Programme du RDF [Famille & Ecole]

[Arthur Le Guen]

Continuons la rédaction du projet politique du Rassemblement pour une Droite Forte. Nous avons commencé par l'économie en début de semaine. Cette partie n'est pas encore achévée mais je pense que nous pouvons aborder un nouveau thème.

Attelons-nous désormais à la Famille & à l'Ecole.

Tout comme l'autre fois, je lance ci-dessous quelques idées, à vous aussi de faire vos propres propositions.

• Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l'alliance d'un homme et d'une femme dans le but de former une famille.
• Refuser le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par des couples de même sexe.
• Soutenir l'institution du mariage par une politique d'incitation fiscale.
• Instaurer un revenu parental d'éducation de 1 000 pluzins nets mensuel, ouvrant droit à la retraite.
• Faire de l'accession à la propriété une priorité nationale.
• Lancer un grand plan national de développement des crèches d'entreprise.
• Instaurer un système de notaion strict et sélectif.
• Promouvoir à l'école la sélection fondée sur le mérite et l'effort.
• Réaffirmer la possibilité pour les familles de choisir librement l'établissement de leur(s) enfant(s).
• Promouvoir l'apprentissage et les filières professionnelles en les développant en fonction des besoins économiques.
• Rendre obligatoire le port de l'uniforme jusqu'à la fin du lycée afin d'effacer les différences sociales, de mettre fin aux exentricités vestimentaires ou communautaristes et de lutter contre le racket.
• Promouvoir l'enseignement de la langue française et des langues régionales dans tous les établissements scolaires, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.
• Faire flotter le drapeau de la Frôce dans toutes les classes et cours de récréation.
• Imposer une heure et demie hebdomadaire d'enseignement des valeurs patriotiques, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.

[Arthur Le Guen]

Parfait. N'hésite pas à en ajouter d'autres par la suite.

Et toi François, as-tu des propositions à faire pour la partie Famille & Ecole de notre projet politique ?

[François Bertrand]

Alors voilà, comme je te l'ai dit Arthur, en ce moment j'ai peu de temps. Mais à partir du 21 ça devrait s'arranger.
HRP : Je passe mes partiels en droit pour ce semestre.

Promouvoir l'enseignement de la langue française et des langues régionales dans tous les établissements scolaires, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.

Oui, dans ce cas s'en tenir aux langues reconnues par la Constitution.

Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l'alliance d'un homme et d'une femme dans le but de former une famille.
Refuser le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par des couples de même sexe.

Ok pour le mariage hétérosexuel. Par contre c'est carrément la notion de mariage qu'il faut réintégrer puisqu'actuellement on parle d'union civile en Frôce, ce qui a permis d'ouvrir une conception large du "couple".

Soutenir l'institution du mariage par une politique d'incitation fiscale.

Toujours dans le sens de la proposition d'Eliott, j'ai l'idée d'un organisme public dédié à la famille, dans ce cas on s'inspirerait de la Caisse d'Allocations Familiales française mais en se focalisant sur la famille, contrairement à la CAF qui s'intéresse à des domaines plus larges que l'on peut qualifier d'assistanat.

Rendre obligatoire le port de l'uniforme jusqu'à la fin du lycée afin d'effacer les différences sociales, de mettre fin aux exentricités vestimentaires ou communautaristes et de lutter contre le racket.

Plutôt contre. C'est clairement contraire à la tradition franco-frôceuse et là on risque de tomber dans les travers anglo-saxons, ce que les frôceux ne comprendraient pas.
Pour les rackets, j'ai du mal à comprendre le rapport avec la tenue vestimentaire.

Imposer une heure et demie hebdomadaire d'enseignement des valeurs patriotiques, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.

Nous sommes attachés aux valeurs patriotiques et nous voulons les encourager dans la vie quotidienne, certes. Mais soyons réalistes, c'est pas une heure et demie par semaine du primaire à la fin du lycée qui arrangerait la chose, surtout qu'à la longue, ce serait pour le prof de patriotisme du rabâchage de ce que l'élève aura entendu toute sa scolarité. Du coup, au lieu d'en tirer une fierté patriotique, le jeune serait épuisé par ces cours hebdomadaires au point de s'en moquer.

Il faudrait, je pense, s'en tenir à l'éducation civique et à inculquer, en plus de l'enseignement relatif aux institutions et à la citoyenneté, des cours de patriotisme. Il faut encourager la fibre patriote chez chacun de nos enfants sans pour autant attiser un nationalisme exagéré et inconscient en restant dans la modération.

Pour le reste, je suis favorable à toutes les autres mesures. Bonnes idées.

[Arthur Le Guen]

Alors, en ce qui concerne l'enseignement de la langue française et des langues régionales dans les établissements scolaires, je suis allé voir sur le portail de l'Agence Nationale du Droit et il se trouve que les langues reconnues par notre Constitution sont le français, l'italien et le catalan. Donc, correction faite, la proposition devrait être :

• Promouvoir l'enseignement des langues reconnues par la République, à savoir, le français, l'italien et le catalan ainsi que les langues régionales (optionnelles) dans tous les établissements scolaires, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.

Ça vous va ?

Sur le mariage, tu as raison de soulever ce point ; c'est la notion même du mariage qu'il faut réintégrer comme étant l'union d'un homme et d'une femme dans le but de fonder une famille.

"Soutenir l'institution du mariage par une politique d'incitation fiscale" et "Encourager la natalité par des politiques d'allégement d'impôts pour les familles nombreuses (plus de trois enfants)" sont deux propositions qui vont dans le même sens.
Le but est bien d'encourager les gens à fonder une famille, si possible nombreuse. Mais nous devons être vigilant, le but n'est pas de tendre vers l'assistanat. J'imagine des éventuelles baisses d'impôts, etc. mais pas d'apports financiers directs, ou alors sous certaines conditions très strictes.

Au sujet du port obligatoire de l'uniforme, à quoi penses-tu quand tu parles des "travers anglo-saxons" ?
Concernant le racket, le rapport avec la tenue vestimentaire est simple : l'envie de posséder le blouson ou les baskets de marque du copain entraîne dans certain cas violence et racket. J'y vois un moyen de lutter contre ces phénomènes. De plus, la course effrénée aux marques transforme nos enfants en mannequins et tout ceci créait des tensions au sein même des classes, des familles et des clivages entre celles qui ont les moyens d'accéder aux désirs de leurs enfants et celles qui ne les ont pas.

Je suis à 100% en faveur du port de l'uniforme, car, ne nous leurrons pas, l'uniforme existe déjà à l'heure où l'on parle, dans les établissements scolaires : il est matérialisé par trois bandes, un puma ou une virgule ...

Enfin, pour finir, sur l'heure et demie hebdomadaire d'enseignement des valeurs patriotiques, du primaire jusqu'à la fin du lycée, quelle que soit la filière.
Peut-être, en effet, que cela deviendrait lourd à la longue. Voyons donc les choses autrements alors.

Partons du principe qu'une heure hebdomadaire d'enseignement des valeurs patriotiques soit imposé uniquement en primaire.
Au Collège et au lycée, cette heure serait prolongée d'une demie-heure et s'étendrait sur l'éducation civique en générale et inculquerait, en plus de l'enseignement relatif aux institutions et à la citoyenneté, des cours de patriotisme avec possibilité de débats et exposés en classe.

Qu'en penses-tu ?

[Arthur Le Guen]

Le chèque éducation, je l'avais oublié. Très bon point.
Ce système a déjà été défendu par le PPL par le passé, ainsi que par l'ADL lors de la dernière campagne si je ne m'abuse.

J'estime qu'il est largement préférable de financer directement les familles pour qu'elles puissent choisir l'école de leur choix plutôt que de forcément imposer aux parents l'école qui leur serait imposée par un mécanisme de carte scolaire.