[Primaire] Campagne

[Vincent Valbonesi]

Mon propos est une réflexion sur notre future stratégie de campagne. Veuillez m'excuser s'il devrait être difficile pour des cadres de la droite ainsi que pour une majorité de militants de soutenir un candidat qui compare publiquement les homosexuels à des animaux. Personne ici ne souhaite offrir plus de droits aux homosexuels, mais il y a des limites à ne pas franchir. M. du Plessis connait mes positions sur le sujet et je suis étonné qu'il s’étonne en ce jour de ma réflexion. La présidence doit être une présidente consensuelle où le dialogue et la recherche d'un compromis sont prioritaires sur les intérêts partisans. Je n'ai pas le sentiment qu'en envoyant un candidat aussi explosif que Zénodaure, nous mettions toutes nos chances de notre côté. J'en appelle donc à un rassemblement des membres modérés de notre formation pour permettre à la droite frôceuse d'avoir une chance de remporter un suffrage. Si bien sur les idées de M. du Plessis venait à s'imposer, je soutiendrai celles ci de la plus faible manière qu'il me soit permis de supporter, cela sans le but de respecter la parole démocratique. J'appelle donc à un vote pour le candidat le plus modéré du second tour, voilà le sens de mon intervention nocturne.

[Mike Harper]

Monsieur Valbonesi, je comprends votre position puisque je sais que vous voulez mettre tous les atouts de notre coté pour faire gagner la droite. Or, vous avez la vision d'un président exemplaire qui valorise la fonction qu'il occupe de part ses propos et ses attitudes. Je suis comme vous, sachez le. Cependant, si vous, ou un autre, êtes choisi pour nous représenter, je m'impliquerais â 200% dans la campagne, le but de la primaire est d'arriver á faire bloc une fois le candidat élu. Alors que votre idée partait d'un sentiment logique, vous vous inquiétez de voir la droite représentée par un homme qui autrefois a dit des mots qui lui ont valu une condamnation, il me semble. Seulement, votre dernière intervention est clairement un dérapage. Vous glissez des propos de M. Du plessis à une histoire de conservateur/modéré: vous êtes implicitement en train de dire qu'il a tenu des propos homophobes et c'est parce qu'il a des positions conservatrices, ce qui n'a rien a voir. En tout cas, votre argumentaire m'a touché personnellement car oui je suis un social conservateur mais je ne tolère pas que l'on fasse un tel amalgame. La fin de votre dernière intervention aurait été a coup sur la même si j'avais été dans la situation que M.du Plessis, ce que je regrette parce que moi je soutiendrai le candidat qu'il soit modéré ou plus conservateur. Et là vous utiliser les propos homophobes du candidat pour appeler à un affrontement entre ces deux grands courants. Je trouve cela désolant. Soit d'un point de vue moral vous appeler a ce que nous devons tous, modéré ou conservateur, condamner ceux-ci. Par exemples, je ne suis pas solidaire de ces propos malgré mon approche plus conservatrice que vous. Soit vous vous battez sur le terrain des idées et appelez les modérés faire barrage, ce qui peut etre logique. Alors que là vous mélangez deux choses et au final on a une caricature selon laquelle ceux qui ont des idèes similaires aux idées de du Plessis sont d'une part sur la même ligne au niveau de son avis sur les homosexuels et d'autre part vous excluez les conservateurs de votre vision politique: nous ne sommes pas dignes de confiance ? Nous sommes incapables de participer à la campagne d'un modéré ? Malgré cette fracture dont vous voulez apparemment grossir le trait, je m'engagerai derrière le candidat vainqueur pour battre la gauche, que vous le vouliez ou non.

[Zénodore du Plessis]

Bon. Comme l'ami Valbonesi insiste, on va quand même finir par répondre.

Vos procédés, Valbonesi, sont abjects. Vous transformez les faits et me jetez au visage une histoire qui n'a, ici, rien à voir. Vous n'avez aucunement brillé par votre présence et vos idées, lors de cette campagne, et je vous saurais gré de ne pas camoufler cet état de chose par un déploiement ridicule de coups bas.

Je n'ai jamais, que je sache, comparé les homosexuels à des animaux. Pour remettre les choses à l'endroit, je vous informe que j'ai été, honteusement, condamné pour insulte (penser, et affirmer que les homosexuels souffrent d'une "tare" est une insulte pour la justice...) et menace (proposer l'électroconvulsivothérapie comme traitement médical est une menace pour la justice...).

Maintenant, au lieu de me présenter comme un ignoble homophobe (muni de cornes, d'une barbichette et d'une fourche), je vous prie d'opposer à mes positions diplomatiques (puisque c'est bien de diplomatie qu'il est ici question), vos propres idées et opinions.

Le virage dégueulasse et puant que vous tentez de donner à ces primaires en me diabolisant lamentablement me semble fort peu opportun.

[Arthur de Milon]

Calmons-nous Messieurs. Laissons le scrutin se dérouler normalement et réservons nos attaques contre la gauche. Je suis sûr que Monsieur Valbonesi n'avait pas pour objectif de stigmatiser Monsieur du Plessis quant à ses propos. Tout comme moi, il voulait souligner l'importance de mettre toutes les chances de notre côté, en n'offrant pas à la gauche un angle d'attaque trop facile sur notre candidat. N'oublions pas que nous formons une famille. Les querelles entre frères et sœurs sont normales et saines tant qu'elles ne dégénèrent pas en affrontements vils et mesquins.

Je confirme encore une fois que je soutiendrai avec énergie et motivation le candidat qui sera désigné par nos votes, et cela qui que ce soit. J'invite l'ensemble des candidats et des personnalités de nos deux mouvements à faire de même. Au-delà de nos divergences politiques, nous devons rester unis.

[Vincent Valbonesi]

Monsieur Harper, je vous prie de rester dans les cordes s’il vous plait. Les coups en bas de la ceinture sont réservés Monsieur du Plessis et ses amis, c’est une tradition qu’il nous convient de respecter. Connaissez-vous la raison de ma candidature ? Je me suis engagé dans cette course uniquement pour éviter de proposer à nos militants une politique agressive, dénué de tout respect et publiquement insultante pour la moitié du monde quand on connait les positions de Monsieur du Plessis. Maintenant que Monsieur de Milon est en course, celui-ci recevra l’ensemble de mes soutiens, je n’en doute pas une seule seconde. Loin de moi l’idée de conquérir la première place, ça n’est pas dans mon tempérament. Par contre, je sais ce que je ne veux pas, au-delà de la présidence, c’est de voir un individu qui n’a aucun respect pour ses semblables. La preuve, il suffit de constater la réaction de l’opinion publique à son sujet : dés qu’il parle publiquement, il y a une polémique ensuite. Est-ce la politique qui vous plait Monsieur Harper ? Est-ce là une politique au dessus des intérêts partisans ? Est-ce là une politique de rassemblement des frôceux ? J'ai toujours combattu les idées extrémistes, et je ne m’arrêterai pas aujourd'hui parce que cela ne vous plait pas.

Concernant la diplomatie Monsieur du Plessis, j’ai répondu, et ce avec un argumentaire réaliste et visionnaire, faites en autant plutôt que de proposer des guerres à tous les excités néo con de Frôce et de Navarre.

[Mike Harper]

Combien de fois, faudra-t-il que je dise que je condamne les propos de Zénodore du Plessis ? Non, cette attitude, quand je l'ai apprise ne m'a guère plus de la part d'un membre aussi imminent de la droite frôceuse. Mais je ne suis pas là pour lui donner des leçons, j'imagine que je devrais en recevoir aussi car je suis loin d'être irréprochable comme chaque être humain. De plus, si j'ai décidé de voter pour ce candidat, dans cette primaire comme 33% des votants qui est faite pour départager plusieurs visions diplomatiques, c'est parce qu'il porte davantage mes positions qu'un autre candidats. Est-ce une faute ? Devrais-je renier mes convictions et voter pour un candidat avec qui j'ai moins d'idées en commun ? J'aurais été taxé d'opportuniste, tout comme si j'avais osé déposer ma candidature à la vue de mon manque d'expérience. Cependant, je comprends votre motivation pour vous présenter, même si c'est dommage que cela n'ait pas été d'abord une candidature pour proposer un projet plutôt que contrer le projet d'un autre en premier lieu.

[Zénodore du Plessis]

Et bien... Les bras m'en tombent...

Monsieur Valbonesi co-fonde avec ce gros con de Zénodore du Plessis un parti. Monsieur Vabonesi laisse la voie grande ouverte à ce monstre écervelé de Zénodore du Plessis pour la présidence de ce même parti. Monsieur Valbonesi fait campagne et rejoint l'Assemblée nationale avec cette véritable pourriture de Zénodore du Plessis.

Et aujourd'hui, l'effacé, l'inexistant Monsieur Valbonesi se paye une crise de folie et se décide à cracher sa haine...

Alors, je suis assez fréquentable pour cofonder avec vous le PLC, assez modéré pour être votre Président de parti, et subitement, je deviens une sombre merde infréquentable? Mais cette campagne vous a fait tourner la tête? Votre défaite cinglante dans ces primaires vous rend fou?

Je ne vous comprends pas. C'est incroyable ce qui vous arrive...

[Vincent Valbonesi]

Il est vrai que votre réputation était meilleure avant la fondation du PLC, mais le lieu n'est pas le plus convenu pour en parler. J'ai rarement si je n'ai jusqu'à présent, jamais eu l'opportunité de m'opposer aussi fermement à une personnalité, les membres du PRF pourront en témoigner, tout comme ceux du MLD à l'époque. Cependant, dans le cas présent, je n'ai pas l'intention de faire la sourde oreille. Quand à mon inexistence, oui, effectivement, je n'ai pas cinq plaintes au pénal contre ma personne, mais je pense que personne ne m'en tiendra rigueur Monsieur du Plessis.

[Zénodore du Plessis]

Le lieu n'est pas le plus "convenu" pour parler de votre inconsistance et de vos errements intellectuels, mais il convient à votre déballage de haine et d'absurdités? Soit...

Être la proie de votre plus ferme opposition, est croyez-le bien, un honneur... Il est cependant fâcheux que nous soyons (pour encore peu de temps je l'espère) au sein du même parti. Habituellement on cherche à viser de l'autre côté de l'échiquier. Vous avez choisi de taper plus près, par fainéantise ou par myopie. J'en prends bonne note.

Et pour les cinq plaintes, j'ai encore du chemin à faire. N'hésitez pas à m'y aider, Valbonesi. Au regard de la brute montée en grade de vos attaques incompréhensibles, j'ai comme l'impression que la chose ne tardera pas...

[Vera Kalachnikova]

Messieurs, s'il vous plait, ce n'est pas le moment de se diviser. Vous avez des divergences, nous en avant tous, mais nous sommes tous de droite et c'est ce qui compte. Unissons nous et ne ressemblons pas à cette fantomatique gauche unie.