[Législatives juin/juillet] Débat Environnement

[Hugo Salinovitch]

Monsieur Barras,

Je ne répondrai pas à votre tentative de polémique digne d'une cours de récréation. Surtout lorsque l'on sait, et nous le savons tous les deux, que vous aviez été pressenti pour rejoindre le gouvernement et que vous avez refusé. Autrement dit, reprocher à certains la lenteur de leurs actions et bien, mais pas lorsque l'on a refusé de participer à l'action. Donc garder vos leçons de morale populiste et proposez cela nous changera un peu.

Le RSE propose des solutions crédibles et rapides. Je ne les citerai pas de nouveau, pour ne pas répéter l'argumentaire de notre tête de liste, Alessandra.
Néanmoins, croire que les économies d'énergie ne peuvent être faites qu'en changeant des horaires de travail ceci relève de l'utopie. Oui, vous pouvez appeler le Japon à l'aide pour justifier votre argumentation. Mais ceci ne change rien au fait que le Japon a connu une catastrophe qui a réveillé les consciences. Comment justifier ceci en Frôce? Comment croire que l'on pourrait tout d'un coup demander à tous nos travailleurs de changer leurs horaires. Ceci sous-entend des modifications complètes pour nombre de secteurs: commerces, gardes d'enfants, écoles, etc. Cette mise en place est d'une lourdeur incroyable et atteste d'une méconnaissance réelle et des envies des frôceux et du monde économique.

[Alessandra Gasparini]

Monsieur Carapin, cessez je vous prie de m'apostropher en évoquant mes origines. Je ne parle qu'à la personne que j'ai en face de moi, pas à vos ancêtres...

Je ne suis pas une bobos d'Aspen à qui on peut faire la leçon sur ce qu'est une véritable préservation de la nature. Je suis issue de famille paysanne et je n'ai pas de leçon à recevoir sur l'attachement à ma terre, à mon pays.

De plus vous êtes bien mal venus de m'attaquer sur la question de la préservation de l'emploi en Frôce. Je ne connais pas un autre ministre qui aura autant fait contre le chômage et la précarité.

[Yékèlz Tolöî]

Le PPL refuse catégoriquement la propagande anti-nucléaire qui sévit dans le monde depuis la catastrophe Nippone. Nous réaffirmons donc notre soutien sans faille à l'énergie nucléaire, peu coûteuse et créatrice d'emplois. Cependant, nous sommes favorables à la mise en place d'économies d'énergies en équipant les services publics avec du matériel à basse consommation et peu polluant.
Concernant les entreprises, nous luttons évidemment contre les lois trop restrictives envers celles-ci.

[Vincent Valbonesi]

Pour le Rassemblement Pour la République, l’environnement est une donnée essentielle si l’on veut prétendre à gouverner le pays et à le guider au milieu des tempêtes. Il ne s’agit pas d’une simple équation qui vise à revenir à la préhistoire pour protéger notre planète, mais plutôt à trouver les moyens nécessaires pour maintenir notre niveau de vie et de confort tout en maximisant la protection de notre environnement. Nous ne pouvons plus agir en prédateur et scié avec joie et bonne humeur la branche sur laquelle nous sommes tous assis et sur laquelle nous attendons le verdict final tout en admirant la nature vivre et survivre aux assauts de l’homme. Mais de toute manière, nous ne sommes pas les seuls, la Frôce ne changera pas le cours des évènements sans une aide extérieure, même pire que ça : sans une concertation internationale. Mais tant que cette concertation sera menée par des écologistes pour qui, le développement des pays du sud est une erreur, alors jamais nous ne pourrons trouver un quelconque accord à une échelle mondiale. Car ne l’oublions pas, pour les chinois et les indiens, bref, pour les gens du sud, le discours écologiste est vu comme une amabilité suprême des occidentaux pour les empêcher (le sud) de se développer comme nous avons pu le faire pendant des siècles sans nous soucier un seul instant de l’environnement. Le Rassemblement Pour la République plaide pour une action internationale contre le réchauffement climatique, et non, contre une action des riches contre les pauvres, comme le préconise les partis de gauche et écologistes.

[Alessandra Gasparini]

Je remercie Monsieur Tolöî d'illustrer mes propos précédents. Concernant la question énergétique, d'autant plus avec le nucléaire, il convient de ne pas user de réflexions hâtives et de positions de principe, mais agir avec pragmatisme. La tragédie japonaise à également mis en lumière un problème grave lié à la privatisation de la production et de la distribution d'énergie. En effet les dirigeants de la centrale de Fukushima ont agi en capitalistes soucieux de la rentabilité et de l'image de leur entreprise, et non pour le bien commun... De plus l'énergie est un secteur vital pour toute notre société, dans ce cas comment la laisser dans les mains de personnes dont l'unique but est le profit? Le RSE joue carte sur table avec la proposition de nationalisation du secteur énergétique frôceux et j'aimerai que les autres listes se prononcent également sur cet aspect important du dossier, plutôt que de tomber dans des considérations moralistes ou alarmistes.

J'espère que le débat environnemental ne tournera pas uniquement sur cette question et s'élèvera un peu.

Enfin, pour répondre à Monsieur Valbonesi, j’adhère tout à fait à une partie de son discours. L'occident doit sortir du discours moraliste et paternaliste vis à vis des pays du sud, notamment sur la question environnementale. De la même manière, et j'ai déjà eu l'occasion de le dire, au RSE nous ne nous reconnaissons pas dans une écologie punitive. Dès lors, et considérant que Monsieur Valbonesi est un homme instruit, j'espère que l'accusation visant les "partis écologistes de gauche" ne s'adresse pas à la liste que j'ai l'honneur de conduire.

[Yékèlz Tolöî]

Une fois de plus, Mme. Gasparini vient donner des leçons aux acteurs de la vie économique avec mepris et sans raison aucune. Nous venons donc d'apprendre que la catastrophe de Fukushima est arrivée à cause de patrons voleurs et scrupuleux. Peut-être devrait elle apprendre que la nationalisation d'une entreprise ne rend pas ses dirigeants plus intelligents, et que jouer avec des millions de vies n'est pas une question d'argent ou de privatisation, mais de conscience. De plus, ce sujet est bien trop grave pour l'utiliser à des fins électoralistes et populistes comme le fait scandaleusement notre chère ministre. Une occasion de vous taire que vous n'avez une fois de plus pas saisie...

[Alessandra Gasparini]

Vous avez beau m'insulter cela ne changera pas les faits...

Non la catastrophe de Fukushima n'est pas le fait de la privatisation, mais d'une catastrophe naturelle conjuguée à la volonté de faire des économies en matière de sécurité, comme par exemple sur la taille de la digue (1er exemple ou la rentabilité l'emporte sur la sécurité de tout un pays, donc l’intérêt général).

Une fois la tragédie commencée les dirigeants de l'entreprise nippone ont délibérément menti sur la gravité de l'accident, allant même jusqu'à retarder l'intervention des secours, pour ne pas que l'action de leur société ne chute trop en bourse. (2ème exemple)

Je sais bien que votre dogme libéral vous apposé d'immense oeillères sur la réalité mais ces faits là, vous ne pouvez les contester car ils sont admis par tous. Est-ce qu'un directeur de centrale publique aurait pu faire la même chose, peut être, mais les intérêts privés dans l'équation ont joué un grand rôle dans cette histoire et une direction publique aurait eu beaucoup moins d’intérêts personnels en jeu.

[Yékèlz Tolöî]

Vous venez ouvertement de reconnaître que quand nationalisation il y a, intérêts personnels il n'y a plus, et implication il y a donc moins. Je ne suis pas ici pour juger les actes isolés (quand bien même ceux-ci soient avérés) d'un patron japonais, mais pour parler de manière réaliste des barrières imposées aux entreprises au nom du sacro-saint "développement durable", qui n'a aujourd'hui ni queue ni tête. Mais votre haine aveugle du capitalisme vous empêche sûrement de faire preuve de pragmatisme, comme nous le voyons à chacune de vos interventions.

[Alessandra Gasparini]

Il serait bon pour un nationaliste de parler correctement notre langue... Au milieu de votre charabia il me semble cerner une ou deux idées auxquelles je m'empresse de répondre.

Il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'un système qui fondé sur la maximisation du profit, ne peux rien faire passer au dessus, pas même l’intérêt collectif. Ce n'est pas de la haine, mais une analyse scientifique du système économique qui régit nos sociétés. Seul les citoyens unis dans leur communauté, peuvent imposer d'autres choix. Il faut qu'enfin le pouvoir populaire prenne le pas sur le pouvoir de l'argent.

Je vois bien que cette notion d’intérêt général vous chagrine tant vous n'arrivez pas à le cerner. C'est pourtant lui qui prévaut lorsqu'actuellement nous réalisons un ouvrage public de transport par exemple.

[Arthur Carapin]

Je ne peux m'empêcher de noter la proximité de l'intelligencia, alliée contre les intérêts des travailleurs frôceux. Le RPR, le PSD, le RSE, c'est pareil sur cette question. Ils profitent des faits divers nippons pour tenter de faire passer leur idées bien-pensantes. Les électeurs de droite ne doivent donc pas se laisser berner, et s'unir derrière l'UPF. J'en appelle d'ailleurs aux électeurs du PRF, orphelins dans cette campagne à se joindre à nous. Nous sommes les seuls à défendre les emplois que le lobby environnementaliste veut abattre.