Compte rendu des déplacements du Premier Ministre

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon était à Orgues les Bains ce vendredi. Il a rendu visite aux commerçants et a pu notamment discuter avec les journalistes, avides d'information sur la fin de mandat du Premier Ministre.

Journaliste 1 :
- Monsieur le Premier Ministre, pourquoi ce déplacement?

LdM :
- A mon grand regret, je n'ai pas pu effectuer de déplacements, trop pris par les affaires nationales. Je voulais tout de même prouver que le ministre de l'intérieur attaché au terrain que j'étais, n'avait pas changé. Avant de laisser ma place, je voulais vraiment aller au contact des Frôceux. Je ne suis pas déçu.

Journaliste 2 :
- Pourquoi Orgues les Bains ? Est-ce pour étouffer les rumeurs de mésentente avec Monsieur Salinovitch ?

LdM :
- J'ai eu vent de ces rumeurs mais elles datent et même si elles resurgissent aujourd'hui, elles sont toujours fausses. Si un journaliste souhaite le savoir un jour lors d'un interview plus .... officielle, j'expliquerai tout dans le détail, mais tout ce que vous devez savoir c'est que Hugo Salinovitch et moi sommes toujours restés très proches. Il n'a pas interféré dans mes décisions de Premier Ministre, mais nous avons correspondu. Beaucoup pensent que je l'ai évincé du gouvernement et qu'il a été contraint et forcé d'accepter. Je pourrais très bien profiter de cette rumeur car elle me met très en valeur mais la vérité c'est que Monsieur Salinovitch s'est retiré sur ma demande, certes, mais en complet accord avec ma demande et mes motivations. Le climat haineux qui entourait sa personne ne lui permettait pas d'assurer de fonctions à la tête du gouvernement et il l'a compris. Il a également compris que ça n'allait pas dans le sens de l'intérêt du pays. Une partie de la classe politique par pure opposition infondée aurait bloqué tout processus législatif.

Journaliste 3 :
- Votre soutien au RDS va-t-il aller plus loin ?

LdM :
- Certainement

Journaliste 4 :
- Pour embêter votre adversaire McGregor ?

LdM :
- McGregor n'est pas mon adversaire. Il est trésorier de la FDF. Je ne vois pas en quoi un trésorier peut être l'adversaire d'un Premier Ministre.

Journaliste 5 :
- Il est également député et est à l'origine de la motion constructive contre vous.

LdM:
- Député ? C'est vrai. Je ne l'ai pas souvent croisé mais soit. Sans doute devait-il s'appliquer à de périeuses transactions financières pour assurer l'avenir de la FDF
Quant à la motion constructive, je l'ai déjà dit, c'est une occasion inespérée pour moi de soumettre mon action à l'avis de l'Assemblée Nationale.
Je ne suis pas candidat aux législatives et donc ne briguerai pas de nouveau mandat de Premier Ministre, la motion constructive sera donc pour moi peu inquiétante. Tout au plus me rendra-t-elle encore plus convaincu que notre République doit être renforcée sur de nombreux points et que certains soit disant démocrates mettent souvent plus d'énergie à assouvir leur vengeance personnelle qu'à oeuvrer pour le bien du pays.

Journaliste 6 :
- Mais Benjamin McGr...

LdM :
- Si vous voulez encore parler de lui, je vous invite à le rencontrer. Il sait très bien le faire.

Journaliste 7 :
- Comment voyez-vous votre avenir ?

LdM :
- toujours dans la politique. Je suis engagé depuis mon adolescence. Je ne risque pas de m'arrêter parce que je connais quelques difficultés. Comme je l'ai déjà dit, je ne devais pas devenir Premier Ministre à ce moment là. Mon projet n'allait pas avec l'époque. Je le suis devenu par devoir.
Mais les derniers évènements ont au moins eu un mérite : tracer les lignes politique de notre pays.
Il est bien clair que la droite, plus que jamais divisée, un peu à cause de moi je dois bien le dire. Les premiers pas de Messieurs Harper et de Milon ont été guère appréciés dans leur propre camp. Je ne pensais pas que celui puisse éclater à ce point la droite frôceuse.
NVA, DUC, RPR, PRF et PLC ... Ajoutons à cela la FDF qui lorgne sur le NVA et le RPR et vous avez pas moins de 6 partis de droite. Belle performance.
A gauche, seuls le RDS et le REC sont en mesure d'apporter une réponse forte et efficace à la situation du pays. Deux partis, c'est beaucoup moins difficile pour discuter et avancer que 6 !

Journaliste 8 :
- Et vous personnellement Monsieur le Premier Ministre ?

LdM :
- Moi ? J'ai dû prendre une décision. J'ai tenté de briser les lignes, de faire reculer les idélogies mais la Frôce n'y est pas prête. Je dois rentrer dans les rangs pour faire gagner mes idées. Je rejoindrai donc le seul parti qui me semble à même de fédérer le pays : le RDS.
A mon retour de déplacement, j'adhèrerai au parti et je prendrai ma carte.
Beaucoup crieront au scandale. Mais je m'en moque vous savez. J'ai tendu les deux mains pour réunir la classe politique. Les injures et les critiques ne feront que confirmer ce que je pense déjà d'eux. Et vu ce que je pense d'eux, je leur conseille d'être le plus virulent possible à mon encontre.

Sur ce messieurs, bonne journée.

[Laurent de Montredon]

Lors d'une interview les propos suivants ont été entendus :

- Je me suis engagé à ce que la fin de mon mandat se déroule dans les meilleures conditions et cela passait également par la gestion jusqu'à son terme de la motion constructive initiée par Messieurs McGregor et Valbonesi. Je suis malheureusement forcé de constater que certains n'ont pas l'air d'avoir compris cela.
Notamment un certain Président de l'Assemblée Nationale plus disposé à partir en congès qu'à faire son travail et en le faisant de la manière la moins convenable qui soit.
Je le rappelle donc à l'ordre pour que les leçons de morale qu'il s'applique à propager lorsqu'il n'est pas en responsabilté, il les mette en oeuvre lorsqu'on lui en confie.

Journaliste :
- Vous ne pensez pas être trop dur avec Monsieur McGregor ?

LdM :
- Monsieur McGregor a pris sur lui la honte d'une démission. Ce n'est pas un rappel à l'ordre qui le fera rougir.

Journaliste :
- La motion constructive a été rejetée par l'Assemblée Nationale. Quel est votre sentiment ?

LdM :
- Je suis satisfait car les ennemis de la démocratie n'ont pas gagné et les institutions se sont montrées résistantes devant les attaques sordides de quelques uns. Plus que les institutions, ce sont les parlementaires qui ont prouvé leur attachement à l'intérêt général, et leur détachement devant les manigances de quelques uns. Aujourd'hui, je remarque la victoire de l'engagement politique commun face à la bassesse des égos. Messieurs McGregor et Valbonesi devraient avoir honte de leurs actes. Il est proprement immonde de tenter de déstabiliser le pays pour tenter de couler un adversaire politique.

Journaliste :
- Vous avez travaillé longtemps avec Monsieur McGregor. Cela n'est il pas étrange de se retrouver face à lui désormais ?

LdM :
- Je dois bien l'avouer. Je me suis senti trahi, comme l'a été le pays à l'annonce de sa démission. Il me répétait souvent, lors de réunions en interne, que je lui succèderai, que j'étais apprécié des autres partis de la coalition, que j'étais un espoir en devenir. Vous comprendrez que je suis effectivement tombé des nues le jour où il m'a reproché ma soit disant incompétence. Mais je pense que ces petites phrases en apparence gentilles étaient en fait de la jalousie. Il sentait bien qu'il aurait à terme quelqu'un pour le contredire un jour ou l'autre. Je suis parti de moi même de la FDF quand j'ai vu le cirque que cela devenait. Aujourd'hui je suis persuadé que cela doit être le bazard à la FDF. McGregor sème le ralliement forcé ou le désordre là où il passe. Au début, c'est calme et puis ça se gâte. Monsieur Dellas aura du fil à retordre.
Donc oui, j'ai souffert de sa trahison mais aujourd'hui, je rends coup pour coup. Et il faut bien avouer que la tentative désespérée de Monsieur McGregor de me faire chuter a été un lamentable échec. Le deuxième pour lui en peu de temps. Attendons le résultat des élections car on dit jamais deux sans trois.

Journaliste :
- Merci Monsieur le Premier Ministre.

LdM :
- De rien Monsieur. A bientôt.

[Maxime Dellas]

Il serait très intéressant que soient postés, ici, des VRAIS compte rendu de déplacements et pas seulement des interview dans lesquelles un Premier Ministre s'amuse à tirer sur ces anciens camarades !
Merci !

[Laurent de Montredon]

Il serait intéressant qu'ici ne postent que de vrais Président de parti et pas des marionnettes trop aveuglées par la fumée de quelques responsabilités.