AFP 26/10 - Les premières réformes du Gouvernement divisent

[Ilan Luvuhu]

AFP - 26/10/2011
Politique - Sondages
Les premières réformes du Gouvernement McGregor divisent les frôceux

Assez loin de l'enthousiasme qui a porté la gauche au pouvoir, les premiers projets gouvernementaux semblent diviser les frôceux.

L'écart le plus serré se retrouve sur la réforme mettant en place le contrôle continu, alors que les syndicats se sont montrés plutôt intéressés par cette nouvelle expérience, soulignant que l'écart entre établissements est bien moins dramatique en Frôce que chez ses voisins, l'opinion publique est tiraillée entre attrait de la nouveauté et tenants de la tradition, ces derniers ont un très léger avantage (50 % contre 49 %).

Toujours en matière d'éducation, alors que la suppression du zonage est soutenue par une très courte majorité (50 % - 48 %), elle provoque un tollé parmi les professionnels du tourisme, comme prédit par l'opposition, gageons que le gouvernement devra se rendre convaincant pour éviter des actions de protestation.

A l'inverse, la réforme du Code Pénal, mal perçue par l'opinion publique (63 % contre, 34 % pour) en raison des possibilités très larges de libération conditionnelle (54 % des opposants en font l'argument majeur) de l'absence de peines plancher (40 %), est largement saluée par les magistrats et ne rencontre aucune opposition des associations de victimes. Ce sondage est également une mauvaise nouvelle pour les précédents gouvernements qui avaient fait de la lutte contre la délinquance juvénile leur cheval de bataille, alors que seules 4 % des personnes interrogées y voient une priorité.

Le seul sujet où l'unanimité semble régner est la polémique sur le mode de désignation des membres des conseils jeunesse, outre les protestations violentes des syndicats de lycéens, l'opinion publique semble clairement aller contre le sens du Premier ministre (78 % d'opposants, 15 % de partisans).

[Laurent de Montredon]

On rapporta au ministre de l'intérieur les retours d'opinion suite aux premières réformes engagées et il eut ces mots envers sa secrétaire :

- Je dois peut être me réjouir que mes réformes imposent le silence car, selon l'adage, qui ne dit mot consent ...

Puis il se servit un verre d'eau, le regard perdu dans le vide.

[Luke De Askalovitch]

Le président de l'Assemblée Nationale a déclaré à propos de la dépêche de l'AFP: "Nous avons été élus pour réformer, il est normal que le gouvernement et la majorité ne jouent pas les bénis oui-oui ou encore les attentistes. Contrairement à nos prédécesseurs, nous avons conscience du temps de notre mandat. Au lieu de réfléchir à des combinaisons politiques pour se faire réélire: nous préférons agir. Comme je l'ai dit lors de ma première allocution, je ne m'exprimerai pas sur le contenu des projets. Cependant, je peux donner mon avis général sur la politique qui se fait dans notre pays et surtout comment elle est pratiquée. Je crois que le gouvernement a eu raison de se lancer dans des chantiers complexes et importants pour nos concitoyens. Tant de choses sont à faire afin de remettre le pays sur le droit chemin."

[Benjamin McGregor]

Benjamin McGregor réagit clairement dans l'interview qu'il à accordé au journal belge Le Soir ...

Le changement par le dynamisme, l'audace, la franchise et la réforme des systèmes froceux à été prôné par mon parti et j'en suis fier!
Notre pays s'en sort bien, mais il pourrait aller encore mieux. Se contenter de l'actuelle base et ne pas agir n'est pas une option que la FDF cochera tout au long de ce mandat législatif. Nous, nous voulons faire de la Frôce un pays moderne, résolument vers l'avenir et qui ne cesse d'avancer avec son peuple vers des horizons encore meilleurs. (... )
(...) la suppression du zonage scolaire est une solution qu'il faudra réellement envisager et si la réforme ne passe pas aujourd'hui, elle passera sûrement demain. Nous devons composer avec l'ensemble des acteurs de cette réforme. Ceux-là qui, par leur absence, rendrait impossible tout dialogue nécessaire au changement. Je veux, à travers votre édition, rassurez le tourisme froceux, nous parlerons et nous trouverons une solution acceptable pour tous. Nous n'essaierons pas, nous le ferons. (...)
(...) en ce qui concerne la réforme du code pénal, je souligne particulièrement le travail effectué par l'UGR! Madame Fevernova fournit une excellente réforme et je la soutiendrai aussi longtemps qu'il le faudra tant qu'elle défendra l'aspect humain et que la justice sera loin d'un principe de loi du talion. Je comprends l'incompréhension des personnes qui ont été victime directement ou indirectement d'actes inadmissibles et je suis de tout coeur avec eux dans les moments difficiles (...) mais j'aimerais dire aux citoyens que l'objectif d'une justice sociale, c'est de changer les mentalités pour avoir recours le moins possible au système judiciaire. (...) Je souligne la responsabilité des magistrats face à une telle réforme.
(...) ceci dit, je me réjouis de la pré-occupation des Frôceux et Frôceuses pour un système démocratique qui permettra aux jeunes de donner un avis. (...) alors oui, il y a polémique sur le mode de désignation. Mais la proposition de M. Finacci est acceptable et, si le monde estudiantin par la voix des syndicats scolaires se montre enthousiaste sur cette idée, je suis un démocrate et j'accepterais la solution ressortie des discussions. Je rassure les jeunes et les citoyennes et citoyens, le passage en force n'est pas pour moi, je laisse le soin au PRF et à ses membres d'en faire usage. (...)

[Georges Bernin]

Georges Bernin, devant les nouvelles annoncées par l'AFP :
"Il vaut mieux savoir qu'un gouvernement propose des réformes qui divisent, plutôt qu'un gouvernement qui ne propose rien et qui ne croit pas en l'avenir ...
C'est son travail de proposer des lois et c'est lois diviseront toujours, cela fait partie de la nature."

[Zénodore du Plessis]

Invité à s'exprimer sur le gouvernement et ses premières réformes par un journaliste de la presse écrite, Zénodore du Plessis déploie sa verve poétique... Extrait :

"McGregor et sa clique de va-nu-pieds, un toqué incompétent et sa horde de larbins, fiers de nous recevoir dans leur bouiboui dégueulasse où, et on ne s'en cache pas, l'on ne sert que de la merde, bien lourde et bien puante. Que les mécontents se taisent, au moins ici les plats sont servis généreusement...

Voilà ce que m'inspire leur ligne de défense. Quelle bien pitoyable équipe de bras cassés..."