AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants

[Ilan Luvuhu]

AIF - 14/05/2012
Economie : Indicateurs encourageants

La dernière livraison des données économiques par l'INSEEF pour la période courant de février à avril 2012 a été nettement plus positive que la précédente.

L'inflation qui avait flambé à 16,6 % lors de la précédente actualisation des données économiques a chuté à un niveau de 7,4 %, le chiffre reste haut et pourrait le demeurer pour quelques mois, mais le pire semble écarté. Les économistes sont nombreux à saluer à ce titre l'approche rigoureuse de la Banque de Frôce qui a augmenté son taux directeur face à la crise et mettent en avant les bienfaits du gel temporaire du SHG.

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, la reprise semble bien là, avec une augmentation du PIB de 1,2 % sur le dernier trimestre, la réforme de la TVA, la construction de l'aéroport de Casrastra et la continuité du sérieux budgétaire de la Frôce ont pleinement contribué à cette expansion.

Cette croissance est également un facteur positif pour l'emploi, le taux de chômage chute de 0,3 point à 5,8 % de demandeurs d'emploi dans la population active.

Les seuls déçus par cette fournée de chiffres seront sans doutes les titulaires d'un compte à la Banque de Frôce qui voient leur taux d'intérêts chuter de plus de 9 points.

[Lluis Camps]

Lluis s'adressa aux caméras à la sortie du QG du Parti Social-Démocrate à propos des dernières informations économiques:

"Ce sont des résultats très encourageants. Il faut saluer le travail des derniers gouvernements contre l'inflation. Je ne suis pas sectaire, je pense que la dernière équipe Valbonesi à réussi un de ses paris. Désormais, il faut soutenir la croissance notamment avec des investissements dans la Recherche et le Développement via les Université et les autres programmes gouvernementaux. De plus, j'aurais à cœur au sein de mon groupe parlementaire ou le gouvernement de promouvoir une croissance verte. Le tout dans le respect des comptes publics et en laissant de l'initiative au secteur privé, l'économie ne doit pas être sous le monopole de l'Etat. Bref, c'est un beau projet, nous verrons dans les prochaines semaines ce qu'il adviendra de mes propositions."

[Yékèlz Tolöî]

L'inflation qui avait flambé à 16,6 % lors de la précédente actualisation des données économiques a chuté à un niveau de 7,4 %

Les seuls déçus par cette fournée de chiffres seront sans doutes les titulaires d'un compte à la Banque de Frôce qui voient leur taux d'intérêts chuter de plus de 9 points.[/i]

Le prochain gouvernement à tout intérêt à stimuler l'investissement, les classes aisées et épargnants ont réellement pris un coup sur la tête avec des résultats pareils... (Oui, en période de croissance l'inflation pénalise proportionnellement plus les épargnants que les classes "inférieures")

[Victoria Lopez de Ayala]

A la sortie du ministère de l’Economie, alors qu’elle déménageait quelques cartons, Victoria Lopez de Ayala fut interrogée par des journalistes à propos des chiffres publiés par l’INSEEF.

Ce n’est pas une surprise. Ni pour moi, ni pour le Premier ministre, Vincent Valbonesi. Notre action à la tête du pays a été de combler les errements des précédentes mandatures en matière économique et fiscale. Ce qui a été fait pendant ces semaines de travail ne restera pas sans conséquence et sans influence dans la période de croissance que notre pays va connaître. Le commentaire de l’INSEEF l’explique et le dit lui-même, l’action gouvernementale sous la direction de Vincent Valbonesi a été exceptionnelle. Nous étions arrivés au pouvoir avec une récession économique et nous quittons le pouvoir avec une croissance de 1,2% que beaucoup de pays industrialisés nous envieraient presque. Le chômage est en baisse, une première depuis de longs mois.

Force est de constater que l’engouement que nous avons mis tout au long de cette mandature aura permis au pays de connaître un renouveau. Je suis bien évidemment heureuse à titre personnel pour ces milliers de travailleurs qui ont pu retrouver un travail, pour les ménages frôceux qui ont gagnés en pouvoir d’achat et pour le pays qui retrouve la croissance tant espérée avec de beaux jours à venir pour les entreprises. Le bilan économique et budgétaire du gouvernement Valbonesi restera comme l’un des meilleurs de l’histoire récente de notre pays.

[Laurent de Montredon]

L'art et la manière de s'approprier des chiffres qui ne sont pas les siens.
Il faudra venir m'expliquer comment des mesures même pas encore appliquées peuvent avoir déjà portées leurs fruits.

[Yékèlz Tolöî]

Le commentaire de Mme Ayala m'a bien fait rire.
Comment oser parler de pouvoir d'achat avec un taux d'inflation similaire à celui des pays émergents et une baisse spéctaculaire des taux d'intérêts ?

[Gavroche Finacci]

Lors du trimestre précédent, l'inflation était de plus de 16 % et le pays était entré en récession, on peut donc se permettre de juger que ces chiffres sont plutôt bons vis à vis de la situation actuelle, d'autant plus que le chômage est à la baisse, 5,8 %, c'est un chiffre que certains de nos voisins doivent envier jalousement.

Concernant la baisse des taux, elle est proportionnelle au recul de l'inflation, rien de dramatique, c'est juste la norme établie.

L'action de monsieur Valbonesi en tant que représentant parlementaire puis en tant que Premier ministre a été exemplaire pour juguler cette inflation, et j'espère bien entendu que monsieur Salinovtich saura trouver le bon ministre des finances pour continuer sur ce chemin de l'équilibre, améliorer le sort des plus nécessiteux est une urgence, mais il est hors de question de l'améliorer en leur donnant de la monnaie de singe, et c'est pourquoi la lutte contre l'inflation est une priorité.

[Yékèlz Tolöî]

Concernant la baisse des taux, elle est proportionnelle au recul de l'inflation, rien de dramatique, c'est juste la norme

C'est peut être la "norme" des ministres de Monsieur Valbonesi, mais pas celles des épargnants.
Comment les banques peuvent-elles stimuler l'économie, si épargner n'a aucun intérêt pour les Frôceux ? Je rappelle juste que dans toute économie, les dépots font les crédits... à bon entendeur.

[Gavroche Finacci]

Cette règle ne date pas de ce Gouvernement, elle a été établie en juillet 2010.

Et encourager excessivement le crédit en période d'inflation forte, c'est se tirer une balle dans le pied, cet afflux de monnaie ne peut qu'aggraver les choses.

[Yékèlz Tolöî]

Cette règle ne date pas de ce Gouvernement, elle a été établie en juillet 2010.

Et encourager excessivement le crédit en période d'inflation forte, c'est se tirer une balle dans le pied, cet afflux de monnaie ne peut qu'aggraver les choses.

La pratiquer, c'est donc l'accepter.
Il y a un monde entre favoriser les depots, donc les crédits, donc les investissements, et éncourager à outrance des crédits faramineux. Surtout lorsque l'inflation est déjà conséquente...