Colis

[Gavroche Finacci]

Un colis est parvenu au ministère contenant divers ordres signés par le dictateur Charles Lacroix de Beaufoy, des vidéos de la répression de la révolte ouvrière, des témoignages écrits d'anciens soldats et de proches des victimes.

Monsieur le ministre,

J'ai pris bonne note de votre déclaration et par conséquent je vous transmets tout ce que la TCF a pu rassembler sur le cas de Stéphane Fontaine. Nous sommes actuellement sur d'autres pistes, mais nous craignons que les anciens de la dictature présents dans la police ne partagent pas notre goût prononcé pour la manifestation de la vérité.

Gino Finacci

[Hugo Salinovitch]

Le Ministre envoya ce courrier à M. Finacci

Monsieur,

Je remets ce colis au Procureur. Je ne peux que vous demander de remettre à l'avenir vos preuves à ce dernier.

Amitiés Républicaines.

[Ibrahim Usseglio]

Ibrahim Usseglio était venu comme cela lui avait été demandé.

Il s'attendait à voir le Premier Ministre Salinovitch d'une minute à l'autre.

[Hugo Salinovitch]

Hugo Salinovitch vient accueillir I. Usseglio qui l'attendait dans le salon réservé à cet effet.

Monsieur le Procureur de la République quel grand honneur.....Hugo lui tendit sa main pour le saluer

[Ibrahim Usseglio]

Ibrahim répondit à son salut en serrant la main tendue.

- Que puis-je pour vous M. le Premier Ministre ?

[Hugo Salinovitch]

Je voulais m'entretenir avec vous de plusieurs sujets sensibles. Assoyez-vous....

Vous allez vous lancer dans le chantier des procès de la dictature, vous comprenez que vous allez lever disons....des sujets, des problèmes que beaucoup veulent oublier. Vous allez être soumis , ou du moins vous risquez d'être soumis, à des pressions politiques.

[Ibrahim Usseglio]

Monsieur, sachez que les pressions politiques font partie intégrante de mon quotidien, malheureusement ... D'ailleurs à ce sujet, vous avez reçu mon courrier ? Hein ? Ce n'est pas le sujet ? Très bien ...
En tous cas, n'ayez crainte, je ne suis pas du genre à craindre les pressions. Mais vous pourriez m'en dire plus ? Qu'est-ce qui nécessite que vous m'ayez convié ici ?

[Hugo Salinovitch]

beaucoup de choses M. le Procureur, vous êtes pressé?

[Ibrahim Usseglio]

Non, je vous écoute.

[Hugo Salinovitch]

Hugo se leva et commença à parler:

Je sais que vous êtes sûrement habitué aux pressions politiques, mais là ça sera particulier. Si par malheur la droite venait à gagner l'élection présidentielle, ou pire les prochaines législatives, votre pouvoir d'action sur ce genre de sujet serait plus que limité. Personnellement, je serai de ceux qui soutiendront votre enquête, mais ce sujet reste.....un peu tabou en Frôce. Vous allez toucher à l'armée et certains responsables de l'armée républicaine ont du soucis à se faire. D'ailleurs, ce monsieur Finacci, avec ses méthodes que je n'apprécie guère, a eu au moins le grand mérite de donner un coup de pieds dans la fourmilière....

Continuant à marcher pendant qu'il parlait, Hugo poursuivit:

Il y a d'autres sujets dont je tenais à vous faire part. Tout d'abord, oui monsieur le Procureur, j'ai bien reçu votre courrier, mais vous savez que ma durée de vie en tant que Premier Ministre chargé de la Justice est limitée, j'espère que mon successeur accèdera à votre demande fort légitime, au vu du travail fourni. D'ailleurs, en tant que député, si je venais à voir que votre revendication passe à la trappe, je me saisirai du dossier.

S’asseyant aux côtés du procureur, Hugo parla à voix basse:

Vous avez entendu parler de l'affaire Bernin?