[Législatives septembre] Débat Economie

[Rosalinda Hanke]

Nous avons des conceptions différentes de la manière dont donner du travail aux frôceux, vous prônez une fermeture sans réfléchir aux inconvénients de celle-ci. Nous souhaitons aider les petites entreprises qui embauchent et investir dans des secteurs d'avenir comme les transports en commun et les énergies renouvelables, c'est coûteux à court terme, mais c'est une source d'emplois conséquente à long terme.

[Arthur Carapin]

C'est coûteux à court terme et inefficace à long terme car les technologies ne cessent de changer.
Vous faîtes le choix du perdant/ perdant.

[Thomas Rolland]

Nous sommes dans ce que tout les spécialistes appelent une "crise". Mais c'est quoi une crise ? C'est pas "simplement" des mauvais chiffres économiques ; une crise c'est le moment historique où un peuple doit décider de son futur, si celui-ci va s'élever de lui-même ou s'effondrer. C'est le moment du choix historique. Alors que la crise financière a pour origine, l'imprudence vorace de nombres d'Harpageon de la finance, aujourd'hui les conséquences de leurs méfaits nous pousse à un choix : l'austérité ou la relance. Ce choix est celui d'un rapport de force qui doit se retrouver dans un certain équilibre ; ce rapport de force doit se jouer entre la politique et l'économie, et ce choix ne tient qu'à la politique de le décider s'il reste dans la spirale destructrice du libéralisme ou la voie de la relance dans une république socialiste.
Le Rassemblement Socialiste et Ecologiste est du parti de la relance où l'humain, le peuple est au centre des décisions, car l'intérêt générale ne peut être que le bon choix, qu'il soit un choix éthique comme par exemple imposer un salaire maximum ; ou qu'il soit un choix économique comme augmenter le salaire horaire minimum de 8 Plz : en effet les entreprises aujourd'hui fonctionnent majoritairement à flux-tendu. Elles ne produiront que lorsqu'elles seront certaines que la consomation des ménages suivra. Il faut donner la même impulsion à l'économie qu'une boule de billard a besoin pour se mouvoir et entrainer une réaction en chaine, celle de la relance sans l'austérité qui n'est qu'une condamnation du peuple à une misère imposé. Aujourd'hui le choix est clair : c'est la bourse, ou la vie.

[Rosalinda Hanke]

Allez dire ça aux pays qui ont tout misé sur les nouvelles technologies qui ne cessent d'évoluer et qui ont pourtant un chômage très faible.

Hausser le salaire minimal rapidement est une folie, on l'a déjà fait il y a peu, une hausse très forte et très rapide, il en a résulté d'une inflation de 16 %, engloutissant la plupart des bénéfices pour les travailleurs et poussant encore plus les chômeurs, étudiants et retraités dans la misère. Le salaire doit monter de manière cohérente et progressive pour ne pas déstabiliser l'économie tout en gardent les gains au long terme.

[Arthur Carapin]

Mais madame, justement, ouvrez vos yeux et cessez de vivre dans un pays imaginé. Nous ne sommes pas ce genre de pays, je refuse de voir nos richesses englouties dans des paris, je préfère les voir investie dans l'économie réelle!!

[Rosalinda Hanke]

Un pari peut conduire à des choses merveilleuses quand on sait qu'il sera bénéfique. Nous savons que l'investissement est un vrai plus à l'heure où certains s'en tiennent au dogme de la rigueur, nous avons une belle opportunité de prendre une avance décisive sur nos concurrents.

Vous voulez que la Frôce se replie sur elle même, nous voulons qu'elle rayonne dans le monde comme l'exemple type d'un peuple courageux, fier de ses valeurs démocratiques et qui a su prendre une décision à contre-courant au bon moment.

Notre classe politique est très particulière, très jeune, beaucoup de personnes tenantes de doubles nationalités, des partis instables. Nous devons aussi prouver notre valeur pour montrer que le modèle de l'expérience à tout prix est un modèle du passé, l'avenir est à nous.

[Arthur Carapin]

Vous rêvez, cela est mignon, sûrement dû à votre manque d'expérience. Je ne veux pas que notre pays se renferme, vous mentez encore une fois, je porte un projet pour faire rayonner, respecter notre pays. Mais ceci ne doit jamais mettre en péril les intérêts des Frôceux que vous voulez brader.

[Rosalinda Hanke]

Votre problème, Carapin, c'est que vous rêvez avec de l'expérience parmi les lèche-bottes de papy, même lui connaissait l'utilité de commercer avec l'étranger quand ça s'imposait. Vous êtes à l'économie ce qu'est Yuji Ide à la compétition automobile, une catastrophe ambulante.

Notre projet est efficace à défaut d'être parfait et a prouvé plusieurs fois sa valeur, le votre a prouvé plusieurs fois qu'il n'était pas viable.

[Arthur Carapin]

Démontrez vos propos ma jeune dame. Illustrez, arrêtez de nous bassiner en citant sans cesse notre ancien président, et après on dit que c'est moi qui suis nostalgique!!!

[Rosalinda Hanke]

L'économie fermée a été expérimentée dans des pays aussi glorieux que l'Union Soviétique, c'est vrai qu'en matière d'emploi c'était correct, mais en matière de répartition des richesses et en matière de croissance économique, on a rarement vu pire.

L'investissement dans des nouvelles technologies est ce qui a durablement aidé les puissances asiatiques telles que la Corée du Sud et le Japon, pour un taux de chômage qui ferait pâlir les dirigeants espagnols ou français.

Quant au larbinage de papy, il n'y a qu'à voir que vous souhaitez rendre le 21 septembre férié pour s'en rendre compte, et que dire de votre ami patriote indépendant Sapporo qui l'a toujours nommé "son bienfaiteur".