Hier, se tenait à Esperanto le congrès trimestriel du Rassemblement des Employeurs Frôceux, principal syndicat des patrons de Frôce.Malgré l'actualité particulièrement chargée, les responsables du syndicat ont confié à l'AIF être assez déçus de la faible affluence de ce congrès, légèrement inférieure à celle du mois d'août.
Mais ce qui a le plus retenu l'attention des médias n'est pas cette affluence décevante, mais le discours de Jules-Gontran de Castellare, numéro 3 du syndicat, qui a déclaré que Georges Bernin est à l'économie ce que Kim Jong-Il est aux droits de l'Homme. Plus consensuel, le président du REF, Frédéric Carrat, a préféré s'attarder sur le SMVD qu'il qualifie de désastre économique et déclare craindre une chute considérable de la compétitivité économique de la Frôce.
Arthur de Milon s'exprima sur cette affaire à sa sortie du conseil municipal d'Aspen :
Nous sommes du même avis que le REF et les chefs d'entreprises. La mise en place du SMVD va nuire à la compétitivité de nos entreprises et de notre économie toute entière. Encore une fois, l’État s’immisce dans des affaires qui ne le regardent pas et restreignent la liberté ainsi que la marge de manœuvre de nos entrepreneurs. Je ne ferai aucun commentaire concernant les allégations de Monsieur de Castellare.
Laurent de Montredon, lors d'une émission radio matinale, est amené à s'exprimer sur le sujet :
Il est légitime pour les entrepreneurs frôceux de se poser des questions, au même titre que des salariés face à une restructuration de leur entreprise. L'inquiétude et le misérabilisme sont des réactions humaines contre lesquelles il est difficile de lutter. Le gouvernement s'efforce de démontrer la viabilité de son projet mais est il seulement écouté ?
Les entrepreneurs frôceux doivent savoir que le gouvernement est avec eux pour réussir ce pari de la réussite de notre pays à l'échelle méditerranéenne, européenne et mondiale.
Je regrette certains propos qui ont pu être tenus lors de ce congrès car ils ne font que souligner les désaccords et vexer les susceptibilités. Au contraire, je propose que les représentants des syndicats des entrepreneurs frôceux se manifestent plus souvent pour obtenir des informations mais dans des termes plus courtois.
Monsieur Bernin agira comme il le jugera nécessaire, je lui fais confiance.
A la sortie de la session extraordinaire du Conseil municipal de Casarastra dont il est le maire, Vincent Valbonesi s'exprima sur le sujet,
Je m’associe à la douleur et à la souffrance des entrepreneurs de notre pays. Il est évident que le ministre de l’Economie en place est d’une indigence totale. Même dans le passé, peu glorieux de notre pays, il n’y avait jamais eu quelqu’un d’autant endoctriné par les soviétiques que Monsieur Bernin. D’autant plus qu’il n’a vraiment, aucune compétence en économie. J’ai pu constater lors de multiples débats qu’il n’avait aucune conception du débat et très souvent aucune argumentation pour appuyer ses dires. Il lit tous les soirs sont petit livre rouge, voilà la seule explication pour comprendre l’incompréhensible politique de M. Bernin. Ce gouvernement est encore plus à gauche que Staline et Mao en personne.
Ancien Président de la République
Ancien Premier ministre
Ancien Président de l'Assemblée Nationale
Ancien Ministre de l'Economie, des Finances et du Travail
Will Nelson se sentant concerné par le sujet déclara à des journalistes:
"En tant que chef d'entreprise, je partage l'avis du REF. Malgré que nous essayons, il faut dire que le gouvernement actuel nous met des bâtons dans les roues, d'être en compétition dans l'esprit du capitalisme, nous sommes solidaires les uns des autres sur ces domaines. Désormais, nous attendons simplement les prochaines élections qui verra, je l'espère, la formation d'un gouvernement "d'unité libéral", dans le sens où les ministres auront pour but de pousser l'économie dans le bon sens. Je pense que les autres entrepreneurs sont sur la même onde que moi à propos de cela. D'ailleurs, c'est dans l'optique de protection de nos libertés que je me présenterai à l'élection législative de décembre. Parfois, il faut savoir prendre ses responsabilités."
Je m'interroge du silence du REF et des syndicats salariés sur la loi sur le Salaire Horaire Garanti qui est en passe d'être rejetée par les députés alors que c'est une avancée sociale majeure qui respecte les enjeux économiques de la Frôce, bien mieux que le projet gouvernemental qui ruinera notre compétitivité.
A force de vouloir légiférer, d'encadrer, de normaliser l'économie frôceuse à la sauce européenne, la gauche va nous mettre sur la paille et en prime les entreprises frôceuses délocaliseront en masse. Tout salaire minimum constitue une barrière à l'entrée sur le marché du travail, surtout pour les jeunes. De plus, la situation de nombreux travailleurs sera en danger, du point de vue de l’emploi, mais aussi du salaire. Le salaire minimum deviendra une référence et cela enclenchera un nivellement par le bas des salaires.
Mais le plus gênant dans ce type d’initiatives, c’est la volonté toujours plus forte des syndicats à se tourner vers la loi pour des questions qui devraient rester des éléments primordiaux de la négociation entre partenaires sociaux.
Président-Directeur Général du Groupe Kent & Dereck Président du Conseil National du Patronat Frôceux
Benjamin McGregor, resté en dehors du sujet jusqu'à présent, à tenu à répondre sincèrement aux questions d'un journaliste..
(...) Il y à ce Congrès, avec l'attention médiatique qui l'a accompagné, et il faut en prendre, c'est incontestable.
Seulement, moi j'ai entendu des attaques ad-hominem de la part de représentant ou d'orateur à ce Congrès. Mais, à côté de ça, jamais, non, ô grand jamais, et je peux vous montrer les carnets de rendez-vous, je n'ai absolument jamais reçu de demande de rencontre avec ces entrepreneurs pour qu'ils expriment à l'état major du Gouvernement, en l’occurrence moi même, leur crainte et leur désir de me voir parler et transmettre leur recommandations à un membre du Gouvernement. (...)
(...) Mais ce qui m'irrite encore plus dans cette affaire et dans les réactions à la suite, c'est que je ne peux pas accepter qu'un membre du Gouvernement soit comparé à des dictateurs russes et chinois de la part de gens qui n'ont pas condamné des propos digne d'Hitler. (...)
Interrogé par les journalistes, le Secrétaire d'Etat et Maire d'Orgues-les-Bains répondit:
Vous savez, certains responsables politiques aiment l'insulte gratuite, la comparaison douteuse pour masquer le vide de leurs idées pour notre pays.
J'ai attentivement écouté les différentes réactions, et jamais, je dis bien jamais, on parle des travailleurs. Si nos entreprises se portent si bien, si elles arrivent à produire cela est du à plusieurs choses: tout d'abord contrairement aux libéraux, nous refusons toujours notre entrée à l'OMC et donc à l'invasion de produits étrangers produits dans des pays sans droit du travail, mais aussi et surtout grâce au courage des travailleurs frôceux. Il est grand temps que dans notre pays, les travailleuses et travailleurs puissent vivre dignement de leur travail, et grâce à cette loi cela sera enfin le cas