[Présidentielle Avril/Mai] Débat Sécurité

[Vincent Valbonesi]

M. Callet, je pense que l'on aura tous compris ici que je ne sers que les dominants et insiders. Sachez que mon parti, que je représente ici même en défendant un programme, détient 33,3% des sièges à l'Assemblée Nationale. Donc si je suis votre raisonnement étriqué, la Frôce possède 33,3% de dominants et d'insiders, mais c'est magnifique, quelle joie. Vous arrêterez vous un jour de ridiculiser l'électorat PRF qui est majoritaire dans le pays depuis que le PRF existe sur la scène nationale ? Dois je vous rappelez que pour notre première participation à une élection, les dominants et insiders se sont mobilisés à presque 40% de l'électorat total ? Mais vous avez raison, il est vrai que mon combat de défendre entre 30 et 40% de la population à chaque législative est une perte de temps.
Nous avons une méthodologie bien différente. Quand je vois un problème, au même titre que mes collègues du PRF, je cherche à y remédier, je ne cherche pas à en trouver un autre ou a complexifier encore plus le problème, et pourquoi je maintien cette attitude ? Parce que c'est la seule qui est en mesure d'apporter des réponses, des vraies réponses. Vous êtes une caricature, évidemment, depuis vos 18 ans vos seuls combats, c'est la lutte contre la société de consommation. Alors, s'il vous plait, arrêter ce sarcasme. On ne crache pas dans la soupe quand on y tremper jusqu'au nez M. Callet.

[Matiou Callet]

J'adore votre coneption de la démocratie M. Valbonesi. Du fait de vos 33% vous êtes intouchables, vous avez toujours raison. Il est évident que votre électorat n'est pas constitué que de dominants. Tous les travaux électoraux sérieux ont débouché sur le fait que le vote rationnel et réfléchi est atypique. Mais le lieu n'est pas à la critique de la démocratie libérale. Vous pourrez vous cacher autant que vous voulez derrière vos voix, vous n'êtes que les promotteurs d'une politique pour dominants.

Vous confirmez ce que je dis : action-réaction, politique du fait divers. Croire que les choses sont simplistes est à côté de la plaque. Vous n'agissez pas en leader politique. Les questions sont profondes et vous tentez de les faciliter outre-mesure. C'est plus audible mais plus fallacieux. Vous n'agissez jamais réellement. Vous vous contentez de toucher la partie extérieure, visible, jusqu'à qu'une partie jusqu'alors cachée émerge et attire l'attention ailleurs.
Quant à mes combats, ils m'ont offert la prison et l'exil. Je ne vous permet donc pas de les tourner au ridicule et je vous demande une nouvelle fois d'éviter les digressions personnelles.

[Vincent Valbonesi]

M. Callet, ce n'est pas vous qui dans un autre débat était entrain de venir me faire la leçon sur l'expérience de chacun, sur son savoir et son vécu ? Donc cette tactique s'applique au peuple, à la masse, mais pas à vous ? Vous considérez vous au dessus de tout cela ?
Le système de retraite performant actuellement en vigueur et qui n'est pas prêt d'être remis en cause, sauf stupidité économique et sociale, n'est pas durable donc ? J'offre à des millions de frôceux une retraite pour 30 ans ou plus, et vous venez le dire que je n'ai pas de politique ambitieuse et durable, sur le long terme ? J'ai remis ce pays sur la bonne route au niveau de ses finances. Si nous subissions un test européen de résistance sur nos banques, celles ci seraient parmi les plus fiables et les plus performantes.Oui, je vante mon bilan parce que celui est bon et que je n'ai pas a en rougir. Votre passé contestataire incrimine en vous un profond dégoût de classe politique telle que nous la connaissons nous, est ce du courage politique que de refuser d'y entrer ? Donc par les faits, je vous prouve que je ne suis pas un homme de l'action-réaction, mais bel et bien un homme d'avenir et de projet.

[Matiou Callet]

Que pouvez-vous dire de votre bilan ? L'INSEEF est au point mort et nous n'avons aucune information publique. Je suis toutefois ravi d'avoir votre bilan économique dans des questions de Sécurité… où vous ne faites que de l'action-réaction.

[Vincent Valbonesi]

M. Callet, qui est dirige l'INSEEF ? Je ne suis pas directeur de l'INSEEF, j'en suis déjà membre, je ne peux pas me démultiplier pour satisfaire toutes vos envies car je sais pertinemment que vous apprécier mon travail, inutile de le réfuter plus longtemps.

[Matiou Callet]

Je ne vous demande pas ça, je vous demande de ne pas inventer votre bilan. Il n'y a aucun indicateur qui peut légitimer votre argument, celui-ci n'a donc pas la moindre pertinence.
Et je vous demande aussi de parler de sécurité ici et pas du Ministère de l'économie.

[Vincent Valbonesi]

Ma question sera bien plus simple et ne changera pas le débat radicalement : qu'avez vous fait pour la Frôce vous ?

Il faut savoir, quand on parle sécurité avec vous, nous sommes des odieux chantre de la répression, cela vous manque peut être.

[Matiou Callet]

La question est sans intérêt. Je ne suis pas là pour faire la biographie de mon parcours professionel (qui n'est pas politique). Je ne suis qu'un citoyen remplissant ses devoirs de citoyen.
Une autre tarte à la crème ?

[Vincent Valbonesi]

Vous ne faites qu'empirer votre image. Vous n'avez rien fait au cours de votre existence, jamais à un seul moment vous ne vous êtes mis au service du peuple frôceux. Et le pire dans tout cela, c'est que vous venez critiquer des âmes charitables qui se mettent en sang pour l’intérêt de notre Nation. Quel manque de reconnaissance affligeant.
Je suis plutôt tarte au citron meringué, oui je sais, goût de capitaliste, je devrais préférer la vulgaire tranche de pain pour coller à votre électorat.

[Matiou Callet]

Professionel de la politique ? Âme charitable ? Vous êtes trop bon M. Valbonesi.

Et au sujet de la sécurité. Ne pensez-vous pas, comme moi, que la première des sécurité est une sécurité sociale ? Ne pensez-vous pas que les mesures de protection sociales n'ont pas une tendance apaisante ? Ne croyez-vous pas que la symbolique retraite bismarkienne n'était pas un calcul afin d'assurer l'ordre plutôt que l'action d'un gauchiste fou ?
En somme, ne pensez-vous pas que pour assurer la Sécurité, on construit une Société où chacun a le droit à la décence ?