AFP - 20 mai 2011

[Natalia Fevernova]

AFP - 20 mai 2011, 13h30 : Juliette de Habsbourg arrêtée.

C'est dans une filiale McDonald's, alors qu'elle mangeait sur les lieux que Juliette de Habsbourg a été appréhendée par la police à 12h33, en plein centre ville d'Aspen. N'ayant pas le temps de terminer son repas, elle a été prise à parti par les policiers. Ces derniers l'ont menotté devant une assistance médusée.

Des témoins du fast-food, situé dans un quartier assez populaire de la capitale ont indiqué que les agents de force de l'ordre avaient eu un comportement agressif et pressant vis à vis de la jeune femme. Cette dernière n'aurait pas opposé de résistance acharnée, selon les mêmes sources.

Juliette de Habsbourg s'était dévoilée il y a quelques mois comme la descendante directe des Rois de Frôce. Son apparition avait déjà provoqué quelques rares tensions très mineures entre les républicains et les aspirants au retour de la monarchie. L'un des officiers de police a indiqué que la jeune femme était en état d'arrestation pour trafic de drogue. Elle a été placé en garde à vue et devrait être soumise à une procédure d'enquête.

[Roman Slowd]

Affaire, du fait des rapports politiques, très bizzard. J'épère que l'enquête sera fait avec des méthodes impartialles.

[Dimitri Fevernov]

Je trouve surprenant et étonnant le comportement des policiers chargés de l'arrestation de Madame de Habsbourg. Il serait temps que le gouvernement se penche sur le droit à la dignité, qui comprend entre autre, le droit pour toute personne de ne pas subir d'arrestation dans un fast-food, à heure de pointe, devant une foule d'autres clients ayant très probablement amené leurs enfants. En d'autres termes, il s'agit du droit à ne pas être humilié en public, quelque soit l'infraction commise.

La police aurait pu attendre que Madame de Habsbourg quitte le fast-food ou qu'elle rentre chez elle, par exemple, car je ne doute pas que pour que l'on ait su qu'elle se trouvait à tel endroit à tel moment, les forces de l'ordre ont du mener une enquête... Cet excès de zèle apparait comme inopportun et totalement désinvolte. Sur le reste de l'affaire, la présomption d'innocence prime.

[Nick Kraemer]

AFP - 20 mai 2011, 19h : Juliette de Habsbourg passe aux aveux.

Environ sept heures après son arrestation, Juliette de Habsbourg a finalement été relâchée par la police après qu'elle ait avouée sa responsabilité dans un trafic de drogue. Selon le commissaire chargé de l'enquête, la jeune femme aurait tout avoué en bloc. La police va donc procéder dans les heures qui viennent à un dépôt de plainte auprès du médiateur pour que l'affaire soit portée devant les tribunaux. La principale intéressée n'a fait aucune déclaration à la presse.

[Antoine Lagarde]

Bien que je condamne le comportement violent des policiers s'il est est avéré, il ne faut pas oublié que les gens arrêtés par la police ne sont pas toujours des "gentils" et que l'attitude parfois pressante des policiers est souvent justifiée par la volonté d'empêcher un péril immédiat ou pour empêcher qu'un suspect ne prenne la fuite.

[Dimitri Fevernov]

Monsieur le Ministre, il faudra que vous m'expliquiez quelle logique exactement a été suivie dans cette affaire.

La police intervient dans un lieu public, contribuant à l'humiliation publique de Madame de Habsbourg, fait preuve d'agressivité, de nombreux témoins en font état. Elle est interrogée, elle avoue, selon les déclarations de la police (pour l'instant, elle n'a pas réagi, elle-même).

Et la police... la relâche !

En quoi le comportement des policiers est, je vous cite : "justifié par la volonté d'empêcher un péril immédiat ou pour empêcher qu'un suspect ne prenne la fuite" ?
Pourquoi un tel show public, les menottes et l'agressivité pour la laisser repartir totalement libre du commissariat après qu'elle ait avoué ? Tout ça pour... ça ? C'est misérable.

[Jack Kusher]

M. Fevernoz, il me parait clair que M. Lagarde parlait en règle générale. "Souvent justifiée", si vous enlevez souvent, c'est sûr que ça change... De plus son ministère n'a aucun lien avec la police, il parle donc en membre du gouvernement mais surtout en tant que citoyen, en appelant simplement à de la modération, j'ai du mal à comprendre votre excitation, dirais-je pour ne pas dire agressivité. Concernant cette affaire, le ministre de l'Intérieur a d'ores et déjà annoncé qu'une enquête interne était en cours, je ne vois pas ce que vous voulez de plus, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'épiloguer pendant des heures en montrant votre indignation à tous les passants sur une affaire qui franchement, n'a que peu d'intérêt.

[Arthur de Milon]

Merci Jack. Je n'aurais pas mieux dit.

[Charlotte Boleyn de Rohan]

Je suis complètement abassourdie... Juliette est une amie, même plus qu'une amie, nous partageons beaucoup de choses toutes les deux. Je ne peux pas croire qu'elle trafique de la drogue. La vérité doit être faite.