[Site officiel] Ministre Laurent de Montredon

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon, très au fait des technologies du net, a souhaité ouvrir un site internet qui lui permettrait de communiquer. Ce service de communication moderne aura pour fonctionner d'annoncer des bulletins d'informations sur le ministre et ses actions politiques.
Comme tout site internet démocrate et moderne, les commentaires seront autorisés à la suite de chaque nouveau bulletin. Ne vous gênez donc pas.

[Laurent de Montredon]

Monsieur de Montredon, au plus près des policiers pour son premier déplacement

Monsieur le Ministre s'est envolé hier matin pour Etchegorda. Au terme d'un voyage d'une heure, il a atteri sur le sol de son archipel natal. Il a pu mesurer sa popularité auprès des siens et a pu retrouver le commissariat auquel il avait annoncé sa venue quelques jours plus tôt.
Monsieur le Ministre a donc fait connaissance avec le personnel du commissariat et a dévoilé une partie du projet qu'il a pour la police frôceuse :

C'est une joie d'être au milieu des forces policières. Je ne pouvais, pour mon premier déplacement, ne pas me rendre auprès de celles et de ceux qui veillent à notre sécurité. Mais en disant ça, je ne vous apprends rien. Je suis loin de ces bannalités d'usage et je suis ici pour vous témoigner du soutien indéfectible de la nation toute entière à notre police. Vous connaissez mes propositions ne serait ce que parce que vous m'avez entendu lors des débâts des élections législatives. Et ce qui a été dit sera réalisé. De par notre situation géographique, une police simple ne suffit pas. Il faut repenser l'organisation, bien plus que le rôle lui même. Vous en saurez plus mais sachez que vous y gagnerez largement.

La visite du ministre s'est poursuivie par un entretien avec le commissaire du dit commissariat. Monsieur le Ministre nous a rapporté que lors de la discussion avaient été abordés les moyens de la police et les grandes lignes du projet énoncé par la Fédération Démocrate Frôceuse lors des législatives.

Monsieur de Montredon a ensuite pris la direction d'un commissariat d'Anglès. La visite a surtout tourné autour des moyens d'intervention dans les périphéries de la ville. Lors de la conversation, Monsieur le ministre et l'officier chargé de la visite ont échangé sur la mobilité des policiers et de leur efficacité avec les moyens actuels pour atteindre les points sensibles de la banlieu proche et moins proche.
Suite à cette visite de 3 heures, Monsieur de Montredon a regagné Aspen pour une ultime visite au centre de la ville.

Au terme d'un discours officiel, il a été escorté par une aimable secrétaire de police qui avait été chargée d'emmener Monsieur le Ministre dans les bureaux administratifs du commissariat afin d'y rencontrer les fonctionnaires de police chargés de faire régner l'ordre dans le centre d'Aspen. A ces serviteurs de l'ordre, le ministre a dit :

Je suis ici pour comprendre votre quotidien. Les longs discours ravissent mes collègues politiques mais au coeur de l'action policière, on préfère, j'en suis sûr, les phrases courtes et claires. Je suis venu, avant d'officialiser le projet du gouvernement en matière de sécurité intérieur, pour avoir toutes les clefs en main. Certains de vos collègues m'ont parlé de leur quotidien, m'ont confié leurs difficultés, et certaines de leurs doléances concernant leur statut et la dangerosité de leur métier, de leur vocation. Je ne suis pas ici pour promettre toutes les merveilles de la terre, je suis ici pour réorganiser notre police en garantissant à tous nos citoyens une sécurité optimale. Je suis loin des préoccupations des technocrates qui ne pensent qu'à couper dans les budgets. Je suis votre ministre de tutelle et je me battrai pour garantir un budget cohérent pour la sécurité intérieure mais pour que je puisse me battre, il me faut des informations, des arguments, des cartouches.
Notre police doit être respectée non seulement par les citoyens, et en particulier par ceux qui seraient tentés d'enfreindre les lois, mais aussi par les politiques, les dirigeants, les législateurs ! Votre commissaire, prévenu de ma visite, a dû vous demander de remplir un livre vierge de vos suggestions, de vos idées. Je suis preneur. Le dieu des chrétiens a, parait il, fait le monde seul, mais je ne suis pas dieu ! Et j'aurai besoin de toutes les bonnes volontés pour avancer.
Messieurs Dames, je vous remercie.

Le déplacement de deux jours du ministre s'est cloturé sur la remise du livre du commissariat d'Aspen.
Monsieur de Montredon a par la suite regagné son bureau ministériel pour étudier le fameux livre et mettre sur papier les différentes remarques attendues ça et là, sur le terrain.

[Laurent de Montredon]

La proximité au coeur de la visite du Ministre aujourd'hui

Monsieur le Ministre de l'Intérieur Laurent de Montredon s'est rendu cet après midi au commissariat de proximité du quartier de Pernal, là où la loi de la police de proximité et de quartier l'a placé. Monsieur de Montredon a d'abord été introduit auprès du personnel de police présent ce jour et au terme d'un court discours, il a été amené à accompagner une patrouille de police, pour l'occasion composée de 4 policiers, au lieu de deux habituellement, escortée par quelques journalistes peu discrets. La patrouille avait pour but de montrer au ministre les moyens de locomotion de la police de proximité et de quartier pour accomplir ses tâches de tous les jours. Une fois la patrouille terminée, les agents de police ont mené le Ministre auprès des habitants d'un immeuble du quartier de Pernal.
Monsieur de Montredon a ainsi pu échanger brièvement avec une habitante de l'immeuble "les Lilas", Huguette qui a pu témoigner du travail des policiers de proximité et de quartier, louant leur présence mais regrettant que leur mission ne soit pas plus poussée.
Monsieur le Ministre de l'Intérieur a ainsi pu rassurer Madame Huguette en l'informant que des mesures seraient prises pour donner un rôle plus actif et plus vivant au coeur des quartiers populaires.
La patrouille a ensuite repris le chemin du commissariat où un service de boissons a été proposé au personnel de police présent, à leur hiérarchie mais pas seulement.
Car Monsieur de Montredon, soucieux de rassembler tous les acteurs de la vie locale, y a convié les représentants des quartiers environnants et les responsables des associations culturelles et sportives des alentours.
Tout ce monde a ainsi pu nouer des liens nouveaux, selon le souhait du Ministre.
Au terme de cet après midi riche en enseignements, Monsieur de Montredon a souhaité cloturé la réunion informelle par quelques mots :

- Nous aurons aujourd'hui tous appris quelque chose. Nous aurons aujourd'hui tous rencontré une nouvelle personne, avec qui, pourquoi pas, demain nous collaborerons. C'est en tout cas ce que je souhaite pour votre quartier. La police de proximité n'a pas seulement vocation à faire acte de présence. Certes, ce que l'on a pu me rapporter m'a informé que certains habitants y étaient sensibles. Mais on m'a aussi dit qu'il fallait plus. Cet acte de présence doit être complété par un rôle plus actif au sein de la vie locale des quartiers dont vous avez la charge. Il ne s'agit pas de renier le travail accompli jusqu'à présent. Il s'agit de se dire que cette initiative de proximité a apporté des évolutions mais pour que ce projet soit complètement opérationnel, il faut aller plus loin. J'ai l'ambition de faire aboutir cette idée.

Monsieur de Montredon a ensuite repris la direction de son ministère.

[Laurent de Montredon]

Une vidéo est postée sur le site officiel du ministre de l'intérieur.

On peut voir Laurent de Montredon saluer des habitants de Salusa, entouré de son équipe ministérielle et de quelques journalistes.
Pendant qu'il avance dans la petite marée humaine, les journalistes lui posent des questions.

Journaliste 1 : Monsieur le ministre, vous avez rencontré le maire de Salusa un peu plus tôt dans la journée. Que lui avez vous dit ?

LdeM : Je l'ai salué chaleureusement d'abord,et puis nous nous sommes entretenus de divers affaires.

Journaliste 2 : vous avez parlé du boulanger de Salusa ?

LdeM : Bien entendu. Monsieur le Maire a souhaité m'entretenir de cette affaire que je trouve d'ailleurs très regrettable. Le premier ministre l'a dit, on peut ne pas être d'accord avec le gouvernement mais il y a d'autres moyens que l'excitation des bas instincts des hommes et que la préconisation de la violence pour se faire entendre.

Journaliste 1 : le boulanger vous a qualifié d'aristo, que répondez vous à cela ?

LdeM : (rit) je réponds que mon père a dû bien rire en écoutant les informations et en entendant ce mot pour me qualifier.

Journaliste 3 : qu'allez vous faire pour calmer cet homme ?

LdeM : Ce n'est pas à moi d'agir. Il y a un maire dans cette ville et je le lui ai d'ailleurs rappelé personnellement. C'est d'abord au maire de s'occuper de sa population. Si des habitants de Salusa se sentent délaissés, c'est qu'il doit au moins y avoir un fond de vérité. C'est pourquoi, en toute amitié, j'ai rappelé le maire de Salusa à ses responsabilités. Et il sait qu'il a tout mon soutien pour que ceci ne se reproduise plus.

Laurent de Montredon prend ensuite la direction d'un restaurant frôceux.

[Laurent de Montredon]

Une seconde vidéo est postée sur le site officiel du ministre concernant sa visite à Salusa

Ce matin, le ministre de l'intérieur a parcouru le cours de la république où il a pu rencontrer les habitants des environs.
Entouré d'une partie de son équipe ministérielle et de quelques journalistes, le ministre de l'intérieur a souhaité rassurer les frôceux sur les intentions du gouvernemenet et répondre, indirectement aux accusations lancées la veille ici même par un citoyen frôceux.

A un journaliste, LdeM dit :
"Je tenais à venir ici car je ne trouve pas normal que des citoyens expriment leur désaccord comme cela a été fait hier ici même. Ce n'est pas normal et pour deux raison. La première c'est que le mal être, cette impression de ne pas être représenté et écouté, est une anomalie dans une démocratie. La seconde c'est qu'il n'est pas raisonnable de haranguer la foule de la sorte. L'histoire du monde nous a montrés que ce genre de pulsion populaire pouvait mener aux pires dérives.
Je ne suis pas ici uniquement pour empêcher un quelconque débordement, mais surtout pour rassurer les frôceux.
Le gouvernement est engagé sur la voix de la réforme. Nous sortons d'une période d'inactivité pendant laquelle la frôce a pris beaucoup de retard par rapport à ses voisins. Il nous faut corriger le tir.
Et sur ce point, je tiens à être très clair. Le gouvernement du Premier ministre McGregor fera ce qu'il a dit qu'il ferait. Tous les frôceux peuvent en avoir la preuve.
Monsieur Faraday est en train de mettre en oeuvre notre projet écologiste.
Monsieur McGregor, via son portefeuille de l'éducation, mène en ce moment même la réforme du système scolaire.
Madame Fevernova a lancé une réforme ambitieuse du code pénal, elle a également su s'adapter à l'actualité en proposant un ajustement de la loi sur les médias.
Je rajouterais d'ailleurs que Madame la ministre de la justice et des institutions se préoccupe très fortement du quotidien des frôceux dans leurs villes puisqu'elle a lancé une grande campagne de nomination de maire.
Et moi même, je suis en train de réformer la police pour vous assurer une plus grande sécurité."

Un journaliste :
Vous n'avez pas peur justement d'aller dans le mauvais sens ? Une femme a brûlé le drapeau frôceux, le boulanger de la république a sermonné une centaine de personne contre le gouvernement ...

LdeM :
"Ce sont là l'expression de pensées divergentes mais qu'il appartient qu'à nous de rallier à notre cause en continuant à travailler. Tout ce qui reste dans le cadre légal mérite l'attention du gouvernement. Mais pour répondre à votre question, non, nous ne prenons pas la mauvaise direction. Je vous rappelle tout de même qu'il y a quelques temps, ces mêmes propositions de réformes ont donné à la gauche, et en particulier à la FDF, la plus grande victoire de l'histoire de la gauche frôceuse.
Il serait incompréhensible qu'aujourd'hui, ces mêmes propositions soient rejetées en bloc.

Laurent de Montredon continue sa visite en parcourant le cours de la république.

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon revient de sa tournée à travers les villes de Cofonoria.
Il a pu rencontrer les frôceux directement sur leur lieu de vie et a ainsi pu discuter, échanger et écouter chacun d'entre eux.

Le ministre en a profité pour rappeler combien il tenait à ce principe énoncé dans la constitution selon lequel la République frôceuse est une et indivisible. Voici les propos qu'il a tenu face à une assemblée, au coeur de Salusa, dans des locaux aimablement mis à disposition par le maire Monsieur Vueling :

- ... et donc oui, il y aura des évolutions, des avancées. Le gouvernement travaille tous les jours à améliorer notre société. Et j'en profite, pour rappeler que l'amélioration ne passe pas par une hypothétique division de nos territoires. C'est de mon point de vue totalement inenvisageable !
Et j'espère que vous savez, vous, citoyens de Salusa, que le pays ne vous laissera pas tomber ..."

Le ministre a abordé de multiples autres thèmes et a notamment échangé sur la réforme qu'il compte mettre en plus à propos d'un service civique obligatoire.
Même si certains ont pu s'interroger dans le caractère obligatoire de la réforme, beaucoup ont trouvé l'idée originale et allant dans le bon sens.

[Laurent de Montredon]

Afin de rendre son message audible de tous, le ministre de l'intérieur a mis en ligne sur son site internet une partie de son interview sur une radio frôceuse concernant les lycées bloqués :

Appelé à réagir à la situation dans les lycées et sur l'intervention possible des forces de l'ordre, le ministre de l'intérieur LAurent de Montredon a répond lors d'une émission de radio matinale :

- Je dois bien l'avouer. Je suis surpris de cette réaction. Surpris car je pensais que la jeunesse considèrerait le service civique comme une chance, une marche supplémentaire vers leur vie active, un tremplin, ou même encore une corde à laquelle se raccrocher en cas de besoin.
Je suis également surpris car je sais que la jeunesse a de l'ambition, a de l'envie en elle, qu'elle a des rêves qu'elle ne demande qu'à réaliser. Je sais très bien que je n'ai pas à faire à des lève tard, des paresseux et que sais je encore, qui sont autant de clichés sur la jeunesse plus déplaisants et faux les uns que les autres.

Ma responsabilité est d'assurer à cette jeunesse un avenir. Et je reste persuadé que le service civique représente une partie de cet avenir. Cependant, je suis à l'écoute. Et je ne peux pas faire comme si l'avenir des jeunes pouvait s'imaginer sans les jeunes. Je demande donc officiellement aux représentants de la jeunesse de s'organiser pour envoyer une délégation qui viendra me rencontrer au ministère de l'intérieur afin de discuter du projet du service civique.
Je demande à ce que les représentants des proviseurs soient également représentés dans cette délégation.

Inutile bien entendu de spécifier qu'il ne sera pas fait appel aux forces de l'ordre pour débloquer les lycées.
Elles seront présentes, oui, mais pour empêcher les faits de vandalisme et pour sécuriser les jeunes qui protestent en toute tranquillité et responsabilité.
Je demande solennellement que la jeunesse frôceuse, du moins une partie de celle-ci, celle là même qui est actuellement à l'entrée des lycées pour les bloquer, de suspendre leur mouvement durant la durée de la discussion entre le ministère de l'intérieur et la délégation qu'ils auront formée. En contrepartie, je ferai le nécessaire pour que la loi actuellement en discussion à l'assemblée, ne soit pas promulguée si elle est votée par les députés, avec l'accord du président de la république, et tant que les discussions ne seront pas terminées.

[Laurent de Montredon]

Visite du ministre à Salusa :

http://republique-froceuse.com/forum/vi ... =71&t=4117

[Laurent de Montredon]

Discours du ministre à Salusa :

http://www.republique-froceuse.com/foru ... 035#p58035