[Primaire] Campagne

[Paul Rogin]

Bonjour M du Plessis,

je suis d'accord avec vous sur le fait que chaque pays est à étudier cas par cas, ce que j'ai fais.
La Tunisie me semble être le seul parti sur une bonne voie: démocratique et non pas islamique pour le moment.
L'Egypte elle semble être aussi parti sur la voie de la démocratie, mais ayant élu les Freres musulmans il me semble qu'il se dirige vers un regime islamique comme l'Iran il y a maintenant plus de 30ans.
La Lybie est encore autre chose, n'ayant pas encore veritablement fait d'elections pour que je puisse dire s'ils sont bien parti.
Quand à la Syrie je suis du même avis que vous je vous cite

"Je préconise une non intervention, jugeant le régime d'El-Assad moins pire que ce que nous réserverait sa chute. Certes, le pouvoir actuel représente une menace pour la stabilité régionale (soutien au Hezbollah, maintien d'une armée pléthorique, liens troubles avec l'Iran, implication louche auprès des kurdes de Turquie,...). Mais, comme déjà dit, si El-Assad tombe, le pays plonge dans le chaos. Le scénario le plus probable rapprocherait la Syrie de ce qu'est devenu l'Irak. Exactions sur les 10% de chrétiens qui quitteront massivement le pays et représailles terribles sur les Alaouites qui tiennent actuellement le pouvoir. Ce chaos serait bien plus dangereux pour la région et le monde, que l'instabilité induite par les menaces du pouvoir actuel."

. Et en cela je soutiens un non interventionnisme dans ce pays riquant de tomber au main des leaders islamiques.

Cordialement

Paul Rogin

[Mike Harper]

J'aimerais connaître la position des candidats (au moins ceux qui font campagne car pour l'instant seuls deux se sont exprimés ici) sur le cas iranien.

[Paul Rogin]

J'aimerais connaître la position des candidats (au moins ceux qui font campagne car pour l'instant seuls deux se sont exprimés ici) sur le cas iranien.

Bonjour M. Harper,

Je suis en total accord avec vous et aimerai moi aussi connaitre les positionnements des autres candidats, c'est à dire M. Kelmann, M. Kusher, M. de Milon et M. Valbonesi.

Paul Rogin

[Arthur de Milon]

Messieurs,

J'estime que l'Iran menace de façon grave et évidente la sécurité internationale. Leur tentative d'accéder à l'armement nucléaire constitue un acte extrêmement dangereux pour la stabilité du Proche-Orient. Je suis d'avis que nous suivions la position des États-Unis et de l'Union européenne sur ce sujet à savoir le durcissement des embargos économiques et des sanctions politiques. Je m'oppose néanmoins fermement à toute intervention militaire, que ce soit d'Israël ou d'un autre État, sauf dans les cas où la liberté de naviguer dans le détroit d'Ormuz serait menacée ou si les manœuvres militaires iraniennes présageaient de quelque offensive. Les négociations doivent à tout prix reprendre pour éviter la prolifération des armes de destruction massive dans le monde.

[Paul Rogin]

Bonjour M. de Milon,

je suis plutôt en accord avec vous sur la question de l'Iran, nous devrons intervenir militairement qu'en cas de graves troubles Israël/Iran (guerre), de la fermeture du détroit d' Ormuz par les forces iraniennes ou d'une quelconque attaque de ces derniers pouvant être nucléaire sur un pays faisant parti du cercle occidental ou allié avec l'occident!
Je suis aussi d'accord sur le fait qu'il faut être plus stricte par rapport aux tentatives de proliférations nucléaires.

Cordialement

Paul Rogin

[Romain Kelmann]

Mesdames, Messieurs, mes chers amis,

Je suis quelque peu étonné de la tournure de cette campagne de primaires. Je vais bien entendu m'exprimer sur ma vision de l'Iran, mais je doute sincèrement que le sort de l'Iran et ses conséquences sur la région concernée soit le premier sujet de préoccupation de nos concitoyens. Les Frôceux veulent un retour des valeurs, de l'autorité et de ce qui constitue nos repères.

Pour ce qui concerne l'Iran, c'est un régime qui inquiète bien évidemment. Qui possède des arguments armés démesurés certainement. Mais je mets en garde les chers membres de nos deux partis de se méfier du discours OTANiste qui se dissimule derrière chacune des annonces. Les américains entendent mener l'ordre du jour de notre politique extérieure en créant des "ennemis à l'Occident". Ne tombons pas dans l'engrenage électoraliste de nos homologues outre-atlantique, dont l'idée est de focaliser l'attention sur un ennemi commun afin de compenser tous les échecs de leur politique intérieure. Les USA ont besoin d'un axe du mal pour réengager une démarche d'unité. Ce n'est pas ma vision. L'unité doit venir de l'intérieur, de la source, de la substantifique moëlle.

Si nous intervenons en Iran, nous allons connaître un Irak n°2 avec des conséquences certainement plus fortes.

Merci à vous,

Romain Kelmann

[Mike Harper]

Vous concourez pour être chef de la diplomatie, Monsieur Kelmann, je pense que vous avez le devoir exprimer votre opinion sur un des sujets diplomatiques les plus brulants. Enfin, si vous préférez nous parler de ce qu'il se passe dans un petit patelin de Frôce, vous pouvez, seulement vous n'êtes pas là pour une élection municipale.

Ensuite, messieurs les candidats, quel sera votre premier déplacement comme président élu ?

[Romain Kelmann]

Mr Harper, permettez-moi de regretter cette attitude condescendante que vous exprimez à mon égard. Le rôle d'un Président de la République n'est pas seulement de réfléchir à comment se comporter par rapport à tel ou tel pays. Elle est aussi de savoir comment se comporter au sein-même de notre propre pays.

Que vous estimiez que le débat se découpe en plusieurs parties : la diplomatie, etc... c'est une bonne chose, mais un bon "animateur" aurait au moins eu l'indulgence de présenter l'enchaînement des sujets qui seront traités.

Et si vous considérez que le local est à la seule compétence des maires frôceux, alors je pense que l'on ne sera jamais d'accord.

Sur ce, je retourne dans mon patelin, et ne participerai plus à ce simulâcre de débat avant le vote définitif.

Merci.

[Mike Harper]

C'est bien dommage car je n'anime en aucun cas ce débat, je ne fais que poser des questions, ce que tout le monde peut faire. Sauf que devant le peu d'affluence, ou le peu d'intérêt, on a l'impression que je mène le débat.

[Zénodore du Plessis]

Monsieur Kelmann, non pas qu'il nous déplairait de parler des principales préoccupations des frôçeux, du chômage, de l'éducation ou de la sécurité intérieure, mais comme le Président de la République est Chef de la Diplomatie, souffrez que l'on parle quelque peu diplomatie. Les échéances futures nous permettront d'aborder les sujets qui vous tiennent à cœur plus tard.

L'Iran est un cas quelque peu particulier. Si un embryon de révolution, allégrement matée dans le sang, s'est fait jour, force est de constater qu'il existe une union assez forte derrière le pouvoir en place. Une population fanatisée qui ne laissera pas entrer la moindre force occidentale sur son sol. En l'état, une intervention me parait fort peu judicieuse.

Maintenant, l'Iran a dépassé les bornes. C'est un fait. Ses menaces sur le Détroit d'Ormuz et envers Israël sont inadmissibles. Aussi, il faut se préparer à tout. Je ne la veux pas, mais la guerre est malheureusement possible...

Concernant mon éventuel premier déplacement, en cas d'élection, il pourrait être à destination d'Israël justement. La reconnaissance, par Fervernov, d'un état palestinien a certainement était mal perçu (à très juste titre), par nos alliés Israéliens qu'il convient de rassurer. Mais rien n'est arrêté. Dans le domaine des relations internationales, tout va très vite. Un déplacement aux États-Unis, ou chez un voisin européen (France, Italie ou Espagne) n'est pas à exclure.