[Législatives juin/juillet] Débat Education

[Asuka Finacci]

Début du débat : Samedi 30 juin 20 heures
Fin du débat : Lundi 2 juillet 20 heures

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

[Asuka Finacci]

Fin du débat ce soir

[Yékèlz Tolöî]

Dans un souci de réussite de chacun et de confier à chaque frôceux son destin entre ses mains, le PPL propose d'octroyer à chaque établissement scolaire son autonomie, afin de mobiliser plus de fonds et d'assurer aux élèves et étudiants de meilleures formations. Pour assurer à chacun le droit à la sécurité dans n'importe quel établissement, nous prévoyons l'exclusion systématique des élèves ayant commis des actes de violence à l'intérieur d'un établissement contre un élève, un membre du personnel éducatif ou un professeur. Par ailleurs, nous souhaitons privatiser les établissements publics d'enseignements et mettre en place d'un chèque scolaire de 7000 pluzins pour que chaque famille puisse choisir librement l'établissement de son choix pour son enfant. Il est évident que ce stystème de concurrence sera bénéfique pour chacun et tirera les performances des élèves de notre pays vers le haut.
Enfin, il nous paraît juste de mettre en place la création de classes d'excellence pour les élèves les plus méritants.
C'est donc avec un programme clair et précis, souhaitant permettre à chacun de choisir sa voie et de voir ses efforts récompensés, que la Liste de la Liberté à mis en place ces propositions, l'éducation étant un thème majeur pour nous.

[Luca Pappa]

Pour le PSD, l'éducation est un pilier fondamental de notre société. Les différents ministres précédents, avec Benjamin McGregor et Gavroche Finacci, bien q'ayant des visions différentes, ont montré que l'éducation et les jeunes comptent vraiment dans le monde politique. La Frôce n'a rien à envier à ses voisins européens. Les Universités Frôceuses sont performantes, je pense à Farelle, à Hofbach où nous avons tenus un meeting il y a quelques jours, notre enseignement secondaire est laïque, égalitaire, fraternelle. Nos jeunes sont bien encadrés, ils deviennent petit à petit autonomes lorsqu'ils sont proche d'entrer dans la vie adulte, avec les nombreux projets concrétisés pour leur permettre de toucher aux responsabilités, je pense aux Conseils Jeunesses etc...
Mais quand on me dit éducation, je pense aux jeunes, aux difficultés qu'éprouvent certains étudiants quant à la compréhension des matières en elle-même, vis-à-vis des méthodes. C'est pour ça qu'au PSD, toujours dans l'optique de responsabiliser les jeunes, nous voulons instaurer, et c'est un peu notre mesure phare, un véritable système d'entraide entre les élèves. L'idée est bonne, selon nous, mais la mise en place risque d'être compliquée. C'est pour cela que le PSD pose comme condition à toutes nouvelles propositions dans le domaine de la jeunesse et de l'éducation le dialogue avec les représentations des jeunes, des institutions scolaires et des parents d'élèves. Nous devons, dans notre société de plus en plus égoïste, privilégié, en éducation et comme partout, le dialogue et le compromis.

[François Bertrand]

Avant de parler d'éducation je me permets juste de corriger Monsieur Pappa sur ce qu'il pense de notre société. Contrairement à ce qu'il dit, elle n'est en rien égoïste et si l'individualisme s'est développé selon l'analyse du sociologue, il faut dire que de nouvelles formes de solidarité existent dans notre société comme dans les sociétés contemporaines développées.
La solidarité est un élément essentiel pour notre pays. Elle constitue le fondement du lien social qui unit nos compatriotes et développe l'esprit de partage, d'empathie et de générosité. C'est la raison pour laquelle nous pensons, au RPR, que l'Ecole Républicaine doit prêter une attention particulière à sa mission fondamentale d'intégration des individus et de socialisation.
L'Ecole n'est pas un marché et les logiques mercantiles que certains dogmatiques souhaitent faire assimiler à l'institution ne correspond pas à notre culture républicaine. Je défendrais personnellement à l'Assemblée tous les projets qui iront dans ce sens.
Nous pensons que l'éducation nationale, parce qu'il ne s'agit plus seulement d'"Instruction publique", doit véhiculer les valeurs de la société pour construire la personnalité sociale et civique du jeune apprenti-citoyen. Le respect des règles est d'une telle nécessité que nous nous engageons à en faire le moyen de l'arrêt des violences à l'école. L'Ecole est le miroir de la société, il n'empêche que traduire l'idéal d'égalité des chances qui nous anime en réalité passe par cet impératif. Il ne doit pas exister de zones dites "sensibles" en proie à la stigmatisation et aux amalgames.
A l'image du modèle scandinave, nous proposons de diminuer les effectifs d'élèves par classe dans la mesure du possible en gardant à l'esprit la voie que nous devrons prendre qui est celle de l'excellence et de la réussite frôceuse. Cela passe aussi par l'efficacité des enseignants qui devront être recrutés à la loupe à travers un concours national, qui devront voir leur statut changer dans le sens d'une valorisation tout en augmentant le temps de travail. Cette augmentation devrait permettre d'éviter un recrutement excessif qui nous a toujours été proposé par la gauche, préférant privilégier la masse et la quantité au détriment de la qualité.
Le RPR portera une attention toute particulière au primaire, parce que c'est là que s'inculque l'essentiel des méthodes de travail en même temps que les fondamentaux nécessaires à la réussite au secondaire et dans l'enseignement supérieur. Nous proposons ainsi de prendre des mesures pour que l'élève qui aura terminé sa scolarité en primaire sache lire et compter pour prétendre accéder au secondaire. Sans quoi cela ne sera pas possible. Comment voulez vous endiguer l'échec scolaire si le passage en classe supérieure se fait de manière quasi-automatique sans même que soit examinée la valeur de l'élève et son mérite.

[Asuka Finacci]

Débat clos, la contribution de monsieur Bertrand ne sera pas comptabilisée car postée après 20 heures.