S'il y a une formation à recevoir, c'est le rôle de l'éducation nationale, on ne devient pas meilleur citoyen en passant 6 mois dans une caserne ou dans une mission humanitaire mais en comprenant mieux l'esprit de nos institutions et l'utilité du rôle de l'Etat en instruction civique. De plus, toute forme de service national est inégalitaire, dans le cas de l'armée il est évident de deviner que les enfants d'ouvriers termineront dans une unité disciplinaire alors que les enfants de riches se retrouveront dans des bâtiments administratifs luxueux ou se verraient remettre un certificat médical de complaisance, et dans le cas des missions humanitaires je suppose que les fils à papa pourront aller aider à distribuer de la nourriture aux frôceux les plus démunis tandis que les prolos devront risquer leur vie en Afrique pour exécuter leur service de cette façon et il me semble que l'inégalité ne forme que de piètres citoyens.
Vous parlez de formation auprès de cuisiniers militaires, pour les jeunes en situation d'échec, pourquoi ne pas parler de formation auprès d'un cuisinier civil ?
Dans le cas d'une personne mineure, l'instruction sera obligatoire jusqu'à 18 ans dès 2015. Dans le cas d'une personne majeure, elle est assez grande pour décider de suivre une formation qui lui est offerte, on n'a pas à créer de sous-majeurs.
[Législatives octobre] Débat sécurité
- Natalia Fevernova
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Re: [Législatives octobre] Débat sécurité
Une fois n'est pas coutume, mais je dois dire que la proposition de la FDF me plaît. Un service civique ou militaire et obligatoire est une bonne chose. Mais les objections soulevées par Mme Fevernova sont à prendre en considération. On ne peut pas uniquement, s'appuyer sur ce système pour faire de nos jeunes des exemples de moralité et d'honnêteté. On ne peut pas et l'on ne doit pas tout attendre de l'Etat. Les jeunes eux-mêmes doivent aussi s'impliquer.
Président-Directeur Général du Groupe Kent & Dereck
Président du Conseil National du Patronat Frôceux
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Re: [Législatives octobre] Débat sécurité
Il faut aussi savoir penser la société dans sa globalité.
Il n'y a pas d'un côté l'éducation nationale et de l'autre le monde du travail.
Il faut qu'il y ait un échange permanent entre les deux et ce relais c'est ce que nous aimerions faire de ce service civique.
Vous me dites, et je l'entends, que le service civique tel que je le propose ne remplira pas son rôle en 6 mois. Mais c'est justement parce que le service civique s'insère dans une logique à long terme dans laquelle l'éducation nationale a tout à fait sa place qu'il peut nous permettre d'améliorer le système.
Quant à cette réticence à parler de notre appareil militaire, je ne la comprends guère. L'armée dans notre république est transparente et citoyenne. On dirait que l'on parle d'une armée en opposition au reste de la société prête à se saisir de n'importe quelle occasion pour s'accaparer les pleins pouvoirs sur notre pays.
Au contraire, je crois que l'armée doit jouer un rôle dans notre société et que ce rôle ne se résume plus aujourd'hui à une simple force de défense ou d'attaque. Il faut l'associer à la citoyenneté et c'est notamment à travers ce service civique que l'armée retrouvera du crédit auprès de nos jeunes. Il ne s'agit pas d'obliger à un service militaire justement ! Il s'agit de proposer la voie militaire à la jeunesse si elle le désire. Et c'est d'autant plus cohérent que nous n'obligeons pas les jeunes à intégrer les rangs des soldats de terrain puisqu'il s'agit là de profiter de l'expérience de militaires qui ont un rôle différent de celui du combat. Vous avez repris mes propositions : cuisinier, employé administratif mais aussi mécanicien par exemple.
Alors pourquoi dans l'armée et pas dans le civil ? Car jusqu'à preuve du contraire, l'état ne possède pas les restaurants de Frôce ni les bureaux administratifs du pays et encore moins les concessionnaires automobiles frôceux !
A contrario, l'état a une relation tout à fait étroite avec l'armée qui lui est subordonnée. Et c'est une chance de disposer si prêt du pouvoir d'un réseau de métiers qui peuvent se mettre au service de nos jeunes pour les former.
Enfin, il ne s'agit pas de créer de sous majeur mais au contraire de responsabiliser ceux qui composeront bientôt les citoyennes et citoyens de notre pays. Sensibiliser les jeunes qui sortent de l'éducation nationale aux questions de civisme, de citoyenneté, de république, notamment ce n'est pas créer une sous catégorie, ce n'est pas discriminer les gens, ce n'est pas leur porter du tord !
Et s'il est bien évidemment logique de laisser les gens s'autodéterminer une fois l'âge adulte atteint, il est aussi vital que l'état assume son rôle de relais, et qu'il transmette à la jeunesse tous les outils nécessaires à leur épanouissement et à leur réussite future.
Mais bien entendu, on peut aussi décider de ne rien faire, de laisser les plus démunis dans leur coin en se disant que de toute manière si on met en place un nouveau système il y aura toujours des démunis et des discriminés.
Je m'y refuse, car le rôle des élus c'est d'agir !
Laurent de Montredon se retire légèrement de son pupitre, reprenant progressivement un peu de sa respiration, tant sa tirade l'a épuisé.
Il n'y a pas d'un côté l'éducation nationale et de l'autre le monde du travail.
Il faut qu'il y ait un échange permanent entre les deux et ce relais c'est ce que nous aimerions faire de ce service civique.
Vous me dites, et je l'entends, que le service civique tel que je le propose ne remplira pas son rôle en 6 mois. Mais c'est justement parce que le service civique s'insère dans une logique à long terme dans laquelle l'éducation nationale a tout à fait sa place qu'il peut nous permettre d'améliorer le système.
Quant à cette réticence à parler de notre appareil militaire, je ne la comprends guère. L'armée dans notre république est transparente et citoyenne. On dirait que l'on parle d'une armée en opposition au reste de la société prête à se saisir de n'importe quelle occasion pour s'accaparer les pleins pouvoirs sur notre pays.
Au contraire, je crois que l'armée doit jouer un rôle dans notre société et que ce rôle ne se résume plus aujourd'hui à une simple force de défense ou d'attaque. Il faut l'associer à la citoyenneté et c'est notamment à travers ce service civique que l'armée retrouvera du crédit auprès de nos jeunes. Il ne s'agit pas d'obliger à un service militaire justement ! Il s'agit de proposer la voie militaire à la jeunesse si elle le désire. Et c'est d'autant plus cohérent que nous n'obligeons pas les jeunes à intégrer les rangs des soldats de terrain puisqu'il s'agit là de profiter de l'expérience de militaires qui ont un rôle différent de celui du combat. Vous avez repris mes propositions : cuisinier, employé administratif mais aussi mécanicien par exemple.
Alors pourquoi dans l'armée et pas dans le civil ? Car jusqu'à preuve du contraire, l'état ne possède pas les restaurants de Frôce ni les bureaux administratifs du pays et encore moins les concessionnaires automobiles frôceux !
A contrario, l'état a une relation tout à fait étroite avec l'armée qui lui est subordonnée. Et c'est une chance de disposer si prêt du pouvoir d'un réseau de métiers qui peuvent se mettre au service de nos jeunes pour les former.
Enfin, il ne s'agit pas de créer de sous majeur mais au contraire de responsabiliser ceux qui composeront bientôt les citoyennes et citoyens de notre pays. Sensibiliser les jeunes qui sortent de l'éducation nationale aux questions de civisme, de citoyenneté, de république, notamment ce n'est pas créer une sous catégorie, ce n'est pas discriminer les gens, ce n'est pas leur porter du tord !
Et s'il est bien évidemment logique de laisser les gens s'autodéterminer une fois l'âge adulte atteint, il est aussi vital que l'état assume son rôle de relais, et qu'il transmette à la jeunesse tous les outils nécessaires à leur épanouissement et à leur réussite future.
Mais bien entendu, on peut aussi décider de ne rien faire, de laisser les plus démunis dans leur coin en se disant que de toute manière si on met en place un nouveau système il y aura toujours des démunis et des discriminés.
Je m'y refuse, car le rôle des élus c'est d'agir !
Laurent de Montredon se retire légèrement de son pupitre, reprenant progressivement un peu de sa respiration, tant sa tirade l'a épuisé.
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Maire d'Anglès
Ancien Premier Ministre
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Re: [Législatives octobre] Débat sécurité
[Mon soutien va aux candidats UGR]
Le système scolaire frôceux permet déjà l'enseignement de l'instruction civique et la transmission du respect républicain. L'école est obligatoire ce qui rend ces enseignements obligatoires aussi. Je ne comprends pas pourquoi nous devrions obliger les jeunes à faire un service civil en plus. Que le service civil soit réformé, je dis oui, et je le dis même très fort. Mais il doit rester volontaire. Regardons les jeunes d'un peu plus près. En grand majorité ils jouissent de leur droits et appliquent leurs devoirs. Ce dont ils ont besoin c'est d'un emploi, d'indépendance et surtout de sûreté. On ne parviendra pas à régler le problème des jeunes en les formant auprès de militaires à des professions. Si vous n'êtes pas capables d'obliger les employeurs à former des jeunes, comment allez-vous être capable de les obliger à les embaucher ? Vous allez me dire qu'ils peuvent toujours s'engager dans l'armée et je vais vous répondre que dans ce cas, affichez clairement la couleur et dites que vous voulez embaucher de nouveaux militaires, soldats comme autre personnel. Les jeunes ressortiront de là avec un savoir mais toujours les mêmes difficultés. Il existe des formes d'apprentissage qui ne nécessitent pas un service civil. Je n'ai pas fait de service militaire ni même civil, cela m'a-t-il empêché plus jeune de m'intéresser à la politique et à la vie citoyenne de mon pays ? Pas du tout. Dès lors que le service civil n'est pas indispensable il doit rester sur la base du volontariat.
L'UGR propose une autre politique de revalorisation de l'armée. C'est avant tout dans le but de mettre fin à ce que vous définissez et que j'appelle la diabolisation de l'armée. L'Armée Frôceuse souffre tout de même d'une image assez mauvaise, comme vous en avez pu faire le constat. La solution est de renouer un lien entre la population et nos soldats. Ce n'est pas en obligeant et en forçant ce lien que l'on va arriver à le solidifier au contraire. Le principe c'est déjà d'instaurer la discipline et le respect comme valeurs fondamentales de nos soldats. Bien trop souvent la discrimination envers les femmes, les gays, les personnes ayant une autre couleur de peau ou même les nouvelles recrues s'exprime au sein de nos troupes. Nous devons assurer l'égalité des personnes et surtout mettre en place des mesures sévères pour garantir cette égalité. Il faut d'abord balayer devant notre porte avant de jouer les donneurs de leçons parce que non dans l'armée tout n'est pas rose. Le nier c'est revenir à nier une évidence et un fait, c'est être totalement dans le suréalisme.
Ensuite, il faut effectivement donner à l'armée des missions de secourisme et d'assistance. Faire de nos soldat des fleurons de la nation en leur permettant d'aider la population qu'elle soit frôceuse ou étrangère. En temps de paix, comme aujourd'hui, nous avons le terreau pour donner une autre image alors profitons-en. Enfin plutôt que d'imposer un passage obligé dans l'armée, nous préférons mettre en place des partenariats entre les écoles et l'armée pour améliorer l'imag et permetre la diffusion des informations. L'école instruit nos jeunes pour leur donner un avenir. Elle ouvre toutes les portes. L'armée est un métier que l'on soit cuisinier ou soldat. Un métier doit rester un choix personnel et non par défaut.
Autrement, je suis quand même assez désolé de voir que tout ce débat ne tourne qu'autour de l'armée. On est quand même en période de paix, je pense pas que le plus important ce soit le service civil ou la mission de l'armée. Il y a des urgences qui sont malheureusement plus importantes, comme le terrorisme, la délinquance, le banditisme, la sécurité routière et la réussite de l'immigration. Il y a aussi le lien social entre la police et les citoyens, souvent mis à mal par des politiques du quota et des chiffres typiques de la droite. Il faut remplir les caisses vidées par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches. Pour l'UGR, il y a deux types de politique en matière de sécurité. La méthode reptilienne, qui fait appel au cerveau reptilien de chacun, c'est à dire, tu tapes, je tape, tu tues, je te tue. En gros, ce sont les grandes lignes de la politique de droite, avec le soutien de la peine de mort, du port d'armes et de la répression à tout va. Ou alors, il y a l'autre méthode, celle qui fait appel à notre cortex, notre maîtrise de soi et notre intelligence. On se rend compte alors que sécurité et climat social sont intimement liés. Et qu'en apaisant le dernier on améliore le premier. Les véritables questions ne sont pas de savoir qu'est-ce que le délinquant mérite, mais pourquoi il en est là. Une fois que l'on sait la cause du problème, il faut travailler à la résoudre pour le solutionner. C'est logique, c'est même enfantin comme raisonnement et pourtant on trouve encore des esprits limités qui malheureusement ne contrôlent pas leurs pulsions. C'est triste.
Le système scolaire frôceux permet déjà l'enseignement de l'instruction civique et la transmission du respect républicain. L'école est obligatoire ce qui rend ces enseignements obligatoires aussi. Je ne comprends pas pourquoi nous devrions obliger les jeunes à faire un service civil en plus. Que le service civil soit réformé, je dis oui, et je le dis même très fort. Mais il doit rester volontaire. Regardons les jeunes d'un peu plus près. En grand majorité ils jouissent de leur droits et appliquent leurs devoirs. Ce dont ils ont besoin c'est d'un emploi, d'indépendance et surtout de sûreté. On ne parviendra pas à régler le problème des jeunes en les formant auprès de militaires à des professions. Si vous n'êtes pas capables d'obliger les employeurs à former des jeunes, comment allez-vous être capable de les obliger à les embaucher ? Vous allez me dire qu'ils peuvent toujours s'engager dans l'armée et je vais vous répondre que dans ce cas, affichez clairement la couleur et dites que vous voulez embaucher de nouveaux militaires, soldats comme autre personnel. Les jeunes ressortiront de là avec un savoir mais toujours les mêmes difficultés. Il existe des formes d'apprentissage qui ne nécessitent pas un service civil. Je n'ai pas fait de service militaire ni même civil, cela m'a-t-il empêché plus jeune de m'intéresser à la politique et à la vie citoyenne de mon pays ? Pas du tout. Dès lors que le service civil n'est pas indispensable il doit rester sur la base du volontariat.
L'UGR propose une autre politique de revalorisation de l'armée. C'est avant tout dans le but de mettre fin à ce que vous définissez et que j'appelle la diabolisation de l'armée. L'Armée Frôceuse souffre tout de même d'une image assez mauvaise, comme vous en avez pu faire le constat. La solution est de renouer un lien entre la population et nos soldats. Ce n'est pas en obligeant et en forçant ce lien que l'on va arriver à le solidifier au contraire. Le principe c'est déjà d'instaurer la discipline et le respect comme valeurs fondamentales de nos soldats. Bien trop souvent la discrimination envers les femmes, les gays, les personnes ayant une autre couleur de peau ou même les nouvelles recrues s'exprime au sein de nos troupes. Nous devons assurer l'égalité des personnes et surtout mettre en place des mesures sévères pour garantir cette égalité. Il faut d'abord balayer devant notre porte avant de jouer les donneurs de leçons parce que non dans l'armée tout n'est pas rose. Le nier c'est revenir à nier une évidence et un fait, c'est être totalement dans le suréalisme.
Ensuite, il faut effectivement donner à l'armée des missions de secourisme et d'assistance. Faire de nos soldat des fleurons de la nation en leur permettant d'aider la population qu'elle soit frôceuse ou étrangère. En temps de paix, comme aujourd'hui, nous avons le terreau pour donner une autre image alors profitons-en. Enfin plutôt que d'imposer un passage obligé dans l'armée, nous préférons mettre en place des partenariats entre les écoles et l'armée pour améliorer l'imag et permetre la diffusion des informations. L'école instruit nos jeunes pour leur donner un avenir. Elle ouvre toutes les portes. L'armée est un métier que l'on soit cuisinier ou soldat. Un métier doit rester un choix personnel et non par défaut.
Autrement, je suis quand même assez désolé de voir que tout ce débat ne tourne qu'autour de l'armée. On est quand même en période de paix, je pense pas que le plus important ce soit le service civil ou la mission de l'armée. Il y a des urgences qui sont malheureusement plus importantes, comme le terrorisme, la délinquance, le banditisme, la sécurité routière et la réussite de l'immigration. Il y a aussi le lien social entre la police et les citoyens, souvent mis à mal par des politiques du quota et des chiffres typiques de la droite. Il faut remplir les caisses vidées par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches. Pour l'UGR, il y a deux types de politique en matière de sécurité. La méthode reptilienne, qui fait appel au cerveau reptilien de chacun, c'est à dire, tu tapes, je tape, tu tues, je te tue. En gros, ce sont les grandes lignes de la politique de droite, avec le soutien de la peine de mort, du port d'armes et de la répression à tout va. Ou alors, il y a l'autre méthode, celle qui fait appel à notre cortex, notre maîtrise de soi et notre intelligence. On se rend compte alors que sécurité et climat social sont intimement liés. Et qu'en apaisant le dernier on améliore le premier. Les véritables questions ne sont pas de savoir qu'est-ce que le délinquant mérite, mais pourquoi il en est là. Une fois que l'on sait la cause du problème, il faut travailler à la résoudre pour le solutionner. C'est logique, c'est même enfantin comme raisonnement et pourtant on trouve encore des esprits limités qui malheureusement ne contrôlent pas leurs pulsions. C'est triste.
- Historique des points Godwin mention Staline -
Jean-Baptiste Marshall : 3 pts