Sur le perron de l'Assemblée Nationale, à deux pas du lieux de la tentative de meurtre, Arthur Carapin déclara:
Mais que fait le gouvernement? Que fait la classe politique majoritaire et omnisciente? Depuis des mois, notre pays est transformé en République bananière, où les postes sont répartis entre copains, où des manifestations d'excités ont lieu sans que les élites s'en soucient. Occupations, chantage, insultes, dégradations. Et aucune réaction. Le siège de l'UPF est attaqué et la gauche se marre. Une tentative de Coup d’État a lieu, et la gauche fait l'autruche.
Aujourd'hui, on a évité le pire de peu. Deux personnes publiques, de surcroît protégées depuis peu par décision du Premier Ministre, ont failli être assassinées. Je manifeste tout mon soutien, à madame et monsieur Marshall, souhaitant tout mes vœux de rétablissement à ce dernier.
J'appelle à une prise de conscience collective face à la situation qui dérape en Frôce! Puisque la classe politique est défaillante, préférant débattre sur la teneur des émissions de radio, j'en appelle officiellement, en tant qu'élu de la Nation, à l'armée. Je lui demande d'assumer ses responsabilités et de placer la Nation Frôceuse sous sa protection. En tant que maire de Saint-Frôçois, je déclare le territoire de ma commune comme territoire placé sous l'autorité de l'armée.
Je demande aussi la démission du ministre de l'Intérieur, monsieur Finachi et de la ministre de la Défense, madame Gasparini. Un haut gradé doit la remplacer afin de rétablir au plus vite la sécurité dans notre pays. Chaque jour, nous sombrons, le temps de se réveiller arrive.
Pour ma part, je refuse de me placer sous la protection du SSHP. Ces agents ont été renvoyés par moi et j'en ai fait part au Premier Ministre. Je demande encore une fois à ce dernier de réunir l'ensemble des présidents de parti afin d'établir une unité nationale face à ce problème criant.
Merci.