[Législatives mars] Débat Economie et Travail
- Asuka Finacci
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[Législatives mars] Débat Economie et Travail
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Interdiction d'utiliser la balise quote durant une intervention pour des soucis de réalisme
Toute infraction aux limites du temps de parole pourra mener à une disqualification de la personne concernée de la pondération.
Le débat commence le 28 février à 0 h 00 et se termine le 2 mars à 22 h 59, toute intervention faite avant cette heure sera supprimée sans préavis.
Liste des thèmes abordés dans ce débat :
Économie
Travail
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Économie
Travail
Asuka Finacci AsatoPrésident de la Cour SuprêmeAncien Président de la RépubliqueAncien Premier ministre
- Barta Elaï
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
En matière d’Économie, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour le contrôle des prix par l’État ainsi que la nationalisation des banques.
Nous volons faire baisser l'impôt sur le revenu pour les plus pauvres et supprimé la TVA sur les produits alimentaires standards.
Nous comptons aussi interdire les licenciements lorsqu'une entreprise fait des bénéfices, réduire l'impôt sur les sociétés en faveur des PME (si l'état de l'économie nous le permet) et lutter farouchement contre la mondialisation.
Pour ce qui est du Travail, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour introduire les salarié(e)s à hauteurs de 50% des voix dans le conseil d'administration et pour une lutte générale contre la discrimination à l'embauche.
Nous voulons de plus enlever toutes les limitations du droit de grève cité dans la loi 2010-10-18; nous comptons augmenter les salaires des personnes faisant des heures supplémentaire si l'état économique du notre pays le permet. Enfin, nous sommes en faveur de la parité au sein des entreprises.
Nous volons faire baisser l'impôt sur le revenu pour les plus pauvres et supprimé la TVA sur les produits alimentaires standards.
Nous comptons aussi interdire les licenciements lorsqu'une entreprise fait des bénéfices, réduire l'impôt sur les sociétés en faveur des PME (si l'état de l'économie nous le permet) et lutter farouchement contre la mondialisation.
Pour ce qui est du Travail, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour introduire les salarié(e)s à hauteurs de 50% des voix dans le conseil d'administration et pour une lutte générale contre la discrimination à l'embauche.
Nous voulons de plus enlever toutes les limitations du droit de grève cité dans la loi 2010-10-18; nous comptons augmenter les salaires des personnes faisant des heures supplémentaire si l'état économique du notre pays le permet. Enfin, nous sommes en faveur de la parité au sein des entreprises.
" La connaissance des mots conduits à la connaissance des choses "
Platon
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- Mike Harper
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
A l'inverse des derniers gouvernements dont la coalition allait aisément du centre-gauche à l'extrême gauche, nous souhaitons donner une nouvelle chance à notre pays pour qu'il devienne un endroit qui compte économiquement dans la mondialisation. Nous sommes en faveur d'une méritocratie économique, un Etat qui permet de par sa non-intervention de laisser l'entrepreneur libre et pouvant ainsi créer davantage de richesse.
Nous voulons en priorité changer les règles fiscales aujourd'hui trop lourdes. Que ce soit l'impôt sur le revenu, l'impôt sur la TVA ou l'impôt sur les société, nous devons remettre à plat à tout cela en offrant une fiscalité minime. Il faut voir là une chance pour notre économie qui n'aura plus à supporter toutes ces taxes et impôts qui sont des freins pour notre activité. Je demande là une simplification générale, je ne crois pas que notre avenir soit dans une multitude de niches fiscales qui ont ni queue ni tête. Par exemple, la TVA qui est moins importante sur certains produits, nous proposons une TVA unique mais qui serait inférieure à celle en place actuellement. Il faut aussi mettre un terme aux impôts sur la succession. Mesdames et messieurs, il ne s'agit pas d'un cadeau, il s'agit d'une mesure qui montre notre volonté de protéger la famille. La famille est un vecteur important de l'économie, elle a la fois consommatrice, propriétaire et productrice. La famille est au centre de notre programme, c'est pourquoi nous connaissons sont importance dans le système économique frôceux. S'il fallait résumer la politique fiscale du Parti Libéral Conservateur, je dirais que nous demandons clairement la mise en place d'un Etat minimale qui a donc besoin de faire moins de prélèvements obligatoires qu'aujourd'hui où la dépense publique est adulée.
L'Etat ne doit pas se substituer à l'initiative individuelle, ce n'est pas une poignée de fonctionnaires qui fait tourner notre pays mais c'est bel et bien l'ensemble des frôceux. Allons, laissons donc les gens créer leur entreprise, je veux que ce soit le petit gars d'Hofbach qui créé de la croissance et non un bureaucrate mis en place pour gérer une entreprise publique. Dans cet optique, nous irons vers la privatisation et l'ouverture à la concurrence de la plupart des secteurs où l'Etat est en situation de monopole. Je pense en particulier à la télécommunication, l'énergie et les transports.
Par ailleurs, il est nécessaire de flexibiliser le travail pour qu'il soit en adéquation avec les attentes des entreprises. L'emploi est la clef de voute de l'économie, on le voit dans nos pays voisins qui connaissent beaucoup de difficultés actuellement, nous avons l'ambition de supprimer les contraintes qui empêchent nos concitoyens d'être engagés. Cette volonté sera matérialisé par la fin de la durée légale du travail telle que nous la connaissons, cette durée sera désormais négocié entre l'employé et l'employeur en fonction des besoins des deux parties. Par la même occasion, il s'agira de simplifié le cadre du contrat de travail pour faciliter l'embauche. Nous souhaitons clairement revaloriser le travail qui doit être le symbole méritocratique de l'économie. Evidement, je propose de mettre un terme à la politique du salaire minimum qui créé du chômage dans notre pays.
Enfin, intéressons nous à la fin de l'activité professionnelle. La retraite doit être individualisée de façon progressive, la retraite par capitalisation va être mise en place si nous sommes majoritaire. Elle n'est pas un problème, loin de là, mais il faut l'adapter aux changements structurels de l'Etat que nous voulons faire, la retraite actuelle sera donc caduque pour nous, partisans d'un Etat minimale. La retraite passera donc par des institutions privées, cela permettra de financer l'économie mais aussi d'en terminer avec le déficit public que nous connaissons dans ce domaine. Il en est de même pour la santé où les pouvoirs publics doivent seulement assurer une couverture minimale pour les personnes les plus défavorisées.
Notre objectif est donc de faire une économie compétitive dans la mondialisation à travers la valorisation de l'individu au profit d'une économie administrée.
Nous voulons en priorité changer les règles fiscales aujourd'hui trop lourdes. Que ce soit l'impôt sur le revenu, l'impôt sur la TVA ou l'impôt sur les société, nous devons remettre à plat à tout cela en offrant une fiscalité minime. Il faut voir là une chance pour notre économie qui n'aura plus à supporter toutes ces taxes et impôts qui sont des freins pour notre activité. Je demande là une simplification générale, je ne crois pas que notre avenir soit dans une multitude de niches fiscales qui ont ni queue ni tête. Par exemple, la TVA qui est moins importante sur certains produits, nous proposons une TVA unique mais qui serait inférieure à celle en place actuellement. Il faut aussi mettre un terme aux impôts sur la succession. Mesdames et messieurs, il ne s'agit pas d'un cadeau, il s'agit d'une mesure qui montre notre volonté de protéger la famille. La famille est un vecteur important de l'économie, elle a la fois consommatrice, propriétaire et productrice. La famille est au centre de notre programme, c'est pourquoi nous connaissons sont importance dans le système économique frôceux. S'il fallait résumer la politique fiscale du Parti Libéral Conservateur, je dirais que nous demandons clairement la mise en place d'un Etat minimale qui a donc besoin de faire moins de prélèvements obligatoires qu'aujourd'hui où la dépense publique est adulée.
L'Etat ne doit pas se substituer à l'initiative individuelle, ce n'est pas une poignée de fonctionnaires qui fait tourner notre pays mais c'est bel et bien l'ensemble des frôceux. Allons, laissons donc les gens créer leur entreprise, je veux que ce soit le petit gars d'Hofbach qui créé de la croissance et non un bureaucrate mis en place pour gérer une entreprise publique. Dans cet optique, nous irons vers la privatisation et l'ouverture à la concurrence de la plupart des secteurs où l'Etat est en situation de monopole. Je pense en particulier à la télécommunication, l'énergie et les transports.
Par ailleurs, il est nécessaire de flexibiliser le travail pour qu'il soit en adéquation avec les attentes des entreprises. L'emploi est la clef de voute de l'économie, on le voit dans nos pays voisins qui connaissent beaucoup de difficultés actuellement, nous avons l'ambition de supprimer les contraintes qui empêchent nos concitoyens d'être engagés. Cette volonté sera matérialisé par la fin de la durée légale du travail telle que nous la connaissons, cette durée sera désormais négocié entre l'employé et l'employeur en fonction des besoins des deux parties. Par la même occasion, il s'agira de simplifié le cadre du contrat de travail pour faciliter l'embauche. Nous souhaitons clairement revaloriser le travail qui doit être le symbole méritocratique de l'économie. Evidement, je propose de mettre un terme à la politique du salaire minimum qui créé du chômage dans notre pays.
Enfin, intéressons nous à la fin de l'activité professionnelle. La retraite doit être individualisée de façon progressive, la retraite par capitalisation va être mise en place si nous sommes majoritaire. Elle n'est pas un problème, loin de là, mais il faut l'adapter aux changements structurels de l'Etat que nous voulons faire, la retraite actuelle sera donc caduque pour nous, partisans d'un Etat minimale. La retraite passera donc par des institutions privées, cela permettra de financer l'économie mais aussi d'en terminer avec le déficit public que nous connaissons dans ce domaine. Il en est de même pour la santé où les pouvoirs publics doivent seulement assurer une couverture minimale pour les personnes les plus défavorisées.
Notre objectif est donc de faire une économie compétitive dans la mondialisation à travers la valorisation de l'individu au profit d'une économie administrée.
- Stefano Peruzzi
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
J'ai tiqué avant même que votre intervention n'atteigne les 50 mots, monsieur Harper, vous parlez donc de méritocratie, en premier lieu le système économique n'est pas conçu pour récompenser le "vrai" mérite que représente la pénibilité du travail, et vous voulez aggraver cette situation en déréglementant tout, salaires et horaires, de façon à ce que les patrons aient encore plus de pouvoirs que les dictateurs africains. En second lieu, la réussite, je préfère ce terme à celui de mérite étant donné que nous n'en avons pas la même application, se caractérise par la réunion de trois faits, les capacités naturelles, la persévérance, mais aussi la chance. Un problème de santé grave durant les études peut séparer un honnête cadre d'un grand patron, tomber sur un banquier obtus ou ouvert le jour où on cherche à lancer sa société peut aussi séparer un honnête cadre d'un grand patron. Et les applications sont infinies, c'est pourquoi j'estime que ce que vous appelez méritocratie n'est qu'une tentative de justification des plus riches pour l'être encore plus.
Une TVA unique, quelle réjouissante idée que de penser que le pain des ouvriers sera imposé au même taux que la berline de luxe de leur patron, qui aura d'ailleurs pu diminuer leur salaire de 50 % et les forcer à travailler 10 heures de plus par semaine grâce à votre programme. Je vois que vous appelez également à la fin des droits de succession, le "méritocrate" que vous êtes pense donc qu'être né riche est un immense mérite, drôle de conception du mérite. L’État minimal, c'est avant tout le triomphe de la pire forme de capitalisme sauvage, la fin de la solidarité nationale et la mise à sac des droits des travailleurs.
Encourager l'initiative individuelle, c'est louable, à moins d'être un marxiste "pure souche", on ne peut pas être fondamentalement opposé à ce principe. Ce serait mieux de le faire en aidant vraiment les petits entrepreneurs plutôt qu'en continuant à faire des cadeaux aux riches en brandissant l'étendard de votre sacro-sainte "méritocratie". Concernant les privatisations, il y a déjà eu une grande vague en octobre 2010, qui incluait d'ailleurs une entreprise d'énergie, et elle n'a pas apporté grand chose à notre économie, je suis donc extrêmement sceptique sur la pertinence de cette mesure.
La flexibilisation à outrance du travail, c'est avant toute chose la mort des droits des salariés, nous ne sommes pas dans une situation de plein emploi et aucun mécanisme ne peut l'apporter si facilement, dans ce cas l'offre est plus faible que la demande, et le demandeur, le patron est en position de force lors de négociations, les employés qui ne voudront pas travailler 48 heures par semaine pour 3 plz de l'heure seront donc froidement ignorés par les employeurs qui ne sont pas très adeptes du fordisme. Encore une fois il s'agit d'un cadeau pour vos amis riches et non d'une aide au vrai mérite.
La retraite est avant tout une question de solidarité collective, doit-on laisser une personne qui par les aléas de la vie n'a pas connu une carrière fulgurante à l'article de la misère au nom de votre "méritocratie" ? Pour les forces de gauche, et je l'espère pour les personnes de droite raisonnables, la réponse est et demeurera non. Concernant la santé, la qualité doit être la même pour tous, c'est un principe humain de base, laisser une personne renoncer à des soins sur la base du portefeuille, ce n'est même plus une honte c'est carrément criminel.
Vous parlez de compétitivité dans la mondialisation, je vous invite à consulter les peuples de ces pays si compétitifs pour voir si leur niveau de vie en vaut vraiment la chandelle.
Une TVA unique, quelle réjouissante idée que de penser que le pain des ouvriers sera imposé au même taux que la berline de luxe de leur patron, qui aura d'ailleurs pu diminuer leur salaire de 50 % et les forcer à travailler 10 heures de plus par semaine grâce à votre programme. Je vois que vous appelez également à la fin des droits de succession, le "méritocrate" que vous êtes pense donc qu'être né riche est un immense mérite, drôle de conception du mérite. L’État minimal, c'est avant tout le triomphe de la pire forme de capitalisme sauvage, la fin de la solidarité nationale et la mise à sac des droits des travailleurs.
Encourager l'initiative individuelle, c'est louable, à moins d'être un marxiste "pure souche", on ne peut pas être fondamentalement opposé à ce principe. Ce serait mieux de le faire en aidant vraiment les petits entrepreneurs plutôt qu'en continuant à faire des cadeaux aux riches en brandissant l'étendard de votre sacro-sainte "méritocratie". Concernant les privatisations, il y a déjà eu une grande vague en octobre 2010, qui incluait d'ailleurs une entreprise d'énergie, et elle n'a pas apporté grand chose à notre économie, je suis donc extrêmement sceptique sur la pertinence de cette mesure.
La flexibilisation à outrance du travail, c'est avant toute chose la mort des droits des salariés, nous ne sommes pas dans une situation de plein emploi et aucun mécanisme ne peut l'apporter si facilement, dans ce cas l'offre est plus faible que la demande, et le demandeur, le patron est en position de force lors de négociations, les employés qui ne voudront pas travailler 48 heures par semaine pour 3 plz de l'heure seront donc froidement ignorés par les employeurs qui ne sont pas très adeptes du fordisme. Encore une fois il s'agit d'un cadeau pour vos amis riches et non d'une aide au vrai mérite.
La retraite est avant tout une question de solidarité collective, doit-on laisser une personne qui par les aléas de la vie n'a pas connu une carrière fulgurante à l'article de la misère au nom de votre "méritocratie" ? Pour les forces de gauche, et je l'espère pour les personnes de droite raisonnables, la réponse est et demeurera non. Concernant la santé, la qualité doit être la même pour tous, c'est un principe humain de base, laisser une personne renoncer à des soins sur la base du portefeuille, ce n'est même plus une honte c'est carrément criminel.
Vous parlez de compétitivité dans la mondialisation, je vous invite à consulter les peuples de ces pays si compétitifs pour voir si leur niveau de vie en vaut vraiment la chandelle.
- Mike Harper
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Premièrement, Monsieur Peruzzi, je ne suis pas un ami des riches contrairement à ce que vous voulez faire croire aux gens. Ce serait bête de dire que je n'ai pas réussi financièrement ma vie, j'ai eu de la chance de pouvoir être bilingue dès mon plus jeune âge, de vivre aux Etats-Unis, d'aller dans une université reconnue à l'échelle mondiale et par la suite de gagner de l'argent. Seulement, je ne suis pas un millionnaire ou un milliardaire qui a un yacht. Alors la caricature, on oublie.
Je suis un fervent supporter du capitalisme et, selon moi, l'Etat impose à l'heure actuelle des barrières néfastes à la création de richesse. La réglementation à outrance que vous prônez empêche nos entreprises de créer de quoi nourrir nos enfants et en plus votre répartition vient piller ceux qui ont à juste titre droit aux bénéfices de leur prise de risque. A l'inverse de vous, je ne cherche pas à protéger les pauvres contre les riches, ni les riches contre les pauvres. L'ensemble des individus doit pouvoir connaitre les retombés de ses actes. Or, le collectivisme n'est pas une solution pour que chaque homme ou femme gagne en fonction de l'effort qu'il a fait.
Vous me parlez de la TVA à taux unique, ce que vous oubliez c'est que vendre une berline frôceuse n'apporte-t-il pas plus d'emplois que vendre une baguette de pain ? J'ai l'impression que vous ne voulez pas que l'on vende des produits chers. Oui, tout le monde ne peut pas s'offrir une berline, j'en suis conscient, à titre personnel je n'en ai pas. Mais, plus on en vendra, plus l'ouvrier sur la chaine de montage sera payer. Et ce que je veux c'est que cet ouvrier soit payer pour qu'il puisse bien vivre. En effet, tout le monde ne peut pas avoir 6 zéros sur son compte bancaire mais tout le monde doit avoir la possibilité de vivre de bonne façon.
La déréglementation du contrat de travail n'est pas une perte loin de là, au contraire, cela permettra à nos travailleurs d'être libres d'une législation. Un salaire minimum trop élevé est un frein à l'embauche puisque certaines activités valent moins que la barre fixée par l'Etat.
En ce qui concerne la retraite, encore une fois l'Etat doit jouer le rôle d'un filet de sécurité afin de garantir les plus démunis d'une retraite, comme de la couverture de santé. C'est une question de vision des choses, la société que je défend est basée sur l'individu et vous sur l'Etat. Nous devons laisser une plus grande liberté à l'individu et ne faire agir l'Etat que lorsqu'il y a un problème.
Je suis un fervent supporter du capitalisme et, selon moi, l'Etat impose à l'heure actuelle des barrières néfastes à la création de richesse. La réglementation à outrance que vous prônez empêche nos entreprises de créer de quoi nourrir nos enfants et en plus votre répartition vient piller ceux qui ont à juste titre droit aux bénéfices de leur prise de risque. A l'inverse de vous, je ne cherche pas à protéger les pauvres contre les riches, ni les riches contre les pauvres. L'ensemble des individus doit pouvoir connaitre les retombés de ses actes. Or, le collectivisme n'est pas une solution pour que chaque homme ou femme gagne en fonction de l'effort qu'il a fait.
Vous me parlez de la TVA à taux unique, ce que vous oubliez c'est que vendre une berline frôceuse n'apporte-t-il pas plus d'emplois que vendre une baguette de pain ? J'ai l'impression que vous ne voulez pas que l'on vende des produits chers. Oui, tout le monde ne peut pas s'offrir une berline, j'en suis conscient, à titre personnel je n'en ai pas. Mais, plus on en vendra, plus l'ouvrier sur la chaine de montage sera payer. Et ce que je veux c'est que cet ouvrier soit payer pour qu'il puisse bien vivre. En effet, tout le monde ne peut pas avoir 6 zéros sur son compte bancaire mais tout le monde doit avoir la possibilité de vivre de bonne façon.
La déréglementation du contrat de travail n'est pas une perte loin de là, au contraire, cela permettra à nos travailleurs d'être libres d'une législation. Un salaire minimum trop élevé est un frein à l'embauche puisque certaines activités valent moins que la barre fixée par l'Etat.
En ce qui concerne la retraite, encore une fois l'Etat doit jouer le rôle d'un filet de sécurité afin de garantir les plus démunis d'une retraite, comme de la couverture de santé. C'est une question de vision des choses, la société que je défend est basée sur l'individu et vous sur l'Etat. Nous devons laisser une plus grande liberté à l'individu et ne faire agir l'Etat que lorsqu'il y a un problème.
- Stefano Peruzzi
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Je n'ai pas dit que vous étiez riche, il n'y a pas de honte à l'être, j'ai moi même un cousin qui est millionnaire, j'ai dit que par votre politique vous êtes un de leurs meilleurs amis.
Je ne suis pas opposé au capitalisme, c'est un système qui possède de nombreux avantages, ce sont les excès du capitalisme qui attisent mon opposition. Vous cherchez à jouer sur les sentiments en parlant de nourrir les enfants, mais les faits vous donnent tort, comparez la Suède avec ses forts taux d'imposition et sa tradition d'Etat tout puissant et la Chine pseudo-communiste qui est en réalité le pays le plus capitaliste du monde en n'accordant aucun droit aux travailleurs. Je ne suis pas sûr que la malnutrition soit plus présente du côté scandinave.
Vous nous parlez d'effort, mais vous savez bien qu'une des caractéristiques du système capitaliste, c'est de payer une personne en fonction de ce qu'elle peut rapporter à son employeur et non en fonction de la dureté de son effort. C'est ce qui explique les salaires mirobolants des sportifs par exemple. Alors cessez de nous faire croire que les millionnaires sont de véritables forçats des temps modernes. Je ne cherche pas à protéger les pauvres contre les riches, mais contre les pratiques de certains riches, la nuance est forte.
Vous parlez de collectivisme, mais vous êtes vous même un ardent défenseur du collectivisme politique, votre parti est des plus autoritaires en matière d'immigration, de sécurité, de justice...
Ce que vous oubliez dans votre exemple de berline, monsieur Harper, c'est qu'on achète chaque jour bien plus de baguettes que de berlines, qu'en plus d'avoir une utilité économique pour les boulangers et les agriculteurs, la baguette est nécessaire à la vie, alors que la berline n'est qu'un bien secondaire, qui peut être parfaitement remplacée par un véhicule plus modeste ou mieux encore par l'utilisation des transports en commun. Je maintiens donc que la baguette doit être moins taxée que la berline, car son utilité finale est bien plus élevée.
Je suis certain que les travailleurs seront fous de joie quand leur patron leur annoncera qu'il faudra travailler 48 heures par semaine pour 3 plz par heure, ça c'est la liberté qu'ils aiment. Vous oubliez que le chômage n'a presque pas changé au moment de la mise en place du SHG et ce malgré un contexte économique européen morose, s'il est vrai que le taux a été mal calculé et a provoqué une inflation conséquente, placer le chômage sur le dos du SHG c'est de la malhonnêteté intellectuelle.
Votre vision de la société résume bien le contraste entre droite et gauche, la droite attend que les problèmes pleuvent pour proposer des circonstances aggravantes, la gauche fait de son mieux pour que le problème en question n'existe pas.
Je ne suis pas opposé au capitalisme, c'est un système qui possède de nombreux avantages, ce sont les excès du capitalisme qui attisent mon opposition. Vous cherchez à jouer sur les sentiments en parlant de nourrir les enfants, mais les faits vous donnent tort, comparez la Suède avec ses forts taux d'imposition et sa tradition d'Etat tout puissant et la Chine pseudo-communiste qui est en réalité le pays le plus capitaliste du monde en n'accordant aucun droit aux travailleurs. Je ne suis pas sûr que la malnutrition soit plus présente du côté scandinave.
Vous nous parlez d'effort, mais vous savez bien qu'une des caractéristiques du système capitaliste, c'est de payer une personne en fonction de ce qu'elle peut rapporter à son employeur et non en fonction de la dureté de son effort. C'est ce qui explique les salaires mirobolants des sportifs par exemple. Alors cessez de nous faire croire que les millionnaires sont de véritables forçats des temps modernes. Je ne cherche pas à protéger les pauvres contre les riches, mais contre les pratiques de certains riches, la nuance est forte.
Vous parlez de collectivisme, mais vous êtes vous même un ardent défenseur du collectivisme politique, votre parti est des plus autoritaires en matière d'immigration, de sécurité, de justice...
Ce que vous oubliez dans votre exemple de berline, monsieur Harper, c'est qu'on achète chaque jour bien plus de baguettes que de berlines, qu'en plus d'avoir une utilité économique pour les boulangers et les agriculteurs, la baguette est nécessaire à la vie, alors que la berline n'est qu'un bien secondaire, qui peut être parfaitement remplacée par un véhicule plus modeste ou mieux encore par l'utilisation des transports en commun. Je maintiens donc que la baguette doit être moins taxée que la berline, car son utilité finale est bien plus élevée.
Je suis certain que les travailleurs seront fous de joie quand leur patron leur annoncera qu'il faudra travailler 48 heures par semaine pour 3 plz par heure, ça c'est la liberté qu'ils aiment. Vous oubliez que le chômage n'a presque pas changé au moment de la mise en place du SHG et ce malgré un contexte économique européen morose, s'il est vrai que le taux a été mal calculé et a provoqué une inflation conséquente, placer le chômage sur le dos du SHG c'est de la malhonnêteté intellectuelle.
Votre vision de la société résume bien le contraste entre droite et gauche, la droite attend que les problèmes pleuvent pour proposer des circonstances aggravantes, la gauche fait de son mieux pour que le problème en question n'existe pas.
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Tout sceptique peut se tromper M. Peruzzi et vous en faites parti. La privatisation est très utile et contrairement a ce que vous insinuer dans votre programme la nationalisation n'est pas la solution. En effet la « nationalisation » n'est rien d'autre qu'un transfert de pouvoir économique détenu par quelques personnes vers la détention collective de ce pouvoir par quelques autres personnes faisant partie de l'appareil de l'État, afin de servir des objectifs supposés d'intérêt général. Alors que la privatisation va permettre un enrichissement des entrepreneurs, qui augmenteront le salaire des salariés. Conséquence: + de pouvoir d'achat et donc meilleur conditions de vie."Stefano Peruzzi" Concernant les privatisations, il y a déjà eu une grande vague en octobre 2010, qui incluait d'ailleurs une entreprise d'énergie, et elle n'a pas apporté grand chose à notre économie, je suis donc extrêmement sceptique sur la pertinence de cette mesure.
Enfin la flexibilité est contrairement à ce que vous dites la solution aux problèmes. En effet avec une flexibilté salariale il y aura plus de demande de travail et moins d'offre de travail. Par conséquent l'entrepreneur et le salarié trouveront un accord et se sera le plein emploi.La flexibilisation à outrance du travail, c'est avant toute chose la mort des droits des salariés, nous ne sommes pas dans une situation de plein emploi et aucun mécanisme ne peut l'apporter si facilement, dans ce cas l'offre est plus faible que la demande, et le demandeur, le patron est en position de force lors de négociations, les employés qui ne voudront pas travailler 48 heures par semaine pour 3 plz de l'heure seront donc froidement ignorés par les employeurs qui ne sont pas très adeptes du fordisme.
Paul Rogin
Ministre de la Culture et des Sports - Gouvernement Borgia I
Président ad intérim de l'Assemblée Nationale lors de la XXXIème législature
Membre de l'ADL
Ministre de la Culture et des Sports - Gouvernement Borgia I
Président ad intérim de l'Assemblée Nationale lors de la XXXIème législature
Membre de l'ADL
"Comment reconnaît-on un communiste ? Eh bien, c'est quelqu'un qui lit Marx et Lénine.
Et comment reconnaît-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine". Ronald Reagan
"Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche." Abraham Lincoln
"Les résultats du communisme oscillent entre simplement minables et vraiment catastrophiques." Margaret Thatcher
Et comment reconnaît-on un anti-communiste ? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine". Ronald Reagan
"Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche." Abraham Lincoln
"Les résultats du communisme oscillent entre simplement minables et vraiment catastrophiques." Margaret Thatcher
- Mike Harper
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Monsieur Peruzzi, je vous arrête tout de suite si vous pensez que je me base sur le capitalisme bureaucrate de l'ex-pays communiste qu'est la Chine, enfin ex-pays communiste en terme économique. Mon objectif n'est pas de faire de la Frôce la Chine donc s'il vous plait.
En parlant de millionnaire, eh bien, je n'ai jamais dit que c'étaient des forçats mais quelqu'un qui a révolutionné un marché a le droit de profiter des bénéfices de son innovation. Quelqu'un comme Bill Gates est un modèle, il a réussi avec Microsoft à développer l'informatique de façon incroyable, il n'a pas volé son argent et j'aimerai voire des Bill Gates frôceux qui fassent fonctionner notre économie.
Ensuite, je ne crois pas avoir dit que le SHG était responsable du chômage ? J'ai juste évoqué le fait que le principe du salaire minimum créé du chômage. Par la simple et bonne raison qu'un salaire minimum trop élevé empêche les entreprises d'employer un travailleur peu qualifié dont la force de travail n'est pas aussi élevé que le salaire fixé par l'Etat. Je parle là d'un effet économique et non d'une image conjoncturelle en Frôce.
En parlant de millionnaire, eh bien, je n'ai jamais dit que c'étaient des forçats mais quelqu'un qui a révolutionné un marché a le droit de profiter des bénéfices de son innovation. Quelqu'un comme Bill Gates est un modèle, il a réussi avec Microsoft à développer l'informatique de façon incroyable, il n'a pas volé son argent et j'aimerai voire des Bill Gates frôceux qui fassent fonctionner notre économie.
Ensuite, je ne crois pas avoir dit que le SHG était responsable du chômage ? J'ai juste évoqué le fait que le principe du salaire minimum créé du chômage. Par la simple et bonne raison qu'un salaire minimum trop élevé empêche les entreprises d'employer un travailleur peu qualifié dont la force de travail n'est pas aussi élevé que le salaire fixé par l'Etat. Je parle là d'un effet économique et non d'une image conjoncturelle en Frôce.
- Vincent Valbonesi
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Le Rassemblement pour la République propose des solutions concrètes pour permettre à notre économie de retrouver de la vigueur, de la justice fiscale ainsi qu’une politique raisonnable en matière de dépense publique, voici nos solutions.
En matière d’emploi, il est nécessaire de réformer le système des heures supplémentaires. Le système actuel permet une exonération de charges pour les parties : le salarié et l’employeur. Nous ne remettrons pas en cause cette exonération qui favorise le travail supplémentaire en contrepartie d’un revenu supplémentaire. Cependant, nous souhaitons qu’une heure supplémentaire ne soit plus rémunérée comme une heure normale mais 50% de plus qu’une heure normale. Ainsi, un travailleur qui touche 6 pluzins de l’heure percevra 9 pluzins de l’heure dans le cadre d’une heure supplémentaire. Nous mettrons en place une activité universelle en contrepartie à l’octroi d’allocations chômages. En effet, nous pensons qu’il est juste et légitime qu’un individu qui touche une aide de la collectivité lui offre en retour une quantité de travail. Il n’y a rien de scandaleux la dedans. D’autant plus qu’il serait difficile de nous faire admettre qu’un chômeur est débordé d’occupations, celui-ci pourra donc mettre de son temps au profit de la collectivité pour une sorte de travail d’intérêt général, non dégradant pour lui car il n’est en rien un délinquant. Nous mettrons en place une conférence annuelle de l’emploi dans chaque grande ville du pays afin de décider des objectifs en termes d’emploi et de conditions de travail entre les acteurs de ces politiques : l’Etat, les salariés et les employeurs. Plus de discussions et de concertations pour plus d’efficacité. Ensuite, nous proposerons l’instauration du principe suivant : seul un accord signé par des syndicats représentants une majorité des salariés d’une entreprise ou d’une branche sera valide. Et non plus aujourd’hui où seulement 2-3 grands syndicats forts de leur présence médiatique ont la possibilité de signer des accords alors qu’il ne représente même pas un tiers des salariés très souvent. Nous inscrirons l’obligation pour les entreprises de faire entrer des représentants des salariés dans le Conseil d’administration et dans le Comité central d’entreprise. La Frôce est un des seuls pays d’Europe avec la France et l’Italie où les salariés n’ont quasiment aucune représentation dans les instances dirigeantes de l’entreprise.
En matière de politique économique, nous introduirons la libération des heures supplémentaires : c'est-à-dire que plus de rémunération possible mais aussi plus d’heures de travail possible. Nous renforcerons les droits des consommateurs en permettant des actions de groupe contre les grands groupes industriels. La priorité du petit contre le grand, du consommateur esseulé contre la grande multinationale. L’Etat doit se positionner et c’est ce que nous ferons. Nous mettrons en place un compte épargne formation pour tous les salariés dans toutes les entreprises. En effet, la formation est une des clés de la réussite professionnelle, offrir des possibilités à des travailleurs permettra une meilleure rentabilité et une meilleure qualification, donc une hausse de la valeur ajoutée produite par le salarié. Il est aujourd’hui totalement incohérent de taxer les brevets déposés par les chercheurs. Nous proposons l’exonération d’impôt sur le revenu. Si nous voulons encourager la recherche, il ne faut pas l’imposer d’une manière aussi forte, sinon nous risquons d’assister à une fuite vers l’étranger où la situation fiscale est celle que nous proposons. Pour permettre aux petites et moyennes entreprises de grandir et de se développer, nous instaurerons le principe d’une quotepart réservée à ces entreprises dans les marchés publics. Les grands groupes doivent se battre sur des marchés plus compétitifs et plus importants que la construction d’une route, d’une gare ou d’un collège. Nous proposons une réforme sans précédent de la TVA avec l’instauration de trois taux : 5%, 15% et 25%. Le taux réduit sera affecté aux produits alimentaires et de première nécessité, y compris les médicaments. Le taux normal sera affecté à l’ensemble des produits non compris dans les deux autres taux. Enfin le taux supérieur sera destiné aux produits de luxe, aux voitures, il s’agira d’une taxe sur les produits à haute valeur ajoutée. La justice fiscale, c’est aussi une répartition équitable de l’impôt.
En matière d’emploi, il est nécessaire de réformer le système des heures supplémentaires. Le système actuel permet une exonération de charges pour les parties : le salarié et l’employeur. Nous ne remettrons pas en cause cette exonération qui favorise le travail supplémentaire en contrepartie d’un revenu supplémentaire. Cependant, nous souhaitons qu’une heure supplémentaire ne soit plus rémunérée comme une heure normale mais 50% de plus qu’une heure normale. Ainsi, un travailleur qui touche 6 pluzins de l’heure percevra 9 pluzins de l’heure dans le cadre d’une heure supplémentaire. Nous mettrons en place une activité universelle en contrepartie à l’octroi d’allocations chômages. En effet, nous pensons qu’il est juste et légitime qu’un individu qui touche une aide de la collectivité lui offre en retour une quantité de travail. Il n’y a rien de scandaleux la dedans. D’autant plus qu’il serait difficile de nous faire admettre qu’un chômeur est débordé d’occupations, celui-ci pourra donc mettre de son temps au profit de la collectivité pour une sorte de travail d’intérêt général, non dégradant pour lui car il n’est en rien un délinquant. Nous mettrons en place une conférence annuelle de l’emploi dans chaque grande ville du pays afin de décider des objectifs en termes d’emploi et de conditions de travail entre les acteurs de ces politiques : l’Etat, les salariés et les employeurs. Plus de discussions et de concertations pour plus d’efficacité. Ensuite, nous proposerons l’instauration du principe suivant : seul un accord signé par des syndicats représentants une majorité des salariés d’une entreprise ou d’une branche sera valide. Et non plus aujourd’hui où seulement 2-3 grands syndicats forts de leur présence médiatique ont la possibilité de signer des accords alors qu’il ne représente même pas un tiers des salariés très souvent. Nous inscrirons l’obligation pour les entreprises de faire entrer des représentants des salariés dans le Conseil d’administration et dans le Comité central d’entreprise. La Frôce est un des seuls pays d’Europe avec la France et l’Italie où les salariés n’ont quasiment aucune représentation dans les instances dirigeantes de l’entreprise.
En matière de politique économique, nous introduirons la libération des heures supplémentaires : c'est-à-dire que plus de rémunération possible mais aussi plus d’heures de travail possible. Nous renforcerons les droits des consommateurs en permettant des actions de groupe contre les grands groupes industriels. La priorité du petit contre le grand, du consommateur esseulé contre la grande multinationale. L’Etat doit se positionner et c’est ce que nous ferons. Nous mettrons en place un compte épargne formation pour tous les salariés dans toutes les entreprises. En effet, la formation est une des clés de la réussite professionnelle, offrir des possibilités à des travailleurs permettra une meilleure rentabilité et une meilleure qualification, donc une hausse de la valeur ajoutée produite par le salarié. Il est aujourd’hui totalement incohérent de taxer les brevets déposés par les chercheurs. Nous proposons l’exonération d’impôt sur le revenu. Si nous voulons encourager la recherche, il ne faut pas l’imposer d’une manière aussi forte, sinon nous risquons d’assister à une fuite vers l’étranger où la situation fiscale est celle que nous proposons. Pour permettre aux petites et moyennes entreprises de grandir et de se développer, nous instaurerons le principe d’une quotepart réservée à ces entreprises dans les marchés publics. Les grands groupes doivent se battre sur des marchés plus compétitifs et plus importants que la construction d’une route, d’une gare ou d’un collège. Nous proposons une réforme sans précédent de la TVA avec l’instauration de trois taux : 5%, 15% et 25%. Le taux réduit sera affecté aux produits alimentaires et de première nécessité, y compris les médicaments. Le taux normal sera affecté à l’ensemble des produits non compris dans les deux autres taux. Enfin le taux supérieur sera destiné aux produits de luxe, aux voitures, il s’agira d’une taxe sur les produits à haute valeur ajoutée. La justice fiscale, c’est aussi une répartition équitable de l’impôt.
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Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
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Re: [Législatives mars] Débat Economie et Travail
Monsieur Rogin, merci de pas utiliser de balises "quote" pendant ces 4 débats.
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