[Législatives septembre] Débat Economie

[Asuka Finacci]

Début du débat : Dimanche 2 septembre 21 heures
Fin du débat : Mercredi 5 septembre 21 heures

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[Marc de St Imberb]

Il faut créer une agence pour l'emploi, et ceci dans le but de regrouper les offres d'emploi en différents critères : Formation requise, etc.
L'un des principal marché économique est le marché de l'emploi, lieu de rencontre entre l'Offreur d'emploi et le Demandeur d'emploi. Et il n'est pas centralisé en Frôce.

[Rosalinda Hanke]

Pour obtenir plus d'emploi, il faut stimuler un des deux leviers principaux de l'économie que sont l'offre et la demande, il existe deux solutions, rendre l'offre plus séduisante en aidant les entrepreneurs à réduire les coûts à grands coups de mesures libérales, ou agir sur la demande de façon directe, en augmentant les salaires ou les allocations pour augmenter le pouvoir d'achat ou indirectement en menant des investissements pour dynamiser l'économie.

Agir sur l'offre ne me parait pas être une bonne idée, les plus démunis pourraient en pâtir, on parle souvent de la réussite allemande, mais cette réussite se fait grâce à des salaires dérisoires, non conformes à notre volonté humaniste. Agir directement sur la demande est risqué, l'inflation est très forte et une nouvelle hausse trop rapide pourrait annihiler l'action bénéfique de la hausse des salaires en plus d'enfoncer encore plus les chômeurs, retraités et étudiants.

Notre choix c'est d'investir dans le cadre du projet de transition écologique de la Frôce, il y a de nombreuses infrastructures à développer, je pense en premier lieux aux tunnels ferroviaires indispensables pour relier nos iles, qui en plus de dégager de l'emploi favoriseront le tourisme, force principale de la Frôce, à long terme. Il y a également de nombreux investissements à mener dans les énergies propres. La Frôce dispose d'un formidable potentiel, à nous de l'exploiter.

[Alessandra Gasparini]

Le chômage est le fléau numéro 1 de notre temps. La lutte contre ce mal doit constituer la priorité du prochain gouvernement. Mais pas n'importe comment. Je rejoint Mademoiselle Hanke lorsqu'elle affirme que le fameux "modèle allemand" tant vanté par les médias occidentaux, n'est en réalité qu'une source de malheur pour les salariés de ce pays et qu'il n'est en rien exportable, comme tous les modèles, du fait des spécificités de l'économie allemande.

Alors quelles solutions? Il en existe deux: Une politique de relance, par l’investissement public, les salaires, ou l'austérité et son cortège de récession, de chômage et de misère... Au RSE nous avons fait rapidement notre choix, et pas seulement par "humanisme" comme le proclame Mademoiselle Hanke, mais aussi et surtout parceque économiquement c'est le choix le plus efficace.

[Benjamin McGregor]

Au moins, nous nous rejoignons tous sur le fait que faire de l'Allemagne notre modèle économique n'est pas ce qu'il y a de meilleur pour notre pays. Néanmoins je reste persuadé qu'une certaine maitrise, et non discipline, est nécessaire. Il faut pouvoir dépenser pour relancer l'économie mais il ne faut dépenser pour le plaisir de dépenser. Sur ce point, j'espère que nous nous rejoindrons aussi cher collègue.

[Alessandra Gasparini]

Qui est le responsable économique qui dépenserait pour le plaisir de dépenser? C'est une blague j'espère? Ne vous faites pas le porte parole de la pensée dominante qui voudrait que la gauche dépense trop et de manière inconsidérée...

Chaque dépense a une justification bien précise, nous ne sommes pas des inconscients rassurez vous. Mais dans la période où les banques privées refusent de financer l'économie réelle, entreprises comme ménages, il est du devoir de l'Etat, des citoyens rassemblés en communauté, que de s'assurer que l'économie contnue de tourner, ou plutôt reparte dans le cas qui nous concerne. Un pluzin dépensé en temps de crise est un investissement et non une perte sèche. D'autant que nous assurerons l'équilibre financier de l'Etat par une profonde modification de la fiscalité.

Si vous voulez chercher des dépenses inconsidérées, il faut aller chercher dans les milliards concédés aux banques, sans aucunes contreparties sur leurs comportements. Il faut gratter dans les exonérations patronales qui n'on jamais produit la baisse du chômage annoncée. Je pourrais continuer longtemps...

La peur de la dette est trop fréquemment utilisée pour paralyser la réflexion sur le modèle économique à mettre en place pour résoudre les problèmes, ce qui voudrait nous faire croire que l'austérité n'est pas un choix politique mais juste du "bon sens" alors qu'elle est scrupuleusement le contraire. Demandez aux Grecs...

[Yékèlz Tolöî]

L'économie est un volet essentiel du programme du Parti Pour la Liberté, et nous entendons bien libérer le marché du travail afin de permettre à chacun de travailler et de gagner ce qu'il mérite, loin des utopies étatistes limitant les capacités de chacun et favorisant le chômage de masse.
C'est pourquoi nous revendiquons la suppression pure et simple de la loi sur le salaire horaire garantie, afin de permettre une négociation entre employeur et employé lors de la signature du contrat qui optimisera les besoins et offres de chaque parti.
Nous avons également pour projet de mettre en oeuvre le non remplacement progressif de 9 fonctionnaires sur 10, afin d'offrir aux marchés ciblés de meilleurs performances par l'entreprise et les financements privés.
Nous évoquons évidemment bien d'autres mesures dans notre programme, mais celles-ci nous semble être les prioritaires afin de pallier le laxisme et l'échec économique des gouvernements précedents, qui n'ont cessé de prôner l'assistanat et le toujours plus d'état dans notre économie. Elle en a évidemment patie, mais le PPL saura redonner à notre économie les compétences et valeurs qu'elle mérite, afin que chaque froceux en bénéficie.

[Alessandra Gasparini]

Vous savez qui sont les "assistés" dans la vraie vie, et pas dans vos fantasme Monsieur Tolöî?

Ce sont les banquier, qui jouent avec l'argent des citoyens comme l'on jouerait au casino. Qui ont été renflouées à grand coup d'argent public, et qui continuent de faire des profits records sans aucune considération pour le reste des acteurs économiques, en particuliers ceux de l'économie réelle et pas de la spéculation, qui ne créer aucune richesse dans ce monde. Les "assistés" ce sont les actionnaires, qui se goinfrent sur le dos des travailleurs de ce pays et qui sont beaucoup moins taxé. Les "assistés" ce sont les grands PDG qui partent avec des sommes indécentes peu importe les résultats économiques de leurs actions...

Vous prétendez "libérer le travail" commencez déjà par en trouver à tout ceux qui sont sur la touche et qui ne choisissent pas de vivre avec un revenu de misère. Commencez par ne pas détruire le service public rendu à la population et les emplois qui vont avec... Vous voulez livrer nos concitoyens à la loi de la jungle de par la suppression du SHG, les frôceux ne vous laisserons pas faire.

Vous vivez dans un rêve, dans un fantasme, coupé de la réalité de la vie des Frôceux Monsieur Tolöî...

[Marc de St Imberb]

Si nous sommes dans une telle situation économique au niveau mondial, c'est bien à cause du libéralisme. Il me parait incroyable que cela soit une valeur encore portée d'actualité par certains politiques. Et où donc iront tous les fonctionnaires que vous désirez remercier ? Chercher de l'emploi chez des entreprises qui elles seules dicteront leur loi sur le marché du travail, grâce à vos mesures libérales ?
Vous vivez dans un rêve, comme l'a dit Madame Gasparini, où vous imaginez que l'économie va se réguler toute seule en l’absence de l'état, où vous êtes sans doute convaincus que chaque acteur y trouvera son compte...
Mettre en place ces mesures, c'est mettre en place une nouvelle crise de 1929, ou une nouvelle crise des Subprimes !

[Jean-Baptiste Marshall]

Il a bon dos le libéralisme, Monsieur de St Imberb. Quand on se penche un minimum sur la question, on voit bien que c'est directement l'Etat qui est responsable de cette crise économique.
Tout à commencé lors de la crise des subprimes aux États-Unis, qui elle même, a déclenchée la crise financière de l'automne 2008.
L'origine de cette crise se situe dans les années 1990 où un série de mesures ont été prises par l'Etat américain sous l'administration Clinton pour obliger les établissements financiers à prêter à des gens non solvable. Tout ceci à créer les conditions d’apparition de ce que l'on appelle une bulle financière, qui a fini par éclater. La suite, on la connait...
Donc avant de tenir le marché et les banques pour responsables et de traiter les libéraux de corrompus, renseignez-vous.

Ensuite, sachez que le Président Bush a essayé à l'époque et à plusieurs reprises de supprimer les Subprimes, en 2003, 2004 et 2006. C'était dans son programme de 2004. A chaque fois une majorité de Démocrates se sont alliés à une minorité de Républicains pour l'en empêcher. Il n'y est donc pour rien si les subprimes n'ont pas été supprimés. Les libéraux n'y sont pour rien. Très vite il a affirmé que c'était un danger, les vrais libéraux aussi. Mais en 2006, un certain Sénateur Obama, socialiste notoire, s'est opposé à la suprression des dites subprimes.

Le problème était au contraire de laisser plus de liberté dans l'économie, afin de laisser le marché s'adapter. Il n'y aurait ainsi pas eu la crise de 2008, et bien plus de gens posséderaient encore leurs logements.

Enfin, il serait bien que cous arrêtiez toutes et tous, et ce, une bonne fois pour toutes, de croire que nous, libéraux, tout ce que l'on veut, c'est que les riches soient plus riches, que les banques dominent et que les citoyens soient des esclaves et que nous ne croyons qu'à une seule chose : que tous les vices possibles à financer par l'argent dominent le monde et que une majorité des gens meurent de faim dans les pays pauvres.

Vos caricatures, nous nous en passerons bien.