[Présidentielle Jan-12] Henri Quineault

[Henri Quineault]

Programme Présidentiel

- Affirmation de l'indépendance frôceuse vis à vis des entités supranationales à l'exception de l'ONU et de la CPI.
- Affirmation de l'indépendance frôceuse vis à vis de l'Union Européenne.
- Développement de pactes anti-terroristes bilatéraux avec le plus de pays possibles sur chaque continent.
- Mise en place d'accords de co-développement avec les pays en voie de développement.
- Mise en place d'accords avec les pays étrangers pour lutter contre les délocalisations et l'exploitation.
- Limitation de l'ingérence aux crises humanitaires majeures, refus de toute ingérence à caractère politique.
- Lutte contre les paradis fiscaux via le contrôle des flux financiers par le ministère de l'économie.
- Création d'une coopération internationale pour lutter contre les réseaux de passeurs et de grand banditisme.
- Lutte pour la création d'un Comité Mondial pour le Développement Durable, réunissant l'ensemble des nations du monde pour mettre au point une stratégie écologique durable pour la planète.
- Lutte active pour la dénucléarisation militaire mondiale.
- Reconnaissance du Sud-Soudan comme état souverain.
- Reconnaissance du Tibet comme état souverain.
- Soutien à une résolution pacifiste du conflit en Syrie.
- Aide à la réforme du code de la diplomatie pour pallier à ses contradictions avec la Constitution.

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Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Frôceuses, Frôceux,

Mes chers compatriotes,

C'est avec une grande joie que je me présente devant vous pour exposer le programme qui sera la mien et celui de toute la gauche si vous m'élisez à la fonction suprême, la Présidence de la République. Vous verrez que ce programme est très peu différent du programme de Dimitri Fevernov qui pour des raisons personnelles a dû quitter la Présidence plus tôt que prévu. Malgré tout, nous ne devons pas nous laisser abattre par une telle décision, il y a encore beaucoup à faire dans le domaine diplomatique, pour prétendre à une diplomatie de progrès.

Je ne vais pas revenir en détail sur mon programme car je l'estime suffisamment clair, les propositions s'expliquant d'elle même, mais je vais axer mon discours sur ma personnalité, et pourquoi je pense être le meilleur par mi les quatre candidats à se présenter. Si vous me connaissez, vous savez mon parcours. J'ai d'abord été un écrivain sans talent, puis un jour je me suis découvert un don pour le droit et j'ai décidé de tout faire pour devenir juge, chose qui s'est finalement produit. j'estime avoir été un Président de la Cour de Justice honnête et droit, appliquant le droit tel qu'il a été édicté. J'ai beaucoup appris sur notre législation durant cette période et je pense qu'il est important de s'y connaitre lorsqu'on prétend à être Chef de l'Etat. Puis j'ai ensuite voulu m'engager en politique et j'ai naturellement rejoint une formation qui me semblait progressiste et de gauche, le REC. De là, le chemin m'a conduit à être Ministre de la Justice et des Institutions, chose toute logique au vu de mon précédent parcours. Puis, l'opportunité de candidate à la Présidence de la République s'est ouverte et j'ai eu le plaisir que la gauche toute entière, malgré ce que la droite pourra dire ou mentir sur les divisions, me soutienne.

Je voudrais également vous prouver pourquoi je suis meilleur que les autres concurrents : je suis un gentleman, donc honneur aux dames, ou plutôt à Madame, Isabel de Trastamara. Qui est elle ? Si j'ai bien suivi son parcours, une royaliste, infante de Frôce, rien que ça... Je ne crois pas que les frôceux soient prêts à revenir à la royauté. Nous avons une République stable après une terrible dictature, la Frôce n'est pas une terre de royaume. Venons en à Monsieur Igor Wronzoff, avocat de son métier, qui semblait engagé en politique chez l'USD, devenu depuis la NVA, bref, un engagement raté, peut être ce qui vous attend si vous votez pour lui. Enfin, Arthur de Milon, qui apparait aux yeux de tous comme le candidat favori. A mes yeux, il apparait comme le candidat d'une droite nationale qui n'a pas fini de rompre avec la dictature. M. de Milon et ses amis du Plessis, Zemmour, Rogin, tous autant nostalgiques de Papy Lacroix. Est-ce vraiment ce que les frôceux veulent ? J'ai hâte de connaitre les positions officielles du candidat de la droite, notamment sur la Palestine, Israel, les révolutions arabes, la Syrie ? Un candidat surement à la botte des américains, qui se contre fiche du développement des pays du tiers monde. Les frôceux ne veulent pas de ça. C'est pourquoi je pense être le candidat d'une Frôce progressiste, une diplomatie progressiste qui sera vecteur de développement dans le monde.

Merci à tous.

Henri.

[Gavroche Finacci]

Madame, Isabel de Trastamara. Qui est elle ? Si j'ai bien suivi son parcours, une royaliste, infante de Frôce, rien que ça... Je ne crois pas que les frôceux soient prêts à revenir à la royauté.

Je ne savais pas que les réformes constitutionnelles étaient du fait du président, elles sont du fait du parlement et de lui seul. La candidature de Madame de Trastamara a pour objectif principal de sensibiliser la classe politique à la question de la Grande Frôce, nous ne devons pas nier notre Histoire commune, Cofonoria, Prigors, Agrume et Sicile ont un passé commun qui doit se transformer en destin commun. Il y a une forte demande de la population sicilienne et nous n'avons pas à rejeter nos propres frères, leur destin est à nos côtés et non aux côtés d'un nord arrogant qui les méprise de plus en plus chaque jour.

Concernant votre programme diplomatique en lui même, il me parait intéressant, et il a d'ailleurs quelques similitudes avec celui que les partisans de la restauration de la Grande Frôce rassemblés pour cette élection autour de Madame de Trastamara préparent activement. Votre volonté de ne pas soumettre la Frôce aux organisations supranationales va clairement dans le bon sens pour la grandeur de notre patrie.

[Henri Quineault]

Monsieur Finacci. je pense que les efforts entrepris par le Président Fevernov au sujet de la Sicile n'était pas vain. En revanche, il existe une règle essentielle dans notre monde : la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes. La Frôce n'a pas vocation à préempter la Sicile aux mains des Italiens. La Sicile est italienne et jusqu'à ce que le gouvernement italien en décide autrement, il en restera ainsi. Il y a cette une histoire, je le conçois, comme dans tout les pays du monde. Le Royaume Uni devrait il préempter les Etats Unis sous prétexte que leur histoire est commune ? Nous devrions reformer l'URSS sous prétexte que l'histoire du Bloc Soviétique est commune ? Devrait ton reformer la Yougoslavie sous prétexte que leur histoire est commune ? Je ne le pense pas. La Grande Frôce est le passé de la FRôce et non la réalité du présent.

[Isabel de Trastamara]

Bonjour M. Quineault,

J'avoue avoir un peu de mal à saisir votre raisonnement. Vous nous servez la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, et dans le même temps, vous émettez le souhait que la reformation de la Grande Frôce ne soit pas un sujet majeur ? Nous pensons au contraire que c'en est un, et que s'il est évident que c'est aux Siciliens de demander leur rattachement, il faut que la Frôce sache si elle le souhaite ou non. Et si nous ne donnons pas la parole aux frôceux à ce sujet, comment le savoir ? Il faut être cohérent : La Frôce doit demander la tenue d'un référendum en Sicile, et si celui-ci est positif, elle doit se plier au même exercice. C'est la seule procédure intellectuellement et politiquement honnête qui permettra d'éclaircir la situation.

Bien à vous.

[Mike Harper]

Encore une fois, la gauche nous sert la même soupe. On promet aux frôceux de changer le monde, de faire de cette planète un espace de paix, écolo et sympathique. Je crois que Monsieur Quinault n'a pas vraiment conscience du monde qui l'entoure. Croit-il par exemple que reconnaitre le Tibet fera avancer les choses ? Absolument pas, à part braquer la Chine et perdre des contrats économiques voire des liens diplomatiques utiles. Si nous devons militer en faveur de la reconnaissance du Tibet, discutons avec la Chine. Comme lorsque nous avons signé bêtement ce traité reconnaissant la Palestine sans comprendre pour quelles raisons Israël y est opposé. La diplomatie qu'on nous vend là et celle de "la bonne action". Finalement, on agit comme pour se donner une bonne conscience: "les pauvres palestiniens, allez, on les reconnait parce que l'on est gentils". Ce n'est pas ce que j'appelle une vraie politique des affaires étrangères, on doit réfléchir aux conséquences de nos gestes mais aussi à faire avancer les choses en réunissant les deux parties.

Par ailleurs, on arrive au point culminant de l'âme charitable du candidat de la gauche, Monsieur Fevernov... Enfin, excusez moi, Monsieur Quinault ! Donc, je disais que l'on était vraiment au paroxysme du concept de "la bonne action", à mes yeux "la mauvaise action", lorsque vous nous parlez de lutte contre les délocalisations. On sent l'électoralisme de cette proposition. Dans un premier temps, je doute qu'avec les règles de l'OMC nous pouvons dire aux pays de ne pas accueillir des entreprises sur leur territoire, donc si on exclut les pays de l'OMC des discussions, déjà on se retrouve sans la majeure partie des pays économiquement attractifs du monde. Dans un second temps, savez vous que sans l'implantation d'entreprises étrangères les pays que l'on dits émergents seraient restés des pays pauvres ? Cela arrange les pays de voir arriver des entreprises qui font des emplois, augmentent les revenus de la population, ce qui progressivement va entrainer une hausse du niveau de vie, une aspiration à la démocratie (dans le cas où nous sommes dans un pays en dictature). Si les pays du Sud refusent d'accueillir des entreprises occidentales: ils se tireraient une balle dans le pieds. Donc, je résume: les pays riches iraient à l'encontre des principes du commerce international (et même de la simple liberté d'entreprise !) et les pays pauvres s'empêcheraient tout développement. Croyez-moi, à table, il ne vous restera plus grand monde. Sinon en ce qui concerne le développement, on a la Banque Mondiale qui fait le travail.

Pour finir, revenons sur vos piques à notre encontre, nous les personnes représentants la droite. Malgré que vous soyez à la base un homme indépendant, vous avez récupéré là un vilain virus de la gauche: celui de l'insulte facile en traitant tous les politiciens de droite d'adorateurs de la dictature. J'aimerais que vous vous replongiez dans notre histoire moderne, ce qui ne serait pas de refus pour quelqu'un qui tente d'accéder à la présidence. Depuis la fin du cruel régime de Lacroix, nous avons sur différentes périodes été au pouvoir. Sommes-nous pour autant actuellement en dictature ? Dites-le aux frôceux ! Dites cette vérité Monsieur Quinault ! La population a élu des présidents et des assemblées de droite, je ne crois pas que nous avons encore à nous justifier concernant notre attachement sans faille à la démocratie. Personnellement, j'ai fui la dictature et je suis heureux de voir notre pays s'être relevé de ces heures sombres. Alors, qu'il y ait existé ou existe des groupuscules fanatiques, je ne le nierai pas, comme il y a encore des partis communistes en Europe alors que l'on connait les ravages des démocraties populaires. Cependant, la droite actuelle qui est à l'Assemblée Nationale est démocrate et condamne la dictature.

Bref, la gauche a toujours les mêmes recettes qu'importe les personnes qui la représente, c'est un peu dramatique.

[Yevgueni Makhno]

C'est vrai que la droite a son propre cercle vertueux, où tout le système économique créera une bonne société où tout le monde sera heureux. Hé mon pote, personne n'a le monopole du Paradis.

[Zénodore du Plessis]

Un individu qui se présente ouvertement comme écrivain dénué du moindre talent, un éphémère ministre qui n'a brillé que par ses bourdes et sa bêtise (notamment sa sortie remarquée et complétement ubuesque sur le suicide...), une figure politique de troisième zone sans charisme aucun, voilà le cadeau de la gauche.

Et jugeant certainement qu'il ne partait pas avec assez de handicaps, Monsieur Quineault a décidé de se lancer dans une campagne sordide où ne transpire pas la moindre idée ou le moindre projet. Non, Monsieur Quineault préfère vomir des contre-vérités et mensonges éhontés. Il préfère la critique personnelle, déplacée et abjecte, à la présentation argumentée de ses positions suicidaires.

[Gavroche Finacci]

Nous devrions reformer l'URSS sous prétexte que l'histoire du Bloc Soviétique est commune ?

Si telle était la volonté des peuples arméniens, azéris, biélorusses, estoniens, géorgiens, kazakhs, kirghiz, lettons, lituaniens, moldaves, ouzbeks, russes, tadjik, turkmènes et ukrainiens, il faudrait reformer l'URSS. Aujourd'hui ce n'est visiblement pas le cas monsieur Quineault, alors qu'il est probable que le peuple sicilien ait une volonté de reformer la Grande Frôce. La décision ne doit pas revenir au Gouvernement italien, mais au peuple sicilien.

Croit-il par exemple que reconnaitre le Tibet fera avancer les choses ? Absolument pas, à part braquer la Chine et perdre des contrats économiques voire des liens diplomatiques utiles.

Le Tibet demande son autonomie et non son indépendance, et en ça la volonté de monsieur Quineault me parait étrange. Mais parler d'un pays comme un simple amas de contrats économiques me dérange, les frôceux en ont assez de la lèche aux puissants, pour s'affirmer mondialement la Frôce doit rester fidèle à ses principes.

Comme lorsque nous avons signé bêtement ce traité reconnaissant la Palestine sans comprendre pour quelles raisons Israël y est opposé.

Le peuple palestinien veut son indépendance, la Frôce soutient cette démarche, rien de plus normal. Les jérémiades d'Israël sont à ranger avec celles de la Serbie concernant le Kosovo, c'est à dire à la poubelle.

celui de l'insulte facile en traitant tous les politiciens de droite d'adorateurs de la dictature.

En désignant une personnalité issue de la LP comme égérie de la droite lors des législatives précédentes, vous vous exposiez à ces attaques.