer. L'ambiance devient au fur et à mesure survoltée, les militants scandent de temps en temps des slogans qui emportent la salle pendant une minute, puis qui disparaissent petit à petit. Dix nouvelles minutes défilent, les militants présents, surexcités, commencent à se poser des questions. Puis soudain, les lumières de la salle s'éteignent dans un brouhaha complet. Puis des spots s'allument dirigés vers le fond de la salle.
Une musique forte est diffusée, tandis que les militants aperçoivent au fond de la salle une cohue incroyable. La-bas, Marc de St Imberb avance petit à petit entre les militants et les journalistes, aidé par son équipe. Des mains se tendent, des socialistes crient "Bonne chance Marc!" "Marc, on est avec toi!". Toute la salle est debout, le public tape dans ses mains au rythme de la musique parfaitement choisie pour une telle entrée de meeting. Au bout d'une dizaine de minutes pendant lesquelles "Sky and Sand" de Paul Kalkbrenner a remplacé Pink Floyd, Marc arrive finalement au pied de la scène. Il monte sur celle-ci par le court escalier, marche jusqu'au milieu de la scène puis s'adresse à la salle.
Mes chers amis !
Merci à tous d'être présents ce soir. C'est quelque chose d'exceptionnel que de vous voir ainsi tous rassemblés, dans cette magnifique salle de Farelle. Vous qui avez été de beaucoup de combats, de tant de rassemblements, et qui êtes ce soir rassemblés pour une valeur commune. Car si vous êtes venus si nombreux ce soir, de toute la Frôce, si vous avez mis tant de majesté à accomplir ce grand spectacle, ce n'est pas pour acclamer un homme, ni même un parti. Vous êtes venus car nous avons tous quelque chose de commun, quelque chose dans notre coeur, un immense mouvement national dont vous êtes l'âme. L'âme libre, l'âme honnête, l'âme réfléchie et adulte, l'âme qui dirige notre action.
Nous sommes le parti le plus puissant de Frôce. Ce ne sont pas des élections que nous risquons de perdre, ce ne sont pas un bilan critiqué qui vont remettre en cause des années et des années d'existence, ce ne sont pas de jeunes cadres dynamiques nous accablant d'une dette qui n'a jamais existé qui vont remettre en cause notre action. Car ce pour quoi nous nous battons est inscrit au plus profond du coeur des Frôceux. Car nous représentons une pensée politique qui a toujours répondu aux attentes des Frôceux, qui a toujours placé la solidarité, l'émancipation de l'être humain et la politique sociale avant tout. Et cette pensée politique ne saura mourir pour les beaux yeux de tel ou tel parti, de telle ou telle opinion qui rêve de nous voir chuter. Cette pensée ne saurait mourir car cette chute n'arrivera jamais!
(acclamations)
Et j'entends déjà, par delà les sommets constitués des chaînes de télévision et des stations de radio, j'entends déjà certaines personnes exprimer des avis que tant de personnes et de partis ont déjà exprimé sans jamais que leur politique à eux ne se concrétise, ces avis qui disent que le Parti Social-Démocrate n'est plus à l'ordre du jour, qu'il ne correspond plus aux attente des Frôceux. Ces mêmes personnes qui imaginent la politique comme étant une sorte de Monopoly, une sorte de jeu du "téléphone arabe" où chacun joue sur les mots, où chacun prétends détenir LA vérité sur tel sujet, ou LA vérité sur tel autre. De cette volonté omnisciente de se présenter à chaque situation comme étant la voix de la raison naît des situations absurdes. Nous en avons eu l'exemple lorsque mon projet d'Aide à l'Acquisition de Véhicules Propres a été vu comme l'opposition comme étant issu d'une volonté électoraliste. Je pense que nous avons ce jour là atteint un sommet dans la communication aveugle, la pire, celle qui tire sur tout ce qui bouge sans grande réflexion. Agissons, ils critiquent car nous agissons. N'agissons pas, ils critiquent car nous n'agissons pas.
Mais parlons de quelque chose de vraiment intéressant, du programme politique de notre parti. Celui-ci s'articule en onze points d'importance et qui concernent chaque Frôceux. Ces points concernent la gouvernance de notre pays, la formation des jeunes, la citoyenneté et la démocratie, les services publics, l'écologie, la solidarité, le sport et la santé, la sécurité, l'économie, la culture et les affaires étrangères. Ce soir, messieurs Pappa et Deuxthier-Edemy ainsi que Madame Piemont vous parleront davantage de la sécurité.
Tout au long de la campagne vous allez m'entendre parler de notre action avec plus de détails, de nos projets politiques, de notre bilan. Ce soir, une nouvelle ère commence pour nous. Peu importe si au bout de ce chemin nous rencontrerons la défaite ou la victoire, nous n'abandonnerons rien, nous mettrons tout en oeuvre pour que la Frôce puisse vivre dignement, pour que nos valeurs touchent le plus de personnes possibles. Car ces valeurs ne sont peut-être pas LA vérité, mais elles sont NOTRE vérité !
Merci à tous, et vive la Frôce !
Alors que le public était debout pour un rappel de Marc qui avait remonté les marches de la scène après les avoir descendues, Luca Pappa relisait était parti, comme prévu, relire ses notes dehors près de l'entrée de la salle le temps que le déroulement du scénario se poursuive. Lorsque Marc redescendit, les feux de la salle s’éteignirent et le speaker de l'évènement annonça le Président du Parti Luca Pappa. Le Président du Parti Social Démocrate ouvrit alors la porte et entra sous une standing ovation de la part du public, éclairé toujours dans le noir sous un spot bien lumineux. Il salua la foule et rejoignît la scène. Il connecta et ajusta son micro et se plaça au milieu de la scène, bras croisé. Il n'aimait pas la mise en scène du meeting, pas de pupitre, pas de crédibilité avait-il dit à l'organisateur, en vain.
Mes chers amis, mes chers militants, chers camarades sociaux-démocrates, chers vous tous et vous toutes, bonsoir et merci d'être parmi nous ce soir. Ce rassemblement est simplement exceptionnel par votre nombre et par l'émotion que vous nous faite parvenir ce soir. Les lendemains déchanteront et l'avenir s'annonce incertains pour les gens qui défendent nos valeurs. Mais nous resterons unis, nous resterons fort. Nous resterons nous même. Merci à vous, militants et sympathisants en tous genre, vous êtes le sel de la terre, ceux qui rallument le feu lorsqu'il est au point de s'éteindre, ceux qui relèvent le drapeau lorsqu'il atteint le sol, ceux qui résistent, ceux qui résistent, ceux qui résistent !
L’objectif fondamental du Pari Social Démocrate, depuis sa création à travers la Fédération Démocrate Frôçeuse, est d’émanciper chaque être humain. De lui permettre une ouverture d'esprit en lui garantissant le droit de profiter de la vie, d'être libre de ses choix, d'être autorisé à penser ce qu'il veut. Cette émancipation passe notamment par l’autonomie matérielle et la garantie des droits fondamentaux. Cela implique d’abord de rendre possible l'exercice de ces droits et ensuite de garantir au maximum la sécurité face à toutes les formes de violences qui menacent d’abord les plus fragiles. C'est à l'institution qu'est l'Etat de protéger ses concitoyens.
Comme on le dit dans notre programme, pour le PSD, il est fondamental d’adopter par rapport aux questions de sécurité une approche qui ne soit ni catastrophique ni angélique. S’il semble que la criminalité soit restée relativement stable au cours des dernières années, une série d'évènements récents ont focalisés l’attention des citoyens: d’abord des actes peu conséquents ont été l’œuvre d’indépendantiste, puis des actions un peu plus musclées de la part de groupuscules radicaux ont fait trembler le monde politique et pour finir des attentats terroristes ont coûtés la vie à des hommes des forces de l’ordre et à des fonctionnaires de la République. En outre, le commerce des armes ou l’utilisation d’armes factices sont des phénomènes qui prennent de l’ampleur. Ces faits et ces phénomènes sont inquiétants et ne doivent pas être minimisés. Que dire de plus si ce n'est que la violence n'est possible que si on permet à des gens d'en avoir les moyens. Quand certains rêvent de pouvoir détenir librement une arme chez lui pour mieux se protéger, c'est ridicule. Imaginez que votre frère veuille faire une blague à son meilleur ami en rentrant par la fenêtre de sa chambre en soirée ou en pleine nuit et que son père entende à cet ami entende votre frère et l'accueille avec deux balles de fusil dans la poitrine sans même qu'il ai le temps de dire ouf, que feriez-vous? Vous retourneriez "buter" comme disent les jeunes le père de son ami. Et pour cet ami viendra venger sur votre mère la mort de son père. Puis votre père ira faire de même avec l'ami en question et le frère de l'ami viendra régler son compte avec vous. Nous ne voulons pas cela. Ce n'est pas acceptable. Cela s'appelle la Loi de la jungle et si, dans les années passées, on a pris le temps de dire " Loi de la jungle " c'est qu'elle n'avait de commun avec la valeur des hommes. Nous sommes des hommes, pas des gorilles ou des simples animaux. Nos lois sont faites par des hommes, pour des hommes, avec des hommes. Ce monde est un monde humain et non pas un jeu où il s'agit de décapiter le plus vite la tête des assaillants.
Pour le PSD, il faut apporter des réponses rapides et spécifiques. Parce que la sécurité est l’affaire de tous, une approche globale est nécessaire. Il faut répondre aux questions de sécurité en travaillant sur la restauration du lien social, sur les mécanismes de prévention, sur la police de proximité et sur les mesures adéquates de répression. La commune reste le niveau le plus proche du citoyen. Pour le PSD, il est donc important de maintenir le rôle de l’autorité locale dans l’organisation des politiques de prévention et de sécurité. La réforme proposée par le député Ilsetuch va dans le bon sens. Les autorités locales vont se rapprocher des attentes et des craintes des concitoyens grâce à l'intermédiaire des agents de proximité. Cette réforme est bonne. Elle ose le changement. Elle ose dire que nous ne devons pas voir dans la sécurité l'utilisation obligatoire d'armes à feu.
Il faut mettre en place des projets pour que la jeunesse soit formée librement selon les valeurs de l'homme, du respect et de la tolérance par des projets de grandes ampleur et adaptés aux niveaux intellectuels des années scolaires concernés. Pour accroître l’efficacité des projets de prévention, il faut renforcer une approche associant les services communaux de prévention, les services de la police locale, la justice, les établissements d’enseignement et les associations tant culturelles que sportives ou sociales. Former les jeunes aux risques qu'ils prennent en allant sur terrain, en découvrant vraiment la vie de certaines classes de population, peut aider à des meilleurs politiques de prévention.
Tous les actes d’incivilité ou de violence doivent être rapidement poursuivies, sous peine de créer un sentiment d’impunité qui ne peut s’accorder avec la vision qu’a le PSD, tant de la sécurité que de la justice. Dans certains cas, l’approche pénale doit pouvoir être écartée au profit de sanctions plus adéquates, qui vont de la médiation aux sanctions administratives. Le rôle de la justice n'est pas de faire moisir certain type de sanction sont clairement inappropriées. En prolongeant la possibilité de vengeance d'un individu, nous augmentons sa rancoeur et nous agrandissons son désir de faire mieux et plus mal que la dernière fois. La Justice doit punir librement et justement.
Pour le PSD, une des priorités réside dans l’augmentation du nombre de policiers sur le terrain. Il faut dégager plus de moyens pour nos forces de l’ordre pour qu’elles soient plus performantes encore. Sous la précédente Loi de Finances, non avions commencé à le faire. Les agents de police devraient être plus nombreux ces derniers temps afin de régler des gros problèmes. Nous devons augmenter le nombre de fonctionnaire de police pour agir plus près, plus vite mais aussi plus fortement.
Je vous remercie, mes chers amis, tous et toutes !
Après l'intervention de Luca Pappa, les spectateurs furent plongés dans le noir. Puis on entendit une voix. Un spot éclaira une femme au milieu du premier balcon, ce qui forca le parterre à se retourner. Les Farellois et Farelloises l'acclamèrent. La député Florence Piemont annonça le clip vidéo court d'introduction et justifia cela parce qu'il fallait lui donner le temps qu'elle descende, ce qui fit rire la salle et les spectateurs massés dehors. La salle fut replongée dans le noir et sur le mur noir, devenu blanc, du fond de scène fut projeté la vidéo...
Lorsque la vidéo se termina, le public acclama ces cinquante petites secondes et cria " Florence, Florence, Florence ! " Et elle a répondu " Mes chers amis, j'arriiiiiiive ... prenez les mains lumineuses led (comme sur la vidéo) situées sous vos sièges et faites un mouvement en l'air de droite à gauche en chantant comme moi " Weeeeeeeeeeeee are the champions my frieeeeeend ... allez à vous ! J'arriiiiiiiive ! ". Elle surgit par une porte latérale éclairée par un faisceau de lumière et acclamée par les militants tout en continuant à chantant avec le public... elle se positionna au milieu de la scène et s'assoit par terre.
Bonjouuur à tous mes chers amis !
Tout d'abord, je dis waw. Waw à votre nombre, waw à votre enthousiasme, waw à la puissance que vous dégagiez tout à l'heure lorsque je suis arrivée, waw à l'émotion que vous m'avez transmise, waw pour tout ... et tous pour waw, ahah, soit, restons sérieux. Rire général
Je suis venu vous parlez de mon envie de voir des villes Frôceuses plus sécurisées d'un point de vue sécurité physique des voiries et cetera. Certains me diront c'est de la mobilité, pourquoi vous voulez parlez de ca? Hé bien je leur répondrai qu'alors il ne faut plus parler de rien parce que tout est politique. Vous n'avez pas suivit? Pas grave, applaudissez et je serais déjà contente! Rires et applaudissements
Pour moi, la mise en place de plans stratégiques de sécurité et de prévention peut permettre de soutenir financièrement les collectivités locales afin qu’elles puissent développer des projets contribuant à réduire l’insécurité et le sentiment qu’elle engendre. La priorité est la prévention sur le long terme : le PSD veut une coordination efficace entre les différents dispositifs de prévention afin de les rendre plus efficaces. Au lieu de rester dans le débat stérile sur les armes à feu que je regarde uniquement parce qu'il faut avouer que le Borgia n'est pas si moche que ca éclatement de rires, j'ai envie de parler de la sécurité de nos villes. J'aimerai que les centres historiques des villes de Frôce deviennent sécurisés pour les usagers faibles, les piétons notamment. Pourquoi ne pas faire des grands plans général en concertation avec les mairies qui établirait dans les centres des limitations de vitesse, des zones 30 kilomètres heures voir 20 kilomètres heures? Pourquoi ne pas faire des grands plans de sécurité avec la SNTF et les mairies pour s'assurer que toutes les zones aux alentours des gares restent des zones piétonnes dans un certains périmètre et que les passages qui permettent de relier les stations aux centres des villes soient aériens ou sous-terrains afin d'éliminer à long terme les passages piétons? Pourquoi n’établirions nous pas un principe de passage prioritaire pour piétons là où nous n'aurions pas pu faire passer les piétons au dessus ou en dessous de la voirie? Un type de passage comme à Londres où ils sont sur-éclairés, signalé par des lampadaires clignotants et où dès qu'un piéton se présente, il a d'office la priorité pour passer? La sécurité, ca passe aussi par ce genre de proposition pour éviter que le nombre global d'accident diminue.
La qualité de vie et la convivialité dans les espaces publics doivent être garanties par les autorités publiques. Cet objectif suppose de veiller à la réparation rapide des dégradations. La sécurité c'est aussi l'entretien continuel de certain lieux. Etes vous en sécurité dans un parc municipal où les arbres menacent de tomber, où les ruines d'anciens aqueducs s'effritent et risquent de tomber sur la tête des amoureux qui se tripotent en dessous tellement le lieux est romantique, où il y a des endroits propices aux agressions physiques ou sexuelles dont sont malheureusement victime un trop grand nombre de fille et de femme qui n'osent pas porter plainte et où il faudrait des caméras, où il y a des endroits propices aux trafics de stupéfiants en tout genre et où les caméras seraient encore utiles? La sécurité c'est la police, c'est la protection des personnes, mais c'est aussi les petites actions qui permettraient chaque jour d'influencer vers le bas les tendances de l'insécurité.
Ici à Farelle, non loin de la Cité des Sciences, dans l'ancien lit du fleuve un peu en aval d'ici, il y a de la merveilleux parc de Farelle. S'y promener est un réel plaisir du moment qu'il fait clair et qu'il fait jour et que des gens sont présents. Mais ce parc à besoin d'être plus sécurisé. On ne peut pas y placer des policiers derrière chaque arbre, mais nous pouvons tenter de proposer des solutions. Et c'est ce que j'ai essayé de faire ce soir.
Chers amis, chers camarades, merci à tous de m'avoir écouté, je vous aime, mouah, bisous, bisous, vive la République et vive la Frôce !
Elle se relèvent sous un tonnerre d'applaudissement et une standing ovation. Le public reprend en coeur un " merci les gars, merci les gars, merciiii, merci les gars, merci les gars, merciii... " avec les mains bleues lumineuses. Florence quitte la scène en saluant les ténors du Parti et ainsi que son cousin, le député Roman Deuxthier-Edemy qui allait monter sur scène. Lorsqu'il grimpa sur la pateforme, on lui apporta une chaise en plastique pour qu'il puisse s'asseoir et il regarda le public et fini par dire : Vous savez, c'est la crise de la dette qui fait qu'on à plus de pupitre ! Oh mais suis-je bête, nous n'avons pas dette du tout ! Sous les rires des spectateurs, le député de Chouchenn, McGregoriste convaincu remercia Benjamin pour son investissements dans les campagnes précédentes et dans les campagnes qui vont suivre. Il aborda la question du port d'armes, alignant chiffres sur chiffres. Roman Deuxthier-Edemy reconnu aussi que certains arguments de la droite n'était pas tout à fait mais que le temps des règlements de comptes oeil pour oeil et dents pour dents était révolu. "Si les criminels seuls ne sont plus armés, comment allons nous faire pour les reconnaitre? " a-t-il lancé à un public conquis découvrant cet homme pour la première fois dans un si grand meeting. Au bout d'une bonne demi-heure de parole, le député termina et annonça le deuxième clip de la campagne...
Après la fin du clip, quand les lumières se sont rallumées, les premiers rangs étaient vides et les mandataires locaux et nationaux du PSD étaient réparti dans la salle, en se donnant la main en l'air. Aux différents balcons, c'était la même chose. Ils occupaient les allées et les couloirs entre les sièges avec leurs poignées de mains en l'air. Sur le mur du fond de la salle, on pouvait voir projeter les images de la foule dehors qui s'est instantanément mise à faire la même chose. Deux drapeaux avaient été ajouté de part et d'autre de l'image des gens dehors projetée. Il s'agissait du drapeau Frôceux et du drapeau Européen. L'Appel au Peuple retenti et le public se leva d'un seul homme se donnant la main en l'air aussi. Le meeting se termina sur cette communion entre le chant de la nation, les élus, les militants et les sympathisants...
