Monsieur Du Plessis bonjour,
Autant vous le dire également, aujourd’hui, j’ai décidé de me montrer original. Je ne vous questionnerai pas sur ces sujets. Je pense qu’on vous entend suffisamment sur ça, nous allons aborder divers thèmes et ces thèmes vont s’articuler autour de 3 axes.
On le voit depuis quelques temps, la Frôce semble absente des débats internationaux. Les récentes propositions du gouvernement concernant le Président de la République ont fait parler à droite comme à gauche et, si je ne me prononce pas sur la pertinences de ces propositions, nous sommes forcés de constater que le domaine des affaires étrangères est quelque peu délaissé. Donc première question, Monsieur Du Plessis, en quoi le PLC peut-il redonner une place primordiale sur l’échiquier mondial au pays en proposant notamment de quitter l’OMC, prendre fait et cause pour Israël, là où Dimitri Fevernov s’était plutôt engagé pour les Palestiniens, s’opposer au FMI, à la Banque mondiale et prôner l’acquisition de l’arme nucléaire ?
Autrement dit, avec des mesures aussi radicales, parfois bellicistes, et plus certainement nationalistes, le PLC compte-t-il sincèrement élever le pays en matière internationale ?
Je vous pose la question franchement, je ne veux pas faire de langue de bois et faire comme si l'accession au pouvoir du PLC ne causerait aucune réaction. Que répondez-vous à cela Monsieur Du Plessis ? Quelles sont les mesures concrètes que vous proposez pour qu'en terme de politique internationale la Frôce gouvernée par le PLC apparaisse comme une Frôce propice à l'investissement et au développement économique ?
Je ne suis qu'un relais. Je m'interroge surtout et je vous donne l'occasion de rectifier certains points.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le PLC n’est pas très bavard sur ce sujet : seulement 3 propositions, là où les questions d’affaires sociales en comptent 11. Je pense que les Frôceux aimeraient plus vous entendre sur le sujet. Vous semblez donner l’impression que ce n’est pas un sujet de préoccupation pour vous et que vous ne souhaitez pas amener le pays sur la voie de la protection de l’environnement. Même dans vos propositions sur le sujet, vous donnez même l’impression de vouloir combattre cette nouvelle idéologique verte.
Deux questions pour terminer cette entrevue.
D'abord, la Sicile frôceuse, pour ou contre ? Nous avons eu un élément de réponse mais confirmez nous ça.
Je rends l'antenne.
Aujourd’hui vous êtes mon invité pour ce face à face politique. Autant vous le dire dès maintenant, je ne vous ménagerai pas. J’utiliserai la même force de conviction pour vous questionner que celle qui vous anime dans les débats politiques disons délicats. Quand je dis délicats, j’entends les débats qui font références à des sujets tels que l’homosexualité, l’avortement et autre.Bonjour Monsieur Bonnardot.
Autant vous le dire également, aujourd’hui, j’ai décidé de me montrer original. Je ne vous questionnerai pas sur ces sujets. Je pense qu’on vous entend suffisamment sur ça, nous allons aborder divers thèmes et ces thèmes vont s’articuler autour de 3 axes.
Premier axe : la politique internationale.Voilà une originalité qui ne manque pas de me plaire. Je vous écoute.
On le voit depuis quelques temps, la Frôce semble absente des débats internationaux. Les récentes propositions du gouvernement concernant le Président de la République ont fait parler à droite comme à gauche et, si je ne me prononce pas sur la pertinences de ces propositions, nous sommes forcés de constater que le domaine des affaires étrangères est quelque peu délaissé. Donc première question, Monsieur Du Plessis, en quoi le PLC peut-il redonner une place primordiale sur l’échiquier mondial au pays en proposant notamment de quitter l’OMC, prendre fait et cause pour Israël, là où Dimitri Fevernov s’était plutôt engagé pour les Palestiniens, s’opposer au FMI, à la Banque mondiale et prôner l’acquisition de l’arme nucléaire ?
Autrement dit, avec des mesures aussi radicales, parfois bellicistes, et plus certainement nationalistes, le PLC compte-t-il sincèrement élever le pays en matière internationale ?
J'entends bien Monsieur Du Plessis mais, parce qu'il y a un "mais", vous apprendrez à me connaître, comment peut-on avoir l'ambition d'aider à l'expansion économique de nos entreprises au niveau international et d'attirer des capitaux dans notre pays, sans garantir une certaine sécurité pour ces mêmes entreprises. Quelle entreprise choisira de s'installer en Frôce alors que nous savons pertinemment tous les deux que l'accession au pouvoir du PLC causerait désordre et protestation dans la classe politique et militante frôceuse ?Il convient, en préambule, de souligner que la moindre action, même la plus petite et ridicule manifestation de notre opinion derrière le plus insignifiant micro d'un quelconque média étranger ou au pupitre de la première organisation internationale venue, permettrait indubitablement de donner à la Frôce une visibilité autrement plus grande que celle dont elle jouit pour l'heure. Fevernov et Quineault, deux insultes à la diplomatie et à l'action, des indolents, des improductifs, des cagnards et inutiles individus qui ont plongé le pays dans l'anonymat le plus complet. Ils n'ont jamais rien fait, ils ont insultés leurs engagements et crachés au visage de la Frôce.
Alors, oui, le PLC s'il arrivait aux affaires, se ferait fort de donner, dans un premier temps, une place à la Frôce sur l'échiquier mondial. Place qu'elle n'a pas pour l'instant. La Frôce n'est rien, elle est totalement inexistante diplomatiquement. Un abject traité qui fait le jeu du terrorisme palestinien signé par Fervernov, une croisade ridicule qui vise l'annexion, par Quineault, de la Sicile. Voilà les seules actions de nos chers présidents depuis plusieurs mois. Du vent. Peanut.
La formation politique que je représente a, vous vous en doutez, des ambitions autrement plus grandes pour notre pays. Nous comptons bien faire de notre un pays un moteur et une locomotive dans la promotion des valeurs qui nous sont chères, et que nous partageons avec d'autres grandes nations : la démocratie et les liberté individuelles ou collectives. C'est pour cela que nous sommes, depuis longtemps, engagé aux côtés d'Israël. Cet engagement, il fait jaser et crier les petites pucelles idéalistes et manipulées d'extrême gauche. Mais nous l'assumons pleinement. Israël est la seule véritable démocratie de cette région. Un pays moderne, ouvert et soucieux de la stabilité du monde. Un pays et un peuple qui, alors qu'ils sont sous une lamentable et constante menace, méritent pleinement notre soutien actif.
Il y a bien d'autres axes de travail qu'il conviendrait d'activer au plus vite. Mais pour ne point trop m'étendre, il me plairait de mettre en avant une chose : l'absolue nécessité d'investir du temps et des moyens humains dans ce que j'appellerai la diplomatie économique. Que ce soit la captation de capitaux étrangers afin de dynamiser notre économie ou la promotion active de nos compétences et savoir-faire en soutenant pleinement nos PME à l'étranger. Il faut impérativement accompagner ces dernières dans la conquête de nouveaux marchés et débouchés. Les filières énergétiques, automobiles, de l'armement ou des nouvelles technologies notamment ont trop souffert du désintérêt de nos diplomates, alors que leur succès devrait participer au rayonnement de la Frôce. Il est temps de les aider, que diable !
Je vous pose la question franchement, je ne veux pas faire de langue de bois et faire comme si l'accession au pouvoir du PLC ne causerait aucune réaction. Que répondez-vous à cela Monsieur Du Plessis ? Quelles sont les mesures concrètes que vous proposez pour qu'en terme de politique internationale la Frôce gouvernée par le PLC apparaisse comme une Frôce propice à l'investissement et au développement économique ?
Je ne m'abaisse à rien du tout Monsieur Du Plessis. C'est vous qui donnez les réponses et charge à vous de vous montrer convaincant.J'ai l'audace de penser que le peuple Frôçeux, dans son écrasante majorité, saura se montrer respectueux de la démocratie. Car notre accession au pouvoir se fera bien par ce biais là. Alors, certes, je ne m'étonnerai pas de voir quelques hurluberlus chevelus, abrutis et tout juste pubères sortir des drapeaux rouges ou noirs et hurler au loup.
Toujours est-il que vous vous montrez quelque peu alarmiste sur le sujet. Voyez-vous, j'ai déjà occupé le poste de Président de la République, et je ne me souviens pas que ma prestation de serment ait été accompagnée par une quelconque révolution, ni même le moindre échange de tir ou de matraque. J'ai d'ailleurs envie d'affirmer qu'à l'exception de quelques médias ou politiciens gauchisants en mal de reconnaissance, personne en Frôce ne goûte à la diabolisation de nos personnes... Et je ne pensais pas que vous vous abaisseriez à aller dans ce sens, Monsieur Bonnardot...
Je ne suis qu'un relais. Je m'interroge surtout et je vous donne l'occasion de rectifier certains points.
Deuxième axe : Le PLC prône la privatisation du service public, notamment des hôpitaux et de la sécurité sociale, et l’émergence d’assurances privées. Bref, vous souhaitez un désengagement total de l’état en matière de service public notamment lié à la santé. Si l’on comprend l’intérêt pour les comptes de l’état, on se demande si le portefeuille des Frôceux ne va pas, lui, en souffrir. Nous savons tous ici que dès qu’il y a privatisation, malgré l’apparition d’une certaine concurrence, il y a une augmentation des prix. Que répondez-vous à ceux qui pourraient vous accuser de cela ?Et bien je rectifie, très cher, je rectifie. La tromperie honteuse qui consiste à présenter le PLC comme un parti susceptible d'entrainer le chaos et la révolution en cas de victoire électorale majeure n'a que trop duré. Ce fantasme grand-guignolesque est une insulte pour le PLC et ses militants, mais aussi pour l'ensemble (et Dieu sait qu'ils sont nombreux...) de ses opposants politiques, qui passent là pour des excités anti-démocrates et stupides. Je m'inscris donc définitivement en faux.
Mais Monsieur Du Plessis, certes, la facture baissera pour les citoyens mais elle augmentera pour les patients qui deviendront à terme des clients. Vous ne pensez pas cette évolution possible ?J'aime beaucoup votre "nous savons tous ici…". Nous sommes deux, et j'ignore totalement le prétendu état de fait que vous exposez. Au contraire, je sais que c'est le contraire qui se produit. Question de logique élémentaire mon cher Bonardot.
Ces mesures seront, indéniablement, créatrices d'emploi et de dynamisme économique. Et au lieu d'un vieillissant hôpital sous perfusion, les Frôçeux se verront offrir un large choix "commercial", aurais-je l'audace de dire. Différents positionnements, différentes offres. Je ne vous ferai pas l'insulte de vous prodiguer un cours d'économie de marché.
Les privatisations, que nous appelons de nos voeux, dans le secteur de la santé, entraineront indubitablement un nombre pléthorique d'emploi. Et les coûts faramineux de fonctionnement de ce mastodonte public permettra ainsi des baisses substantielles d'impôts (que nous aspirons à voir à un niveau le plus bas possible). Au final, une telle privatisation entrainera pour l'absolue et écrasante majorité des Frôçeux, de nombreuses économies. Qu'ils ne s'inquiètent donc pas pour leur bourse. Ils seront gagnants.
Troisième axe : l’environnementUne chose est sûre, il y aurait bien moins de gâchis, d'hospitalisations inutiles et de consultations honteuses. Quant aux patients, gage à eux de se rapprocher des compagnies d'assurance privées qui ne manqueront pas de proposer des offres attractives. C'est aussi l'occasion de responsabiliser nos concitoyens et de sortir quelque peu de l'assistanat que la Gauche Frôçeuse tente d'instaurer en véritable mode de vie...
Le moins que l’on puisse dire c’est que le PLC n’est pas très bavard sur ce sujet : seulement 3 propositions, là où les questions d’affaires sociales en comptent 11. Je pense que les Frôceux aimeraient plus vous entendre sur le sujet. Vous semblez donner l’impression que ce n’est pas un sujet de préoccupation pour vous et que vous ne souhaitez pas amener le pays sur la voie de la protection de l’environnement. Même dans vos propositions sur le sujet, vous donnez même l’impression de vouloir combattre cette nouvelle idéologique verte.
Je vous concède que l'environnement ne semble pas être un sujet prioritaire pour les Frôceux. Oui d'accord, mais gouverner c'est aussi prévoir, vous ne me contredirez pas. Le programme du PLC en matière d'environnement se résume donc à quelques conseils disons formels c'est ça ?L'environnement est, évidemment, un sujet qui nous préoccupe. Mais nous ne goûtons guère à l'alarmiste et au pessimisme des fanatiques verts. Faire culpabiliser à outrance, et demander d'incommensurables sacrifices à nos concitoyens ne semble guère pertinent.
Nous reconnaissons néanmoins qu'il est important de sensibiliser les Frôçeux sur la nécessité de faire des économies d'énergie, de respecter faune et flore ou encore de consommer intelligemment. Ceci étant dire, force est d'avouer que ce ne sont pas là les préoccupations premières de nos concitoyens. Et c'est bien normal, vous dirais-je, au regard de la situation. Avoir un travail ou vivre dans un environnement sécurisé passent, pour l'heure, avant toute chose. Lorsque le PLC aura établi ce serein climat, alors il se concentrera assurément sur l'environnement...
Très bien, Monsieur Du Plessis.Comme je vous le disais, tout est une question de priorité. Et parmi les priorités des Frôçeux et du PLC, ne figurent pas encore la sauvegarde du moineau roux du Kordofan ou des chênes pubescents du Kurdistan irakien. Du travail et de la sécurité. De la fierté et des valeurs. Voilà ce que veulent les Frôçeux !
Maintenant, nous parlons d'un programme rédigé à un moment "t". Et nul doute qu'il évoluera et qu'il saura donner plus de place à l'environnement dans quelques temps. Mais je vous le répète, là n'est pas encore la priorité des Frôçeux. Nous n'alignerons donc pas les lignes et les promesses dont tout le monde se fout, nous les premiers. Nous sommes honnêtes, nous.
Deux questions pour terminer cette entrevue.
D'abord, la Sicile frôceuse, pour ou contre ? Nous avons eu un élément de réponse mais confirmez nous ça.
Et deuxième question : qui sera le candidat PLC à la présidentielle ?Croyez bien que si un pays, quel qu'il soit, venait à montrer des prétentions de propriété pour l'Île de l'Agrume ou le moindre bout de terre des Prigors ou de Cofonoria, je serais le premier à prendre les armes pour bouter ces impudents hors de chez nous. Une fois que j'ai dit cela, vous comprendrez bien que je ne me draperai jamais dans la cape de l'impudent en allant jouer les expansionnistes chez mes voisins. La Sicile est italienne, et elle le restera !
Je vous remercie Monsieur Du Plessis pour vos réponses et pour votre honnêteté, je crois que personne ne pourra vous enlever cela.Des primaires sont en cours au sein de notre parti, au moment où nous parlons. Je vais néanmoins vous confier que mon ami Mike Harper, que je soutiens pleinement, est bien placé pour obtenir l'investiture...
Je rends l'antenne.