Session exceptionnelle - Motion constructive

[Alessandra Gasparini]

Monsieur Pappa

A l'image de votre ex-collègue Lopez de Ayala, vous ne savez apparemment pas faire une seule intervention sans prononcer une vulgarité. Cela est d'autant plus problématique que vous venez de nous faire voter un règlement de l'Assemblée censé pacifier les échanges...

Vilipender le RSE est devenu le sport favori de certains membres du PSD depuis un certain temps. Des procès en "trahison" purement gratuits puisque nous n'avons pas déposé de motion de censure contre l'un de nos camarades. Que nous avons toujours entamé des discussions avec tous les partenaires de notre camp politique après les élection. Que nous ne renions pas tout le travail que nous avons fait dans un précédent gouvernement en faisant tout le contraire dans l'autre... Je peux continuer longtemps comme cela...

Vous le voyez, si vous trouvez que le RSE est le parti de la "trahison", ne vous inquiétez pas, nous ne vous arrivons pas à la cheville...

Dans le fond mon collègue Salinovitch à raison, le PSD n'est plus qu'un navire sans cap, rempli d'opportunistes de tout poils.

[Luca Pappa]

Le député Lionel Saviola pris la parole.

Monsieur le Président,
Mes chers collègues,

Qu'il est navrant de vous voir pleurnicher parce que personne ne vous a contacté pour la formation du gouvernement! Le premier parti de gouvernement a consulté le second afin de former une majorité gouvernementale, nous y sommes parvenu. A titre personnel, je me suis réjouis de savoir que nous n'avons pas eu a discuter avec " le meilleur parti que la République Frôceuse ait jamais connu " comme dirais les cadres de votre formation de gauche radicale.

Vous vous offusquez du seul fait que nous jugeons que vous avez constitué la plus grande trahison que la République ai connue en ne nommant pas un Premier Ministre issu du choix des électeurs. Quoi qu'on en pense, c'est une trahison et en matière de respect des règles, jamais le PSD, anciennement FDF, n'a trahi l'ordre dans lequel les électeurs ont décidés de classer les partis. Vous n'arrivez pas à être un parti respectable chers collègues. Vous ne cessez d'être des forces de contestation plutôt que de progression. A vrai dire, moi et nombreux de mes collègues, nous pensons que même la GPC de son temps était plus fidèle et respectueuse que votre mouvement. Les électeurs n'ont cessés de vous désavouer, vous ne savez pas les écouter, tirez en les conséquences!

Ovation sur les bancs de Luca Pappa.

[Hugo Salinovitch]

Monsieur le président,
Monsieur Pappa,

Tout d'abord, pour le respect de la démocratie, il serait intéressant d'apprendre à faire deux phrases sans insultes.

Bon revenons au sujet. Nous ne pleurnichons pas, cher collègue, nous constatons. Nous constatons que votre parti de droite s'est allié sans hésiter avec un parti de droite. Qu'il mène une politique de droite. Qu'il défend la droite. Assumez un peu, cela nous changera.

Quand à votre lecture du passé, je ne peux que vous inviter, cher collègue, à suivre des cours d'histoire constitutionnelle. Rien n'obligeait à l'époque de nommer le premier ministre dans le parti arrivé en tête. Et si cela vous choquait, pourquoi le PSD a-t-il signé l'accord et participé au gouvernement, où vos illustres membres se sont contentés, comme actuellement de toucher leurs indemnités? Donc conservez vos pseudos leçons. Aujourd'hui, vous êtes en majorité, au lieu de passer votre temps à contester le rôle de l'opposition, en grand démocrate que vous êtes, agissez pour la Frôce.

Merci

Ovations dans les rangs RSE

[Alessandra Gasparini]

Nous ne pleurnichons nullement. Contrairement à vous, nous savons ce que ça fait de ne plus être au gouvernement, car nous ne sommes pas prêts à tout pour y rester...

Les faits sont têtus. Vous êtiez le premier parti de Frôce, et vous aviez la responsabilité de conduire des négociations gouvernementales. En revanche vous n'étiez en rien obligé de vendre votre âme à la droite. Ce faisant vous avez envoyé un signal stratégique fort, vous êtes compatible avec la droite. Pourtant il aurait pu en être tout autre. Vous auriez pu vous tourner vers ceux avec qui vous aviez gouverné précédemment, ceux de votre camp social, la gauche.

Une fois de plus vous prouvez aux yeux du monde entier que ce qui vous fait avancer, ce n'est pas le sens du devoir, ou de l’intérêt commun, mais une vieille rengaine qui date de plusieurs mois maintenant. Cette attitude est indigne d'un homme politique qui ferait mieux de se demander si son action est utile à nos concitoyens plutôt que de ressasser sans cesse les mêmes histoires qui n’intéressent que le microcosme aspinois.

Maintenant la question qui se pose c'est: Vais-je voir défiler uns à uns tous les députés du PSD venir me débiter des généralités sans intérêt, où vais-je enfin trouver un député plus courageux que les autres, qui aura le cran de me dire comment le PSD peut remettre en question une mesure phare qu'il a lui même bâti? Je veux bien entendu parler du salaire minimum.

[Luca Pappa]

Le député Ramos Sanchez prit la parole.

Monsieur le Président, je serais bref, je dire à ma collègue qu'il est temps d'arrêter les mensonges ! Le SHG ne provient pas de nos rangs et il a été soutenu par autant de députés démocrates que de député socialistes et même par le vote des députés communistes! Je vous rappelle madame Gasparini qu'il existait un projet de SMVD rejeté par vos rangs lors de notre coalition! Alors maintenant, je vous prierais gentillement de remballer vos grands airs de donneuse de leçons et de regarder les faits, et ceci est valables pour mes collègues également. Je vous remercie monsieur le Président.

Applaudissement dans les rangs PSD.

[Jean-Baptiste Marshall]

Le divertissement avait assez duré. L'ensemble des députés PPL se levèrent et quittèrent l'Assemblée.

[Arthur Carapin]

Arthur Carapin lisait obstensiblement le journal. Il salua le groupe PPL qui quitta l'hémicyle.

[Vincent Valbonesi]

Fin du débat.